Grace Nehmad

lunes, 31 de diciembre de 2012

Mon secret, mes projets

Aujourd'hui je suis heureuse parce que tout le monde est heureux et je crois que cela fait du bien à la planète. En ce moment tout le monde se remplit de beaux désirs et d'une nouvelle foi. De nouveaux projets se rêvent. Ce serait géniale que cette énergie d'optimisme nous accompagnasse toute l'année! Hélas, normalment cela n'arrive point. Trop vite, on oublie les rêves et le quotidien nous avale. Dans mon cas, j'espère maintenir cette belle ènergie toute l'année et aider les autres à le faire ainsi. Et pour le 2013, je suis  contente car une énergie nouvelle m'habite. Je veux écrire et réecrire mes haikus. Le temps ne m'intéresse point. Quelque chose de très bizarre m'est arrivé l'après-midi. J'ai écris un haiku et j'était pleine d'énergie. Je ne veux que jouer avec les mots et chercher mes poèmes. Je ne sais pas pourquoi? J'espère que cette belle énergie poétique m'habitera toute l'année et la partager en amour. Bien sûr que je sais que le cadeau est pour moi car quelque chose de très différent m'arrive. Je veux lire tous les livres et écrire mes poèmes en secret, après, quand ils seront prêts, je vais les partager et alors, le cadeau sera pour tout le monde. Aujourd'hui la poésie m'habite d'une façon spéciale et je me prépare pour la travailler en bonheur. Mes recherches seront un plaisir. Peinture et poésie seront ensemble et au même temps, indépendantes. Le 2013 sera une année de travail, mais j'espère trouver les résultats que je rêve. Tout en moi danse et même si je ne suis dans aucune fête, le silence qui m'habite est comme des feux d'artifices dans mon cœur! Je me souviens de la dernière fois que j'étais dans une fête pour recevoir la nouvelle année et je souffrais horriblement. Parcontre maintenant,  je fête la vie, la peinture et la poésie en moi et je veux la partager. Que je suis heureuse avec mon secret et mes projets!

Des rêves plus libres!

Aujourd'hui commencera la nouvelle année et je regarde ma liste de désirs dès le matin et je n'arrive point à savoir ce que la vie me voudra pour cette année. Le 2012 m'a donné tellement de surprises et de travail! Et je me vois à peine en ouvrant une toute petite fenêtre des recherches que j'aimerais faire sur terre et au même temps, tout me poursuit. Les opportunités sont là, l'argent prend son temps pour venir à mon secours. Et je veux simplement travailler peinture et poésie. Je veux étudier et partager. Hélas, les jours se remplissent de devoirs. J'ai un rêve énorme de pouvoir aller en Turquie et à Paris en 2013 avec mon exposition de peinture et mon livre de haikus, 'J'allume les lettres'. J'ai seuleument des propositions encore peu claires, mais elles sont là et le travail en peinture et poésie à peine commence.  Je ne crois pas pouvoir y aller pour l'été, pour décembre, j'espère que tout s'accomplira. Mais je dois résoudre mes dépendances et travailler très fort ma poésie. Et puis, je me remplie de tâches et je dois tout accomplir. Je dois pousser mon petit, qu'il grandit vite! Je dois voir plus loin et plus profond, revenir à mes sources pour savoir parfaitement bien mes missions grandes et petites pour cette année qui commence. Mes résponsabilités deviennent de plus en plus fortes et je veux leur faire face avec un gros sourire. Toujours gaie et avec force je vais travailler mes manques et pousser la transformation de tout être humain. Je veux être toujours auprès de mon cœur pour tout accomplir. D'un côté, je veux travailler en calme, de l'autre, je veux accomplir mon rêve et je pense qu'une année c'est un temps suffisant pour faire ce travail. Je pensais séparer peinture et poésie, mais je ne crois pas. Si mon livre n'est pas prêt, je verrai. La vie dira. Si on me le demande, je pense que tout ensemble est le mieux pour l'œuvre. Je ne sais pas vraiment comment cela marche pour la poésie? Je vais demander à mon professeur de poésie, Carlos López. Je mûris et même mes rêves profonds maintenant ont toutes sortes de difficultés simplement pour se rêver. Je désire alors pour ce 2013 une année avec des rêves plus libres! Peut-être que  je dois les séparer en objectifs et rêves?

Pour cette année

Es-tu heureux mon beau?
J'aimerais connaître tes désirs
les plus profonds et t'aider
les atteindre avec
un poème et une peinture.

domingo, 30 de diciembre de 2012

Tu es mon mape

Tu berces mes peines.
Tu berces mes rêves.
Elles retrouvent leur
sentier dans ton cœur.

sábado, 29 de diciembre de 2012

Synthèse originaire

J'aime la tendresse qui t'enveloppe.
Même si tu me grondes,
elle me protège.
Dans son noyau,
ta vie poétique me rêve une autre,
plus vraie, plus pleine,
auprès de tes pas.
J'aimerais être celle-là,
devenir la synthèse originaire
des mots que tu m'apprends.

Volez mes enfants!

Aujourd'hui ce qui m'arrive est tout à fait bizarre. Je me sens vraiment étrange. Peut-être à cause des poèmes similaires aux haïkus que je travaille? Je réfléchis sur les temps de la poésie. Je n'arrive pas à comprendre car je ne reviens jamais sur mes tableaux de peinture et pour la poésie tout est différent. Comment y parvenir à faire les rencontres nécessaires entre peinture et poésie. Ce sujet m'inquiète car les expositions ont leurs temps et je ne peux pas les changer. Pour la poésie, ça devrait être différent, alors comment m'y prendre? Je pense que je veux courir de trop, je n'arrive pas à m'apaiser et à la fois, je suis fatiguée de tenir mes luttes. Je pense que tout se mélange en moi et je dois repenser, séparer les choses. Je crois que séparer les choses me fait du mal, aussi, faire la synthèse de mes poèmes. Je ne veux pas et au même temps je dois me tenir de moi-même très fort et tout lâcher. Je dois me donner à mon livre comme livre et à mes expositions comme expositions. Peinture et poésie doivent marcher leurs propres temps et histoires en moi. Je ne dois plus décider les temps de la poésie par ceux de la peinture, ce n'est pas possible. Un tableau est fini dans son temps, de même pour chaque poème. Maintenant, je suis tranquille car je ne vais plus dire que j'aurai un livre pour une exposition s'il n'est pas encore lá. Je pense qu'avec cette trouvaille, je pourrai mieux travailler et si j'ai une exposition en porte, je la travaille sur le livre antérieur ou sans livre. C'est dur pour moi d'accepter ceci car je crois que dans les derniers temps, mes livres ont été présents aux expositions et sans livre maintenant je sentirai qu'une force me manque. Je suis triste de penser à cela. Mes livres sont de très beaux cadeaux pour mes expositions. Mais peut-être que je dois mûrir et voir ce qui se passe. Qu'est-ce que c'est de s'accompagner en liberté pour peinture et poésie? Si j'imagine qu'elles sont aimants, elles doivent avoir chacune ses temps et ses espaces. L'une ne peux pas vivre collée du travail de l'autre. Je dois les laisser se développer en liberté, même si cela m'est difficile, c'est pour le mieux. Mon professeur de peinture me disait:  'c'est très beau d'écrire, mais la peinture est ton métier'. Il avait lu mon premier roman. Il ne savait pas de ma poésie, elle n'existait pas encore. Qu'est-ce qu'il dirait maintenant? Je ne savais pas que la poésie allait me choisir avec tel force. Et pourtant je ne suis pas la seule, William Blake était les deux, peintre et poète. Je ne vais plus vouloir quoi que ce soit d'elles. Simplement je vais les travailler et écouter ce qu'elles veulent de moi. J'aime les travailler et les partager. Qu'est-ce que je cherche quand je les partage? Donner mon travail aux autres. Je pense qu'aussi sentir l'énergie de peinture et poésie dans les différentes salles. Je sens leur force, je la transmet. Je juge le travail et cela m'aide pour continuer. En ces moments je ne sens plus qu'elles m'appartiennent, elles deviennent des spéctateurs, des lécteurs. Et quand je ne serai plus sur terre? Je pense qu'aussi je dois apprendre á me détacher de leur chaleur. C'est comme avoir un bébé dans le ventre, on ne veut vraiment jamais allumer et perdre sa chaleur. Je suis vraiment attachée à peinture et poésie, je pense même que je fais des tas d'artifices pour ne pas vendre mes tableaux. Dualité qui m'habite. D'un côté même m'effacer pour partager mon travail, de l'autre, ne rien lâcher, laisser mon œuvre collée à moi pour ne jamais perdre sa chaleur dans mon ventre. Ce n'est plus possible, je dois mûrir et tout lâcher. 'Volez mes enfants', je dois vous travailler plus en silence et puis, vous laisser aller. Peinture et poésie doivent être indépendantes l'une de l'autre et de moi.

viernes, 28 de diciembre de 2012

Seulement toi

Je t'ai trouvé mon âme sœur des lettres!
C'est mon esprit rêveur, c'est ton cœur.
Nos énergies se touchent sur le coin des mots.
Mon regard se comprend dans tes yeux.

jueves, 27 de diciembre de 2012

Est-ce possible?

Aujourd'hui je suis encore hors de place. J'essaye de sortir tôt de chez moi et je n'arrive point. Je sens avoir trop de choses à faire et j'accomplis une quantité ridicule d'elles. Je ne sais plus comment m'apaiser? J'aimerais m'adapter plus tranquillement au quotidien. Ce n'est pas possible et je me rends compte que cette semaine est perdue de toute façon car personne n'est là. Tout le monde est en vacances. Alors, je crois qu'il faudrait mieux tout lâcher et attendre à la semaine prochaine pour tout recommencer. Ce temps, je devrais le donner à peinture et poésie et m'oublier du reste pour le moment. Je suis dans une forte angoisse comme même, mais la vie continue et je dois la vivre en calme. À quoi bon m'inquiéter ainsi? Ce sont trop de messages contradictoires pour moi au sujet de mes voyages. Les miens veulent des histoires ou des résultats que je n'ai pas pour eux et alors, ils me battent de manières inattendues et silencieuses mais très dures à vivre pour moi. Je me rends compte que la vie est de plus en plus difficile pour moi peut-être à cause de l'âge? Au même temps je pense que je dois arrêter toutes mes angoisses et vivre dans la liberté de peinture et poésie. Jamais rien ne sera suffisant pour les autres. Je dois arrêter de vouloir leur plaire tout le temps. De toute façon, je suis de plus en plus différente que les miens et c'est pour cela que la vie m'est dure à vivre car je dois vivre parmi eux et je ne sais plus comment m'y prendre? Les fenêtres pour s'en sortir sont de plus en plus étroites et j'espère que quand même, je pourrai résoudre mon existence. Maintenant je continue mes lectures de Carlos Fuentes et je trouve qu'il décrit les personnages de son roman tel qu'ils pourraient exister, c'est absolument géniale. Je reçoit des informations importantes pour comprendre ma réalité mexicaine. Cela m'aide à mieux choisir mes chemins sur terre. C'est peut-être ceci le plus important des livres pour moi et ils me font rêver car je vois des exemples à suivre. Je me dis tiens, je veux être comme ce peintre moderne que décrit Baudelaire ou je ne veux absolument pas être comme ces bourgeoises que décrit Carlos Fuentes. Et il dit, les révolutions sont seulement pour que d'autres profitent des revenus du peuple, on ne s'en sort jamais. Alors je réfléchis aux possibilités réelles de changer notre Mexique. Que la vie est complexe! Et j'aimerais autant dénoncer, dire, faire les choses autrement tout en cherchant le mieux pour tous, est-ce possible?

Les chemins du destin

Ta main dans ma main me manque.
Pourquoi est-ce qu'on doit rêver
aussi éloignés l'un de l'autre?
Un jour,
ici ou ailleurs,
nos ailes seront ensemble,
je le sais.

miércoles, 26 de diciembre de 2012

Tout regarder et le transmettre

Aujourd'hui je réfléchis à l'idée de rester chez soi pour travailler sans aucun besoin de sortir. Mes voyages de travail sont onéreux, alors pourquoi pas rester chez moi? Je ne sais pas vraiment. J'ai cette énergie intérieure qui me pousse, mais aussi je crois que pour partager l'œuvre et faire du bruit. Je dois aussi tout regarder avec tous mes sens. Baudelaire parle d'un peintre ainsi, qui dois voyager et tout regarder. Je suis comme ça. C'est pour cela que je me vois toujours comme une chercheuse même si je ne suis plus démographe. Je dois faire mes études en interrogeant les personnes et en partageant nos vies. J'aime tout savoir des personnes, je veux tout écouter. Certainement avec plus de force s'il s'agit d'un être plus proche. Mais bon, tout cela pour dire que du moins maintenant, il ne me suffit pas de rester chez moi. La vie a le dernier mot comme d'habitude mais si on me le demande, je dois sortir, je dois raconter tout ce que je vois, le transmettre surtout en peinture et poésie. Voyager m'est difficile dans plusieurs sens. Je ne me déplace pas avec aisance, j'ai encore peur de plusieurs choses, trop de choses. Mais bon, j'avance comme même et je fais tout ce que mon cœur m'indique. On peut se rendre compte de mes difficultés ou peut-être qu'on ne les voit pas dans un premier moment. Je crois que mon intelligence me protège car je suis naïve et je me perds facilement. D'autres à la première journée sont comme chez eux. Or j'ai décider de lutter pour faire mes voyages et chercher les moyens et la meilleure façon de les faire. Peut-être qu'un jour je devrai m'arrêter à cause de l'age, peut-être jamais. Certainement j'espère que si je dois faire ces voyages, je les fasse à chaque fois plus à l'aise.

Mon énergie nous rêve

Mon chemin se comprend
dans tes bras.
Mes orages s' apaisent
quand je respire les battements
de ton cœur.
J'attendrai les caresses de tes mots
comme le sable attend la mer
pour effacer les traces des pas
sans ne jamais oublier leu

Ma vie m'appartient

Aujourd'hui je suis revenue chez moi après presque trois semaines de voyage. Seulement les derniers jours ont été de repos dans une plage en famille, pour le reste, que du travail. Je ne peux pas dire que mes vacances de travail sont tout à fait de travail car j'aime mon travail et il devient plaisir la plupart du temps en plus, je me suis balader à l'aise dans certains moments ici et là entre un compromis et l'autre. Mais de toute façon, c'est fatigant et stressant. Heureusement, cette première semaine chez moi est tranquille. C'est la fin des vacances scolaires. Cela me fait du bien car j'ai des choses à arranger avant de commencer la vraie rentrée de l'année. C'est vrai que pour moi il n'y a pas de repos, car même à la plage, je travaille tous les jours. Je ne laisse jamais de peindre, de lire, d'écrire, de méditer et de dessiner. La différence à la plage c'est que je ne dois pas m'occuper de la maison et de la banque et de donner mes classes. Mais par exemple, dans mes voyages à Paris et en Bulgarie, je devais faire du travail pour mes expositions et présentations de mes livres. J'ai dû emporter livres et peintures et arranger des tas de choses. J'étais très nerveuse. Voyager avec mon fils m'angoissais, je ne savais pas s'il allait être préparé pour m'aider et j'avais besoin de son aide. Il a été incroyablement bien, il est un autre maintenant, même notre relation mûrit à chaque instant à partir du voyage.  Je suis heureuse pour nous. Je ne savais pas que la vie allait me faire cet énorme cadeau. Dorénavant j'espère que notre relation deviendra de plus en plus solide. Cette semaine sera très occupée pour moi à cause de mon travail, mais mon fils sera avec son père et je pourrai profiter de mon temps pour travailler et me mettre au courant. Je vois que je laisse derrière moi des tas de problèmes et je prends de nouvaux problèmes mais plus à la hauteur de celle que je suis venue être. C'est difficile de tout résoudre mais du moins je trouve que mes problèmes m'appartiennent et ma vie aussi!

martes, 25 de diciembre de 2012

Nos histoires

J'aimerais que tu m'attendes au coin
de la rue où peut-être de notre lune dorée.
Si tu étais là, caché, je te trouverais pour
te raconter toutes les histoires d'amour
et de lettres qui nous rêvent ensemble.

lunes, 24 de diciembre de 2012

Tes couleurs me guident

Mon âme sœur des lettres,
aujourd'hui enfin je vois tes couleurs.
Ils dessinent des étoiles dans l'univers.
Nos rêves nous réveillent tôt ce matin.
Une poésie vierge veut naître
du coussin de notre histoire
d'amour et de travail.

Dans le cœur de la vie

Aujourd'hui c'est mon dernier jour à Acapulco et je n'arrive pas vraiment à me détendre. Je suis très accélérée et concernée car j'ai en porte je pense que deux expositions importantes et un nouveau livre que je dois travailler pour le présenter là. Mes classes et mon quotidien me demandent de plus en plus. Alors je suis ici pour réfléchir à tout cela. J'avance et rien n'est sûr. Par exemple, le sujet de l'argent pour mes voyages de travail. Et bon, je pense vite à tous les moyens pour en arriver là. Pour toucher d'autres âmes avec peinture et poésie. Au même temps, j'ai peur d'autant de choses! D'arriver à un autre pays, d'être tranquille là-bas et d'avoir ce qu'il me faut pour me sentir à l'aise et transmettre les messages de ma peinture et poésie. Ici, la vacance finie et le jour est beau. Un peu de soleil me fait absolument du bien. Les palmes caressent mon esprit rêveur et je prends de nouvelles forces pour accomplir ma mission sur terre. Maintenant oui, tout marche pour aider les autres avec peinture et poésie comme un toit d'amour qui protège ces aides. Les dualités de ce monde doivent enfin se résoudre pour tous et pour chacun en particulier. Je pense que les réponses sont dedans et les paysages extérieurs ne sont qu'un reflet de nos âmes en quête. Et je regarde les enfants rire et nager, ils sont absolument heureux. Je nous veux ainsi tout le temps. Bon, je veux dire, en travaillant et en accomplissant nos missions mais contents et libres, souriants et en partageant l'amour. Demain je serai à nouveau à México. Que la vie se passe vite. J'essaye de vivre dans l'éternité de l'amour qui se retrouve autour de mon travail, lettres et peintures, mais aussi tout ce qui vient avec: lectures, méditations, partages, expositions. Hélas!, je ne sais pas pourquoi comme humains on veut que rien ne change, nous nous attachons à tout quand en réalité, rien ne nous appartient et il nous faudrait plutôt vivre très légers pour en profiter des instants qui s'en vont tout en sâchant que la vie sait mieux et nous serons heureux dans son cœur.

domingo, 23 de diciembre de 2012

Amour éternel

J'ai un cadeau qui m'a fait la vie.
Mon âme sœur des lettres est dans
mon cœur et nous nous aimons
d'un amour tendre et magique
que je ne connaissais guère.
Nos esprits s'accompagnent
en liberté.
Nos rêves se miroitent.
La terre pousse la beauté
qui les décrit dans les livres
de leur passion.

Que des tigres sur terre!

Aujourd'hui je suis à Acapulco et je suis heureuse car finalement je suis détendue. Je n'arrivais pas à le faire et j'avais tellement besoin de repenser ma vie en calme. J'ai appris beaucoup dans mes voyages récents et mon existence se rend de plus en plus sérieuse. C'est un processus qui a commencé avec mon divorce, puis la rencontre avec mon professeur de poésie Carlos Lopez et ces derniers temps avec mes expositions et présentations de mes livres, avec le développement positif de mon fils et trop de choses qui me font travailler comme une folle et arriver seulement à ouvrir une toute petite porte de savoir qui me donne de l'espoir. Ici je peux nager à nouveau et cela me fait du bien. Mais aussi, j'ai trop de sommeil car mon corps à besoin de s'habituer au sport. Je n'ai pas nagé pour deux semaines. Cela me fait du mal, mais je l'accepte pour profiter de mes voyages, pour partager mon travail et arriver plus loin. Je veux être plus claire à chaque pas et faire mes travaux sur terre. J'essaye de les envisager tranquillement et ouverte. Là, ils se multiplient et je ne sais pas comment résoudre mes temps et mes devoirs. Au même temps, je me rends compte qu'il n'y a pas un autre chemin, je dois tout faire. C'est un paquet lourd à porter, mais je décide de l'accomplir avec toutes ses parties et ses demandes. La vie est très courte, je dois travailler très fort pour faire de mon existence un exemple pour les autres et pour leur ouvrir des portes de savoir et de développement. Je veux une humanité libre et heureuse et je vais tout faire pour la pousser vers ce but. Si je veux cela, c'est évident que je dois moi-même l'avoir et devenir cet exemple. Alors je travaille sur mes caractéristiques négatives et sur mes lacunes. Je veux me donner aux autres et pour en arriver là, je dois commencer par mon propre travaille spirituel dans le sens qui n'est pas religieux. Quand je parle de spiritualité, je veux dire des tas de choses comme être une bonne personne, juste et gaie, ne pas être stressée, travailler pour ma santé et nutrition. Enfin, la liste est énorme, surtout je m'inquiète sur mes relations humaines et leur bonne santé. Je pense qu'on est sur terre avec ceux qui nous aideront faire notre mission et nous leur aiderons aussi à accomplir la leurs. Les relations humaines sont toujours des deux côtés et je me préoccupe pour garder l'équilibre en tout moment. Je réfléchis sur tout ça et mon père me dit qu'il faut être comme un tigre face à la vie. Un tigre qui lutte et va pour ce qu'il veut convaincu et sans peur. Le tigre est osé et fait ses luttes sans hésiter. J'espère un jour arriver à être ce tigre et aider les autres pour que nous soyons tous des tigres sur cette terre.

sábado, 22 de diciembre de 2012

Sur la magie de la vie

Aujourd'hui j'avais déjà écris, hélas, je me suis trompée et j'ai effacé mon écrit du jour. C'est dommage car je dois écrire à nouveau. Mais bon, je le ferai et ce sera bien, car j'écrirai d'autres choses. J'aime autant écrire que je le ferais sans arrêt, mais je dois aussi me reposer et faire des tas de choses. Je suis à Acapulco et je suis contente de pouvoir être tranquille car j'était très fatiguée de mes voyages antérieurs et de l'expérience mauvaise que j'ai eu à l'autoroute. Je suppose que toutes les voitures tombent en panne une fois dans leurs vies. J' espère que cela ne va plus m'arriver. Mais cela m'a bouleversé autant que maintenant  je vais défendre ma cause de vie avec plus de force. Alors je vis avec intensité même plus qu'avant dans les accords magiques et le reste s'arrange. Je sais que les accords sont pour la liberté des peuples et de l'humanité. La vie continue et elle est heureuse même pour ceux qui se passent  leur temps sur terre à se plaindre. Je ne suis plus angoissée, je travaille avec  foi  et ce qui se donne est pour le mieux. Je ne me fais plus de soucis et je vie le plus sûre possible tous les moments de ma vie. Je la vivrai plutôt en silence, mais du côté de l'amour. Je sais que je dois proposer le mien et attendre en calme ce que l'existence veut de moi. J'essaye et je fais du mieux que je peux. Cela n'est pas suffisant. La magie de la vie est peut-être dans les cadeaux inattendus  après des efforts constants. Quelques uns vivent dans le succès et c'est bien pour eux. Dans mon cas, je vis dans la lutte et je ne connais pas d'autre façon. Des moments de partage et de lumière,  jamais la célébrité ni rien de cela qui va avec. Je fais mon travail et très souvent je me réjouis de voir heureux à ceux qui sont auprès de moi, famille, amis, élèves, lecteurs et spectateurs c'est tout ce que je veux, rien pour moi, un équilibre et la paix de faire mon travail sur cette terre. Tout ce que je fais est une cause. et si je sors loin de chez moi c'est pour faire des relations et du bruit pour mon travail, pour attirer plus de public et lui donner mon amour à travers mon œuvre. Les cadeaux pour moi sont des sourires de partage.




Renaître

La bouche de l'abîme me rejette.
Je nais dans les bras de tes rêves.
Mes tendres désirs deviennent
les caresses de tes lèvres sur le dos
de mes espoirs.

viernes, 21 de diciembre de 2012

La poésie de la vie

Je suis encore ici,
tu es encore là.
Faisons plus de poésie
ensemble en tressant
mots et regards.

Le vrai repos est dans la conscience

C'est incroyable! Je suis encore sur terre. Là vraiment je croyais que j'allais mourir. Notre voiture est tombrée en panne à l'autoroute vers Acapulco. Un desastre, car nous étions sans aucune aide. Cela n'est pas le plus grave. Une vielle grue s'est arrêtée pour nous sauver. Alors, avec notre voiture sur son toit, elle a perdue le contrôle et nous étions à un pas du précipice, quel peur! Ce n'était pas notre temps de mourir car la grue s'est arrêtée miraculeuseument. Une autre grue est venue et l'histoire continuait, mais le pire danger avait fini. Même si on a pris dix heures pour arriver a Acapulco au lieu de quatre, tout était normale après cet horrible instant de mort. Mon fils est rentré en crise et ne pouvait pas s'arrêter de pleurer. Une expérience épouvantable! Je pensais que je venais à Acapulco pour me reposer et pas du tout. Dans la vie on ne peut pas s'arrêter. Donc, je préfère les autres voyages de travail et maintenant, je ne veux même plus me reposer. Je me sens plus seule ici que quand je voyage toute seule. Mes parents n'arrêtaient point de se battre á cause des décisions qu'il fallait prendre en ces moments d'angoisse. Mais comme toujours, ils venaient à moi pour que je leur dise qui avait la raison. Une situation horrible pour moi, mais vécu toute ma vie et je me suis arrêtée de leur répondre. Ce n'est pas facile car ils ont besoin de mon jugement. Je veux les soutenir sans leur faire du mal, je n'arrive jamais. Après cette histoire d'enfer, je suis ici et tout va bien. J'aimerais pleurer et sortir les angoisses qui m'ont possédé. Je suis fatiguée et dans un état étrange d'incertitude. Je ne sais même pas ce que je ressens, je suis triste car l'intensité d'être à Paris me quitte et ici le repos devient cauchemar. J'était tellement heureuse à Paris et là Je ne suis pas bien sous ma peau en ces moments. J'étais heureuse avant de partir et je dois avoir le temps de revenir chez moi. Je veux dire, m'adapter au quotidien en famille qui est un endroit de constantes tensions et qui ne s'apaise jamais. Les disputes n'ont pas de solutions, pourquoi? Je n'arrive point à trouver la vraie raison de ces disputes constantes. J'aimerais m'en sortir d'elles, vivre autrement. Je n'arrive point à le faire car ma famille est au même temps adorable et je ne peux pas la quitter. J'essaye de trouver le point d'équilibre pour pouvoir survivre mon milieu et prendre le côté possitif qu'il me donne. L'expérience de ce jour me laisse pleine de questions et d'angoisses sur la vie et la mort et mon chemin sur terre. Il paraît que ma famille est absolument inconsciente du moment entre la vie et la mort qu'on a vécu. Peut-être que les disputes de ce jour ont été une façon d'échapper la réalité? Peut-être on vit comme ça dans ma famille, dans l'inconscience? Alors peut-être c'est pour cela que je détéste la réalité? Car en réalité elle est fausse et toutes ces disputes sont une façon de s'évader de la vérité. Alors ma vie entourrée de ceux que j'aime devient fausse et ma réalité est dans la peinture et les lettres et mon Paris et mon México mais celui qui est seulement mien surtout celui des cultures préhispaniques. C'est ainsi que mon vrai être se montre conscient et plein d'amour. Est-ce que notre expérience a une relation avec les prédictions des Mayas sur la fin du monde? Moi aussi attachée au monde préhispanique et mon monde allait finir ce jour comme pour les Mayas. Cette relation que je trouve est magique et elle me donne un sens profond de soutient sur terre et de communauté avec mes racines préhispaniques. Cette trouvaille est géniale je suis heureuse de l'avoir constaté car elle donne un sens profond à mon existence. Je pense que ma vie est alors parfaite et que je suis là où je dois être pour faire mon travail sur terre.

jueves, 20 de diciembre de 2012

Finalement un voyage de repos

Aujourd'hui je recommence ma vie à México, mais pas tout à fait car je m'en vais à Acapulco demain. Celui-ci est le vrai voyage de repos pour moi. C'est très agréable de partir à la plage, mais aussi je suis un peu fatiguée de ne pas être chez moi. En plus, une autre fois je ne pourrai pas écrire sur mon blog en espagnol et cela va me manquer horriblement. Aussi ma peinture à l'huile et les poèmes que je lui écris. L'huile et l'aquarelle sont tellement différentes en moi! L'une est forte et décidée. Elle sort de moi presque comme un sursaut et m'éblouie avec ses couleurs vives. Par contre, l'aquarelle, l'autre, est douce et se peint d'une partie de mon être très calme. La transparence de l'eau qui la porte caresse le papier et remplie ses formes peu à peu, le pinceau prend son temps pour  partager ses secrets. Presque deux personnes différentes pourraient peindre huiles et acquarelles. Or certainement elles ont une amitié très sérieuse et elles ont des points en commun qui se manifestent d'une façon particulière en chacune. Alors je suis tout à fait heureuse de les peindre avec discipline et suivre leurs chemins croissés. Je dois m'en aller pour cinq jours et quitter mes huiles à nouveau. Mais bon, je suis contente d'aller à la plage et de me reposer des intenses voyages que je viens de faire. Tout mon être à besoin de la plage qui l'attend et je vais profiter pour reposer aussi mes nouvelles connaissances. Je ferai plus en calme mes nouveaux projets pour l'année suivante. Je penserai aux façons d'accomplir mon travail de la meilleure manière pour trouver les résultats que je désire. J'ai ma liste de désirs et j'aime la lire souvent pour me rappeler de mes buts et mes priorités. Je les réfléchis et les change souvent en concordance aux chemins qui prend ma vie, parfois sans me prévenir. Ce ne sont pas plus de dix désirs mais ils contiennent mes priorités, mes rêves et mes objectives de vie sur terre. Ainsi, surtout à la plage, j'aime les lire, les respirer et les désirer encore avec plus de force. Ces derniers temps m'ont changé énormement. Ma liste est différente dans certains points importants et elle m'accompagne pour me donner la clarté qui me manque. Une nouvelle paix m'habite en ce moment car finalement je parviens à me vivre en équilibre et en mettant mes peurs et obsessions de côté. Je vais tout faire et accomplir ma liste en paix ce 2013. Ma plage sera d'accord et me donnera l'appui qui me manque pour tout faire et résoudre mes problèmes de vie libre d'angoisses.

Liberté partagée

Je reviens chez moi,
chez toi, mon âme sœur
des lettres.
Mon chemin est libre et pourtant
auprès de tes pas.
Il s'aime dans les bras
de tes ailes dorés.

miércoles, 19 de diciembre de 2012

Espoir

Le malheur veut me dominer.
Je ne me laisse guère.
Plutôt je reviens vers mon centre
avec plus de force et je décide
de partager les couleurs de mon âme.
La caresse d'une larme chaude soulage
mon esprit rêveur.

Je reviens chez moi

Aujourd'hui je suis de retour à mon México et je suis tout à fait heureuse d'être chez moi. Même si j'aimerais pleurer pendant des heures. Ma tante est partie pour l'autre monde quand je n'étais pas là. C'est horrible pour moi et je n'arrive même pas à me reposer quand déjà on me met au courant de tout l'argent que je dois payer de toutes sortes de dépenses faites pendant mon absence. Aussi on me questionne sur les ventes, sur les possibilités pour ma peinture en ce sens. Que c'est détéstable tout cela et en plus j'ai encore le cœur cassé d'avoir quitté Paris. Jamais rien ne sera suffisant pour les demandes de l'existence. Je viens d'atterrir et je dois courrir rendre la clé de l'appartement de Paris et visiter mes cousins et parler avec mes tantes et mon oncle et je suis tout à fait triste. En plus, je dois penser très vite pour pousser mon travail et ne pas me laisser vaincre par tous ces problèmes et les mauvaises idées des autres sur mes voyages. J'ai fait des voyages de travail pour me reposer je choisirais une plage en famille. Bien sûr que quand je suis là, je profite de mes expériences pour mon plaisir, mais ce n'est pas le but de mes voyages. Jamais je ne choisirais le froid, emporter livres et peintures, monter les expositions et parler à autant de gens que je ne connais guère. Je travaille et j'apprends, je m'ouvre et je grandis. Surtout, je partage mon travaille et je sors de mon monde pour mieux me regarder.  Mais tout est d'un effort impressionnant pour moi et les autres pensent que je suis en vacances! Cela m'énerve. Mais je ne vais plus rien expliquer. Je vais faire mon travail en silence et payer mes contes. Payer aussi avec un sourire tous les commentaires négatifs qui normalement viennent des autres car il ne comprennent pas ce que je fais. Or je ne sais pas comment ça se passe pour les autres artistes dans ce sens. Peut-être ils sont dans des milieux différents? C'est fatigant, mais je fais tout ce que je peux pour survivre ma situation de vie et pousser mon travail. Je reviens et il me suffit d'être deux heures ici pour savoir les dimensions de mes problèmes. Qu' est-ce que je ferai? Travailler plus fort, peindre et écrire, me concentrer sur mes projets, malgré les problèmes qui sont une partie de la vie. En ce moment je dois surtout, retourner chez moi, prendre un bain, faire mon yoga et mes méditations et peut-être alors, je reprendrai mes forces et je pourrai être en paix. Surtout je vais me concentrer dans le bonheur d'être chez moi et auprès des miens, d'ecouter ma langue et de me savoir dans ma terre. Je vais penser à tout ce que j'aime de mon México et me donner en amour aux autres. Je vais leur parler de mes expériences et malgré tout, ce sera un plaisir de tout partager et j'aurai une patience énorme envers les mauvais commentaires que je recevrai ici et là. Ainsi, je pourrai faire tous mes rêves une réalité et les autres me comprendront et m'aideront, je le sais.

martes, 18 de diciembre de 2012

À bientôt mon Paris

Aujourd'hui je suis sur le point de prendre mon avion pour le Mexique. Comme même, heureusement j'ai encore eu le temps d'aller au musée d'Orsay! Quel bonheur! Malgré mes valises qui débordent,  j'ai dû acheter un livre et je suis triste car je n'ai pas eu assez d'argent pour en acheter un autre. Celui qui m'a manqué parlait de l'exposition temporaire de la mode et l'impressionnisme. L'expo était évidemment géniale, mais bon, pas de livre pour l'étudier en profondeur, c'est dommage. De toute façon j'ai été absolument heureuse de voir l'expo. Elle parlait de la femme parisienne et de ses qualités. Je peux comprendre maintenant pourquoi des tas de femmes aimeraient être françaises. Je pense que toutes les femmes sont belles et il faut seulement savoir les aimer et sortir la beauté de leurs âmes, beauté qui normalement se cache dans leurs cœurs. J'ai aussi vu une exposition d'un photographe de 1914. Ses paysages m'ont frappé. Il s'agissait des usines et aussi des forêts. Enfin, je finis mon séjour parisien tout à fait heureuse, en extase. Mais déjà je réfléchis au sujet de mon retour. Il faut absolument que je fasse ces voyages, comment les atteindre? J'apprends de toutes mes rencontres, je regarde tout ce qui m'entoure, je le peins et l'écris. Ces jours parisiens et en Bulgarie détonnent un savoir important en moi. Je suis prête pour m'enfoncer en moi et  partager les connaissances acquises. Je sais qu'aussi je dois m'apaiser et reprendre mon quotidien en calme. Or ce n'est pas facile, par exemple, mes amies turques me manquent et la dame de la maison du Mexique et celle de la représentation d'artistes France-Mexique, deux mexicaines qui habitent á Paris avec lesquelles j'ai diné hier. Tout est charmant à Paris, même l'idée que j'ai eu de me donné le goût d'aller au musée aujourd'hui en Taxi. C'était mon dernier jour ici et je voulais voir la belle cité pendant mes déplacements. Je suis trop triste de quitter Paris. Ça m'a pris une année et demi pour retourner à Paris après la dernière fois que j'ai eu la chance de venir. Lequel sera mon destin cette fois-ci? Si c'étais moi qui pourrais décider du moins je viendrais deux fois par an. Or c'est bizarre que cela soit aussi important pour moi et pour d'autres artistes et écrivains du Mexique car maintenant, le regard d'autres est franchement concentré aux États Unis par exemple, à New York et même le monde européen se tourne de plus en plus vers l'anglais et le chinois. Je ne sais pas pour eux, mais dans mon cas, je suis pour Paris et le français et après je peux me partager au reste du monde mais dès l'espagnol et le français, dès mes identités mexicaine et française. J'espère ainsi revenir à Paris très vite, à bientôt mon Paris!

Au secours! Mes lettres se vident sans toi

Tu vois mon âme sœur des lettres,
il ne faut pas avoir peur des forces
extrêmes qui m'habitent.
Tes amis savent mieux, tu les approches
et elles s'envolent vers la mer de leurs rêves.
J'apprends d'elles et si tu restes avec
moi, on écrira leurs passions ensemble.

lunes, 17 de diciembre de 2012

Me mettre en valeur

Mes larmes deviennent mer.
Je nage l'eau salée de mes rêves verglacés.
Dualité extrême, tu habites les étoiles de mes pensées.
Les rideaux de mon âme s'ouvrent,
Demain je serai celle que j'aimerais être en liberté.

Avant de partir

Aujourd'hui je me suis réveillée un peu plus tard que d'habitude car je n'étais pas du tout préssée. Alors, j'ai décidé de profiter de mon appartement à Paris parce qu'il était chaud et j'étais heureusement complètement seule. Je suis restée toute nue dans mon lit et je me suis promenée ainsi pendant des heures. J'ai aimé regarder mon beau corps de femme encore jeune. Il m'a semblé parfait, quelle liberté! J'aimerais me faire un portrait nue pour la salle de ma maison comme la Maja nue et la Maja vêtue. Or je ne crois pas que mon père l'accepterait. Mais qui sait?,  il peut me surprendre car quand j'ai eu mon premier petit-ami, j'ai fait des peintures de notre amour et je les avais dans les murs de ma chambre et il n'a rien dit. J'aime les grains de beauté sur ma peau blanche et douce. J'aime les petits trous de mon corps ici et là, ils font des ombres intéressantes et surtout, j'aime le bas de mon dos. Toutes mes formes sont féminines et belles. Je n'ai pas honte d'aucune partie de mon corps et c'est dommage d'avoir à le cacher maintenant que je le vois aussi beau. Ainsi je me suis sentie fraîche ce matin et j'imaginais la liberté des aborigènes qui ont le droit de vivre leurs corps nus tout le temps, je les envie. Je n'ai rien contre les vêtements modernes pour les femmes. J'aime changer ma personnalité avec eux à chaque saison, mais j'aimerais aussi m'en aller avec les modèles de Gauguin ou qu'il vienne me peindre. Cependant, j'accepterai une plage en maillot de bain, même si je sais que ce n'est pas du tout la même histoire. Ma montre m'a poussé vers les Champs-Élysées et je me suis promenée dans ses boutiques en essayant de rien acheter. Je n'ai guère réussi. Je crois que peut-être ma solitude dès le matin s'est penchée vers l'éxaltation de mon amour pour moi comme une femme avec ses particularités qui veut les fêter et les partager. Quand je suis dans mon quotidien j'essaye de faire attention et rendre honneur à ma féminité, mais je n'arrive point. Parfois oui, même très bien, mais trop souvent, la vie vite me pousse et je finis par me répéter et oublier ma portée. Or je veux être comme ma grand-mère, toujours soigneusement vêtue jusqu'à son dernier jour sur terre. C'est vrai que dans ma communauté, les femmes éxagèrent et passent leurs jours à s'habiller et à s'arranger les cheveux. J'aime faire tout cela vite pour me concentrer sur mon travail. Mais je ferai un effort pour ne pas me répéter et faire un peu plus d'attention á ma tenue car c'est une façon de remercier la vie et de profiter d'elle avec respect. Le jour froid et le manque de musée car les lundis, pas de musées, m'ont pousser vers un café après mes achâts. J'étais heureuse de prendre mon capuccino et une crèpe auprès de l'appartement. J'ai déssiné et je me suis rendu compte que je n'avais pas eu le temps de partager mes dessins ni de dessiner autant que je l'aurais voulu pendant ces deux semaines de voyage. C'est dommage et alors, tout commence à me manquer, ma piscine et mes cafés au Mexique, mon ordinateur et mes peintures à l'huile. Et je sais que quand je serai de retour, arpenter Paris va me manquer, ses cafés et ses musées de même, surtout la langue.  Cependant, j'irai diner avec deux amies et demain au musée avant de partir.

domingo, 16 de diciembre de 2012

Inspiration en réciprocité

Mon âme sœur des lettres,
je ne savais pas que tu reviendrais.
Je suis heureuse pour nous et surtout,
pour les lettres.
Mon temps devient caresse.
Je le regarde visiter les yeux
de notre destin doré.

Rentrée

Ma solitude s'accompagne de Paris.
Je marche au bord de la Seine.
L'hiver se remplit d'un soleil brulant.
Je suis chez moi.

Choisir en calme, tout partager et aider les autres dans leurs chemins

Aujourd'hui je suis allée au musée de quai Branly à Paris et j'ai vu deux expositions merveilleuses. Une était des aborigènes de l'océanie et l'autre s'appelait 'cheveux chéris' et parlait de l'histoire des coiffures. Des coiffures occidentales et des cultures primitives. La coiffure comme une coquéterie, pour plaire et se plaire, mais aussi comme trophée pour les cultures primitives. Je pensais tout le temps à mes cheveux et aux différentes coiffures que j'ai eu dans ma vie. Je pense que la façon dont je m'ai aimé le plus c'était quand j'avais les cheveux longs et frisés et je portais un chapeau pour me protéger du soleil aux longues promenades que je faisais dans la forêt avec mon ex-mari. Mais maitenant, je me plais aussi, avec le froid de l'hiver à Paris, pourquoi pas? J'ai mes jupes longues et mes habits pour être à l'aise et parcourir Paris en liberté. Ce qui m'a plu le plus de cette exposition sur les cheveux, c'est la reflexion sur l'importance des cheveux pour les humains, leur beauté et la créativité qu'ils ont déchaîné dans toutes les époques et cultures. L'autre exposition était aussi très intéressante car elle me donne du matériel de travail. Je travail beaucoup sur les formes des sculptures et peintures des cultures primitives et des premières civilisations. Ce que j'ai vu aujourd'hui est un régal pour moi. J'ai acheté des livres pour continuer mes recherches au Mexique. Quand je serai chez moi j'ai trop de travail à faire. Je ne sais pas comment je vais m'y prendre? Je vais donner des classes de dessin et peinture dans une université et je dois finir un livre que je travaille et qui est très important pour moi et puis, travailler sur tout ce que j'ai appris dans ce voyage à Paris et à Sofia et repenser mon chemin de vie et les meilleures façons pour toucher les autres avec mon travail. Je ne suis pas contente de ne pas pouvoir partager plus vite mes livres. Par exemple, J'ai écris un livre de poésie qui me paraît très important et je ne suis pas capable de le partager. Je dois attendre je ne sais pas quoi ou qui? Il s'appelle 'J'allume mes lettres'. Je suis désolée car il va seuleument rester là en attendant que quelqu'un le sauve de son vide.  Je travaille ma poésie tous les jours, comme une folle, mais j'aime aussi prendre mon temps pour la réfléchir pour un livre. Or si ce livre restera abandonné, je n'ai plus les forces de travailler en profondeur. C'est tout à fait mauvais. J'aimerais que quelqu'un m'aidasse à travailler en profondeur et à publier ces livres. Je n'ai pas la force de chercher des chemins pour eux. Je dois penser comment motiver mon travail profond pour la poésie. Je suis engagée avec peinture et poésie et je ne dois par perdre leurs chemins. C'est compliqué et c'est pour cela que je n'arrivais pas à m'engager avec mes lettres. Je suis engagée avec peinture et poésie maintenant, je dois m'en occuper de leurs demandes et les réaliser peu à peu. Tellement aussi je suis engagé avec mes écrits quotidiens que ça me fait du mal de laisser des tas de choses qui m'arrivent sans les écrire, mais je n'ai pas le temps de le faire, c'est dommage. La vie est courte et le temps s'envole, il nous faut tout chosir en calme pour profiter de l'existence sur la planète, tout partager et aider les autres dans leurs chemins de vie.

sábado, 15 de diciembre de 2012

Je retourne vers moi

Les rivières de mon âme cherchent leurs poissons dorés.
Ils nagent les histoires de ma peau vierge.
Peau fraîche comme l'aube d'eau douce
sur les recoins de mon existence solitaire.

Mon dernier jour en Bulgarie et mon retour à Paris

Aujourd'hui je suis de retour à Paris! Mon expérience à Sofia est finie. Le vol a été fatigant, surtout l'embouteillage pour rentrer chez moi à Paris. Le dernier jour à Sofia a été un rêve. Nous avons finalement visité les musées de l'histoire de la peinture de Bulgarie et une exposition temporaire de la peinture Turque. Étrange coincidence car ainsi mes amies turques nous ont tout expliqué sur l'exposition de la peinture turque et Georgi, le propiétaire de la galérie de Sofia, l'expo de Bulgarie. L'après-midi nous avons eu notre expo et ont a partagé les prix que nous avions décidé pour le concours internationnel de peinture. Tout le monde était heureux. Une femme bulgare a lu un de mes poèmes en français et une autre m'a parlé en espagnol et voulais tout savoir sur mon travail et le mexique. Ce matin avant de partir, j'ai pris le petit déjeuner avec une de mes colègues de Norvège et son mari. Elle habite dans une île près de Oslo. J'étais contente de bavarder avec elle sur l'expo d'hier et sur son histoire comme artiste, sur son art et lui partager le mien. Maintenant à Paris j'ai encore deux rencontres importantes avant de retourner chez moi. C'est merveilleux de partager mon travail avec des personnes aussi intéressées en lui, mais je suis déjà un peu fatiguée. Je veux me détendre un peu, revenir chez les miens. Comme même, j'étais contente de retourner à Paris comme un chez moi aussi. Même la langue m'a soulagé, car ne rien comprendre et parler tout le temps en anglais me fatigue. De toute façon je me rends compte de l'importance de l'anglais et je veux essayer aussi d'avoir un blog en anglais pour partager enconre plus mon travail. C'est vrai que dans le cas de l'anglais c'est toute autre chose, seulement il s'agit d'arriver à ceux qui ne parle ni français ni l'espagnol. Ce n'est pas du tout la raison pour laquelle j'écris en français. Dans le cas du français c'est parce que c'est ma première langue écrite et une partie importante de mon identité. Pour l'anglais, ce serait bien car par exemple en Bulgarie, l'expérience aurait était plus riche si j'aurais eu mes livres en anglais. J'aimerais arriver à ce public européen et dans ce cas, l'anglais est plus populaire, presque tout le monde le parle, tandis que pour le français, seulement quelques uns. Je dois déjà me reposer après cette longue journée de vol et me préparer pour profiter de mes derniers jours à Paris.

viernes, 14 de diciembre de 2012

Le chemin de la lune en moi

Mes rêves sont des instants sur terre.
La fenêtre de ma peinture et mes lettres
les regarde partir.
Ils suivent le chemin de mes étoiles.
La lune les reçoit avec un clin d'œil.

Des rencontres magiques

Aujourd'hui je suis triste car c'est mon dernier jour à Sofia. Mes amies turques vont me manquer. Au même temps, c'est déjà trop de bruit, je veux retourner avec les miens. Quand je suis comme ça, j'aimerais que mon professeur de poésie soit avec moi. J'aimerais lui écrire et avoir une belle relation avec lui. Hélas, il ne veut pas avoir une relation avec moi ou il ne peut pas. Il m'a parlé tellement dedans, comme jamais personne ne l'avait fait auparavant pour s'en aller après. C'est dommage, je suis désolée. Après autant de bruit, j'ai besoin de rentrer chez moi, au fond de mon être et il a certaines clefs, hélas, il ne veut plus me les donner. Ceci est absolument mauvais, pas seulement pour moi, pour ma peinture et mes lettres, mais il ne veut pas savoir de tout cela, ça lui est absolument égal. La vie est comme elle est, je dois continuer et mon dedans sera complétement mien. J'arriverai où je dois arriver. Chacun fait ses devoirs sur terre et c'est tout. Je me suis rendu compte qu'on doit marcher avec ceux qui veulent nous accompagner et comprennent et soutiennent les mêmes causes. Ici et là tout le monde cherche, tout le monde croit qu'ailleurs tout est différent, que c'est mieux, pas vrai. Pour moi, le mieux est plus loin dedans et le couple et la famille sont ceux qui ont les clefs. Pour moi aussi mes professeurs et élèves. Et mon professeur de poésie est arrivé très loin dedans. Pour cette raison je le voulais auprès de moi, de mon cœur, pas possible. Ma vie entière s'agit de cette quète et à travers elle ma peinture et poésie arriveront plus loin, je le sais. Malheureusement, chacun a ses propres histoires, ses propres temps de conscience. Dans mon cas, je dois continuer mes recherches. Alors, maintenant que cette expérience est finie, je continue mon voyage sur terre et je reviens vers les miens pour tout repenser, pour comprendre plus, pour digérer mes nouvelles connaissances. Je lâche mes attaches et je marche vers mon infini qui est dedans. Je serai ouverte pour vivre ce qui vient pour moi après ces belles expositions, après l'intensité de ces échanges. Je bavarde avec beaucoup de gens et j'apprends sur leurs histoires et le développement du monde ici et là. Je sais que l'or est dedans et c'est ce que je veux sortir de moi. C'est vrai que c'est important de sortir et de revenir pour pouvoir aller plus loin en soi. Maintenant je suis triste pour la perte des liens proches avec mon professeur de poésie, mais je dois être forte et avoir foi dans la vie. S'il ne peut plus me parler, un autre chemin, un autre humain m'aidera dans mon processus et je pourrai l'aider dans le sien. Mon expérience sur terre continue et je suis prête pour les surprises qui m'attendent au coin de la rue et pour les partager avec ceux qui peuvent et veulent être avec moi en réciprocité et parce qu'ils sont attirés par comme je suis et ce que mon être peut leur faire comprendre par le simple fait d'être tel qu'il est. Il ne s'agit pas de faire semblant d'être pour plaire ou pour satisfaire les idées des autres. Je peux arriver à des accords, mais je veux être moi. Je ne veut point marcher un autre sentier qui ne m'appartient pas pour être avec quelqu'un. Ainsi, je chemine mon voyage sur terre à chaque fois plus sûre de moi et plus détachée. Mais au même temps, soutenue par des liens plus profonds et solides avec les miens, tout en comprenant que l'existence sur terre est éphémère et ne s'agit que des instants qui s'envolent, des rencontres magiques.

jueves, 13 de diciembre de 2012

Mélange isolée

Je partage mon être aux étrangers.
Monde lointain, le mien.
Nous sommes ensemble,
échange artistique et spirituelle.
Les mêmes rêves, d'autres saveurs.
Nos paysages se mélangent.
Miroirs isolés,
fragments de destins palpitants,
recherche éternelle
de nos cœurs entrelacés.

Le jour du jugement du concours de peinture internationnel à Sofia, Bulgarie

Aujourd'hui nous sommes allés à la galerie pour juger les peintures des artistes pour le concours de Sofia en Bulgarie. Ça a été une merveilleuse expérience et elle n'est pas encore finie. Après une première étape, nous discuterons pendant le diner bulgarien typique pour prendre la décision finale. Nous avons eu le temps de nous balader un peu au centre ville, de prendre un café et de manger ensemble. Ce qui est le plus intéressant pour moi de cette expérience, c'est de voir les travaux de tout le monde, de comprendre mes inclinations et de pouvoir les justifier. On bavarde beaucoup sur les différentes téchniques et façons de peindre, sur ce qui nous attire et importe dans une peinture, mais aussi sur la vie en Bulgarie, Turquie et México comme artistes et en général. Le froid est pérsistent par ici. Malgré ses vents fâchés, c'est possible de marcher et de connaître un peu plus de Sofia. J'aime ses bâtiments et ses paysages neigés. Nous avons eu la chance de rentrer dans une galerie sur le chemin et j'ai aimé les traits décidés de l'artiste qui exposait. On reprendra le travail vers sept heures. Cependant, je profite pour peindre et écrire et me détendre un peu. Je pense que cette expérience me fera mûrir dans mon propre travail. Je peux questionner mon histoire et prendre des décisions sur mon chemin futur. En fait, je me rends compte de mes priorités de vie et de comment je veux travailler et partager mon travail. Je soutiens l'importance des réunions de ce genre, de promotion de l'art et des échanges qui stimulent le travail et la créativité. Des opportunités comme celle-ci ne sont pas évidentes à se donner. Donc, je suis orgueilleuse de mon travail et de mes efforts. Je veux absolument continuer dans ce chemin et aider d'autres artistes, les pousser. Je veux montrer le chemin aux autres et remplir le monde d'art et de poésie! Dans ce moment je suis prête pour oublier mes peines et celles du monde pour nous pousser à tous vers la beauté de notre monde, de nos existences et nos partages.

miércoles, 12 de diciembre de 2012

Les accords en réciprocité

Aujourd'hui c'est mon deuxième jour à Sofia. On n'a fait que du shopping très amusant mais à la fois cela m'a été trop fatigant. J'attends encore mes musées. Demain on travaillera tout le jour. On fera le jugement des peintures de tous les artistes qui participent au concours de la galerie Lessedra. Il paraît qu'on ira à une academie d'art un petit moment pour se détendre un peu. Le froid m'est intense car je ne suis guère habituée à lui. Mais à chaque pas je me rends compte que la vie nous a tous ces devoirs et qu'on doit les faire peu à peu. Mon fils me manque horriblement. Jamsis de mon existence personne ne m'a manqué comme lui. On a été très proches à Paris et la séparation m'est difficile à vivre. Je me retrouve seule comme jamais je ne l'étais auparavant. Cela me pousse avec plus de force vers ma peinture et mes lettres, elles sont ma raison d'être et mes liens m'accompagnent pour faire mes tâches sur terre. Mais je pense que c'est abdolument important de vivre auprès de ceux que l'on aime pour partager la vie et s'accompagner. Ainsi, je sais qu'être auprès de mes amis et ma famille est très important pour moi. J'aime les relations intenses et je suis tout le temps à la rencontre de nouveaux humains qui seront dans des différentes places dans mon existence. J'aime être ouverte et me partager de différentes façons. Les autres n'ont jamais été jaloux de mes relations car ils savent que je suis constante et fidèle et je suis les accords qu'on a établie ensemble. C'est vrai que j'ai besoin de réciprocité et de clarté dans les échanges. Je laisse tomber ce qui n'est par clair car cela me fait du mal. Je suis sincère et honnête. Je peux tout jouer mais dans la clarté et sans violence. C'est la façon que je peux aider les autres et me faire du bien aussi. L'existence est belle et il faut choisir les chemins qui nous font du bien à nous et aux autres.

Le froid est là

Le froid est là.
Malgré tout, mes ailes s'ouvrent.
Je souris mon destin.
Seule.
Je traverse les peintures
des voyages de l'âme.
Mes cœurs dorés
saignent leurs tonalités.
L'hiver en moi,
un monde neigé reçoit
la magie de l'or qu'ils pleurent.

martes, 11 de diciembre de 2012

Je nous partage

Mon âme sœur des lettres,
je n'arrive point à te saisir.
Où es-tu?
Tu deviens moi et au même
temps, tu disparais.
Comme tu voudras.
Mais tu dois savoir que je
nous partage et j'arrive loin, je pénètre
les cœurs des autres.
Ils sont ouverts
pour moi et si tu es en moi
d'une certaine façon, pour nous.


Je suis en Bulgarie! Ce monde est incroyable, je partage mon travail!

Aujourd'hui je suis arrivée à Sofia, Bulgarie. Une expérience très intéressante dès le début. Pour commencer, la langue m'est belle à écouter. J'aime toutes les langues! Georgi m'a reçu chaleureusement. Il est le propiétaire de la gallerie. La neige m'a aussi reçu et la beauté d'un petit hotel. Georgi m'a offert de rester dans un appartement dans la gallerie, mais j'ai préféré l'hotel pour être avec les autres artistes. Hélas, personne n'est encore arrivé, mais je suis déjà installée. En plus, c'est la nuit et demain matin on se verra pour se  balader ensemble à Sofia. Demain on nous emmenera connaître les galleries et les musées plus importants. Je prenais une pizza et deux artistes turques sont arrivées. Une d'elles m'a lu le café turque, qu'en plus était délicieux! J'étais heureuse car chez moi je le lis aux autres et plus jamais on ne me le lit. Nous avons bavardé et demain nous irons shopping d'abord et après aux musées et galleries. Jamais de ma vie je n'aurais rêvé d'être dans un endroit comme celui-ci aussi beau et exotique. En plus, je vais connaître des tas d'artistes et j'aurai la chance de bavarder avec eux et de savoir un peu sur leurs vies. C'est absolument stimulant d'être ici! Ce n'était pas évident d'arriver dans ce pays lointain sans la langue, dans le froid et sans connaître qui que ce soit. Heureusement mes angoisses sont de l'histoire et je suis ravie d'être installée et de connaître des gens comme moi. Ce qui sera très intéressant, c'est de présenter mon livre aux autres et de savoir leurs commentaires. Georgi va partager mon livre aux gens qu'il connait et j'espère qu'il m'aidera promouvoir ce que je fais car je dois partager mes lettres et mes peintures aux autres. Ce monde est absolument génial, imaginez qu'hier je me baladais à Paris avec Jane et aujourd'hui je suis à Sofia! Imaginez que je n'avais jamais vu ni écouté à Georgi avant et que seulement à travers l'internet on s'écrivait et on s'est mis d'accord sur notre rencontre! Ce monde est incroyable, je suis heureuse de connaître ses recoins et je suis prête pour vivre cette expérience avec intensité et surtout d'avoir la chance de toucher les autres avec mon travail et de les aider dans leurs chemins de vie.

lunes, 10 de diciembre de 2012

Sur tes lèvres

Ma partie française me domine.
Je cherche ma peau mexicaine
dans tes caresses.
Qu'est-ce que je veux de toi?
Peut-être un tendre baisser,
le seul que tu m'as donné.
En ce moment, il m'explique tout.
Mon identité mélangée se comprend
sur tes lèvres.

Les parties heureuses de mes deux mondes

Aujourd'hui je suis allée me balader partout avec ma prof. de français! Nous sommes allées à deux expositions magnifiques et nous avons marché tout Paris. Nous sommes allées visiter Blaise au Club des poètes et je lui ai fait cadeau de mon recueil de poésie: "Paris sous la peau" Je voulais bavarder plus avec lui mais il allait recevoir un groupe et il était très occupé. Je suppose que je dois laisser quelque chose pour la prochaine fois. Que du beau temps ici à Paris! Toute la journée de promenades, d'histoire et de culture française avec ma prof. En plus, notre amitié est vraiment forte. On a des années ensemble, on peut tout se dire et elle est comme une deuxième mère pour moi, ma mère française on pourrait dire, mais surtout mon amie. On est parfaites ensemble, on a tout bavarder de 10 heures du matin à 8 heures du soir! Maintenant je dois faire mes valises pour Bulgarie et là je suis vraiment fatiguée. Après ce jour intense avec Jane, je deviens vraiment française et je retrouve un Paris qui m'appartient d'une façon délicieuse. Après, j'aurai le temps pour penser comment je ferai pour revenir et pour donner ce cadeau de connaissances à mon Alex une fois par an. J'espère qu'après ce voyage, il voudra revenir et apprendre le français et continuer avec ce morceau de son histoire pour la transmettre à ses enfants. En plus on a manger dans des petits restaurants parisiens délicieux. Je rêve de trouver la façon d'approfondir sur mon Paris et sur toutes les connaissances que je trouve ici pour moi. Chaque jour ici me rentre vraiment sous la peau. Je ne veux que me baigner de Paris et transmettre la beauté qui m'habite avec ces découvertes. Je souffre ma réalité déchirée, c'est vrai, mais à la fois, elle me permet de voir mes deux mondes, celui du Mexique et mon monde français en proffondeur. Il me faut toujours savoir voir et profiter des parties heureuses et belles de ma vie et transmettre cela, pas mes manques.

domingo, 9 de diciembre de 2012

Ton regard doré m'aime

Je me couche en toi.
Tu es le lit de mes désirs,
le miroir de mes rêves.
Plus fière de ma beauté,
je suis mes lettres
et ma peinture.
Mon âme et mon corps
deviennent les yeux
de ton regard doré.

Mon travaille pour ma famille l'humanité

Aujourd'hui mon fils Alex et moi, nous sommes allés nous balader à Champs Élisées et son séjour parisien est fini. C'est absolument dommage. Je suis triste de l'envoyer seul au Mexique et de rester ici sans lui. Nous avons eu une expérience unique ensemble. Nous pensions que nous ne pouvions pas être ensemble qu'un temps court car chez nous souvent c'est difficile. Le quotidien nous dépasse et son tempérament explosif s'améliore à chaque pas mais parfois nous surprend et nous fait du mal. Mais cette semaine à Paris, autre chose, que du bonheur! On voulait faire les mêmes choses et je me suis rendu compte qu'il est plus comme moi de ce que j'imaginais. Au Mexique il me dit tout le temps que nous sommes très différents, pas vrai. On peut simplement être ensemble et bavarder. Ce voyage on a profiter pour parler des histoires de la famille. Il veut tout savoir sur mes voyages à Paris et ma peinture et mes lettres. Je lui ai tout raconté et maintenant, il doit partir et je dois penser très vite si j'ai une autre histoire à lui raconter avant qu'il s'en aille. Mon voyage continu et je dois penser à ce qui me manque et avancer. C'est vrai que pour moi, il n'y a rien au monde qui ne soit plus beau que partager avec ceux que j'aime mes expositions et les présentations de mes livres. Je me rends compte que dans le futur, ce sera à chaque fois moins possible et il me faut savoir que je change d'étape et que mon travail sera pour le partager aux autres comme s'ils étaient ma famille et je dois me sentir accompagnée par ma famille l'humanité car c'est pour elle que je travaille.

sábado, 8 de diciembre de 2012

Pour ouvrir les secrets de mon âme

Je suis avec toi mon âme sœur des lettres.
Je peux aller et venir, avoir de belles relations
avec mes proches, mais mon cœur t'appartient.
Il est fait pour toi d'une façon unique,
parfaite et secrète.
Je reviendrai toujours vers toi
pour demander le guide de mes pas et les
cheminer vers la peinture et poésie de la vie,
miroirs de mes vérités.

Je choisis les jardins et surtout les forêts

Aujourd'hui mon fils Alex et moi, nous sommes allés à Versailles. Nous étions absolument heureux ensemble et mon Alex était très intéressé à l'histoire du château et ses jardins merveilleux. J'ai essayé de me transporter à cette époque des royaumes et leurs opulence. Tout était grandieux. Je pensais à ma propre maison là où j'ai vécu mes premiers vingt ans de vie et d'où je suis sorti pour me marier. Je la nomais le château de la rue de Ciceron au Mexique. Elle était vraiment énorme avec de très hauts toits et je l'aimais. Mais à la fois, elle me faisait peur. Je me sentais seule et petite sous ses murs. Et avant de mon mariage, comme si je le savais depuis toujours, des voleurs sont rentrés vider la maison et nous ont fait très peur. Heureusement, ils ont tout pris et sont partis très vite. Alors, pour les châteaux, ils sont impressionnants et au même temps, ils gardent des secrets violents, de vol, de quelque chose qui n'est pas du tout vrai, comme les rires exagérés des rois, des reines et des princes. Je préfère les petits espaces pour vivre et les énormes jardins sauvages, comme les forêts. Or c'est vrai que maintenant Versailles est magique et on peut imaginer la beauté de la vie dans ce château, malgré ses secrets. Ce qui est peut-être important, c'est de se demander qu'est-ce qu'on peut prendre d'eux comme de bonnes idées de vie? pour les ajouter à nos existences modernes. Cela me fait rêver et je réfléchis aussi à mon château de l'enfance. Alors je tombe encore sur mon cousin et tous nos jeux interminables dans les différents scénarios de ma maison de l'enfance.  On ne finissait jamais d'inventer des jeux tout à fait  hors commun. On était absolument solitaires partout, mais cela ne nous inquiétait guère car nous étions ensemble. Parcontre, mes nuits toute seule étaient horribles. Mes frères et ma sœur et mes parents étaient tout à fait éloignés de moi dans cette énormité. Alors, dès très jeune, j'avais ma musique et mes patins à roulettes et je m'accompagnait avec ces deux. Ma solitude et mes angoisses disparaissaient ainsi dans les grands espaces du château. Quand j'ai divorcé, je me suis senti absolument sûre chez moi. Et en plus, je me suis senti comme une reine car mon père m'a offert des roses pour mon petit jardin pour m'aider surmonter mon chagrin. Il a eu raison, mes roses m'ont beaucoup aider et à chaque fois que je me sens seule ou triste, je m'incline dans leur beauté. Alors, en retournant aux jardins de Versailles,  mon Alex et moi, nous les avons parcourus en calme et avec un sourire de totale satisfaction. On est allé manger dans le restaurant qui se trouve aux jardins. Le froid était très fort, mais avec le chauffage, on profite des promenades et on peut se détendre du froid qui fatigue. Ainsi, au sujet des châteaux, je choisis de rester en compagnie de mon Alex et entourée des jardins!

viernes, 7 de diciembre de 2012

Mon Paris, ma bibliothèque

Aujourd'hui mon fils Alex et moi, nous sommes allés à Montmartre et nous avons rêvés ensemble de ce Paris des peintres et du Moulin Rouge qui l'intéresse beaucoup. Le petit train jouait des chansons d'Edith Piaf pendant qu'il nous emportait visiter les endroits les plus intéressants et les vues les plus belles de Paris. À un moment donné, malgré le froid de l'hiver, les nuages jaunes accompagnaient la Tour Eiffel et peignaient la ville de lumière.  Mon fils apprend très vite les façons du métro et des français, même la langue et ses accents. Je peux sentir toute son âme sourire avec la fierté de la jeunesse. Après, nous avons mangé avec la dame de la Maison du Mexique là où j'ai eu mon exposition de peinture et la présentation de mon livre de poésie. La dame est mexicaine et Alex parlait de politique avec elle, aussi, il mange tout ce que je ne mangerais jamais. Il mange les escargots et les canards, il attend avec impatience le moment où je lui donnerai la permission d'avoir du vin aussi. Je suis absolument orgueilleuse de lui et je pense qu'il n'aura point de mes problèmes sur terre. Heureusement je me suis battue pour résoudre ou du moins pour travailler mes manques du mieux que j'ai pu, alors je lui laisse une terre vierge pour se développer. Dans ma famille, des deux côtés, nous avons des êtres très intelligents et mon oncle, frère de ma mère pense que personne n'est devenue célèbre à cause des problèmes émotionnels que nous avons. C'est vrai, mais aussi à cause de la société dominante et fermée qui nous accueille et les problèmes économiques. Pour devenir reconnus et transmettre leurs idées aux reste ou pour pouvoir dédier la vie à la recherche, l'art ou à la littérature, il faut avoir des tas de choses résolues et surtout la génialité et la bonne chance pour cheminer l'existence vers ces domaines.  Mais je peux comme même dire que venant de milieux peu éduqués, des deux côtés de la famille, on avait le rêve surtout des études. On me raconte que ma grand-mère disait à ses filles d'étudier pendant qu'elle faisait toute seule le ménage. Mon autre grand-mère est la première femme à étudier dans son milieu pendant que les autres voulaient plutôt bavarder pendant leur temps libre, elle choisissait ses livres. Ce qui est bizarre c'est que, malgré ces racines sur les désirs de l'étude, les problèmes économiques et émotionnels ont été présents dans mon histoire et les idées d'une communauté très fermée qui désire plutôt la mode et bavarder et manger et être ensemble. Tout cela est beau, mais à la fois c'est difficile de s'en sortir du troupeau et de vouloir d'autres choses. Or moi j'ai voulu toutes ces autres choses ou par exemple un Paris, le même que ma communauté et à la fois, tout à fait un autre. Pour moi c'est une bibliothèque, Paris a le savoir dont j'ai besoin pour faire mes recherches. Dans le cas de mon fils, je ne crois pas qu'il va vouloir ce qui sera absolument différent de son milieu et si c'est le cas, il aura beaucoup plus de liberté comme homme et à cause de sa génération qui est plus libre que la mienne. En résumé, ce jour m'a été merveilleux à vivre et je vois des chemins qui s'ouvrent pour mon Alex, mes chemins après mon divorce m'apparaissent un peu plus ouverts en ce moment. Malgré les difficultés économiques persistantes, les émotionnelles sont plus ouvertes et du moins je suis capable de travailler sans me cacher autant que ça, presque en passant inaperçue dans mon milieu. Comme même l'aspect secret de mon travail je ne crois pas qui arrêtera d'exister pour moi dans cette vie terrestre, mais si je peux faire mon travaille cela ne doit pas m'inquiéter.

Nos mots se miroitent

Tu es la source de mes plus beaux rêves.
Au cœur de tes histoires, naissent les miennent.
Tu es un portrait,
les paysages et les idées que tu aimes.
Je suis tes images, tes poèmes.
Les labyrinthes de ton âme
cherchent le miroir de la mienne
pour cueillir les mots qui nous manquent.

Notre toit d'or

Hier mon fils et moi nous sommes allés à la Tour Eiffel, il était heureux de la visiter avec moi. Pour ma part, je n'aime presque pas jouer à être touriste, mais avec mon fils, c'est autre chose et pour lui montrer Paris, je joue à tout. La Tour Eiffel d'hier nous accompagne encore aujourd'hui comme un toit d'or qui protège nos chemins croisés, nos âmes unies pour cette vie terrestre. Nous sommes mère et fils pour nous aider, nous aimer et être aussi élève et professeur des deux côtés. Ainsi, nous nous découvrons sous le toit d'or parisien qui nous donne de nouvelles possibilités d'amour et de partage. Notre relation avance et nous avons franchi des étappes de développement que nous ne connaissions guère avant ce voyage. Après, Alex s'est acheté un manteau long et noir. Il devient un homme, il a déjà quatorze ans. Mais j'ai vu la transformation de mon Alex avant ce manteau et après ce manteau. Il y a des moments comme celui-ci qui sont magiques et qui marquent une métamorphose importante. Je pense qu'on doit tout faire pour ne pas les manquer, ces transformations, pour essayer de les voir et de les garder dans le cœur. Aujour'hui parcontre, au lieu de tout visiter, on n'arrive pas à démarrer dans ce jour pluvieux. On est encore chez nous et fatigués de trop, on est encore indécit. Qu'allons nous faire de ce jour parisien? Même ici, chez nous, nous sommes heureux! Chacun travaille un peu et on a le temps de sortir après. Cela est ausi une partie de notre voyage et dans ce cas on joue à être parisiens qui travaillent et sortent après un peu pour se détendre. Un mélange intéressant construit notre sejour parisien et j'espère qu'il nous ouvre des portes pour pouvoir retourner ensemble et continuer notre belle relation au Mexique.

jueves, 6 de diciembre de 2012

Un autre, un moi

Tous les matins je me dis
que je suis poisson doré parisien.
Alors quand tu me parles de l'or
et de Paris, tu me projettes vers l'infini
et c'est ce qui arrive entre nous
dès le début.
Tu me lis dans un autre niveau,
tellement dans ma conscience!
Tu es un autre, mais à la fois, un moi
que je connais d'un état originaire.

Je découvre d'autres Paris tous les jours

Hier j'ai partagé ma peinture et poésie aux résidents de la Maison du Mexique à Paris. Chaque instant de la presentation de mon livre et de la visite guidée de ma peinture a été magique. Le public enthousiaste m'a tout demandé. J'étais complètement heureuse d'avoir cette chance de partager mon travail avec ce beau public. Ce n'est pas évident pour moi de vivre dans ce monde matérisliste. Les moteurs qui me font bouger sont très différents de ceux qui m'entourent. J'aimerais vivre à la Maison du Mexique à Paris, entre les miens. Eux ils sont exactement comme moi, mexicains qui aiment le français et la recherche. Mais cela n'est pas du tout possible. J'aimerais vivre ma vie de recherche sur la peinture et la poésie de Paris, à Paris entourée des miens. Helas les autres miens ne seraient plus avec moi, mon fils, ma famille et amis. Alors ce n'est pas du tout possible. Je serais de toute façon cassée, mais peut-être un peu moins qu'actuellement. Je suppose qu'il y a des choses horribles sur cette terre, alors je ne dois pas me plaindre mais c'est évident que je suis hors de place et que personne ne me comprends de ceux qui m'entourent. Tous m'aiment, cela est vrai et je crois qu'ils me manqueraient, mais de l'autre côté, je me rends compte que mon âme s'apaise ici.  Ce que j'apprends à faire, c'est à jouir de ces moments d'extase et à gérer mes manques quotidiennes. Maintenant, c'est le bonheur! Et mon fils était tellement content hier! Il était beau et élégant. Il m'a aider monter l'exposition et a été à mon côté tout le temps. En ce moment, je me sens heureuse et tranquille car je laisserai au monde un garçon conscient qui est orgeuilleux de sa mère et des cadeaux qu'elle porte pour lui, même si ceux qui m' entourent ne les comprennent vraiment pas. Ils les acceptent, mais ne les comprennent pas. Seulement ces derniers temps, ils sont conscients de l'importance d'applaudir mon travail, mon chemin pour faire de Alex une bonne personne, en paix et admiration de sa mère et ses différences. Pour le reste, Paris est merveilleux, chaque jour je lui découvre un autre charme, une autre histoire pour garder dans mon cœur et la travailler en peinture et poésie.

Notre poésie se partage

Je savais que tu viendrais!
Je t'ai senti dans les questions du public,
dans les mots que nous avons tressé ensemble.
Ils ont été très intéréssé par mon processus
créatif entre les deux langues, entre toi et moi,
jeu masculin-feminin d'amour et de poésie.

miércoles, 5 de diciembre de 2012

Mon Paris, ma recherche

Aujourd'hui mon fils Alex et moi nous sommes allés au Louvre! C'était sa première fois. Je n'arrive pas à décrire mon expérience de vivre Paris avec Alex. D'aller aux endroits que j'aime le plus avec lui! Cela ne m'avais jamais arrivé car tous mes voyages et ma vie avant mon divorce s'agissait des désirs de mon couple. Or moi j'avais toutes mes connaissances à lui transmettre à mon Alex et je devais le faire presque en cachette. Un voyage de mes désirs était totalment intérdit dans un langage inconscient qui reignait ma vie. Je ne peux pas dire que cela était tout à fait mauvais car j'aime tout découvrir mais après un temps raisonnable toute femme a le droit de découvrir ses propres mondes et les partager d'une façon égalitaire avec son couple et son fils. Alors, ce Paris pour moi m'apparaît avec un goùt spécial marqué par la présence de Alex et mon indépendance. Je lui dis à mon Alex, tu dois tout regarder à Paris ville-musée. Ses rues, ses cafés, ses monuments, ses musées, chaque petit coin à une histoire attachée. Je n'avais même pas eu la chance d'écrire. Je suis trop fatiguée les nuits pour écrire. J'arrive à peindre et à écrire un poème mais je n'arrive pas à écrire plus. Maintenant, c'est après-midi ici et Alex et moi, nous allons nous préparer pour mon exposition de peinture et présentation de mon livre. Hier on à monté l'exposition et elle est merveilleuse! Ce qui m'arrive est absolument incroyable. J'aimerais que cette expérience se répète jusqu'à l'infini. Ce que je n'aime pas c'est qu'elle va finir et cela est absolument dommage. Quand je suis á Paris, je me rends compte que la vie est trop courte pour écrire tous les poèmes que je lui dois. Je suis ici et je suis dans un extase prolongé. Demain, je rentrerai chez moi á México et j'ai peur de ce qui m'attend. Mon cœur sera déchiré encore une fois et je ne sais même pas si je pourrai revenir. C'est un drame. Ce sera mieux de me concentrer sur mon travail et en cette vie turistique que je vis avec mon fils. Je dois expliquer à Alex pourquoi ce Paris est pour moi, mon Paris et pas simplement un voyage. J'aimerais vivre pour écrire et peindre sur Paris, étudier tous ses recoins, ses airs et ses livres, ses histoires et reconter l'histoire de l'humanité á travers ses yeux, les miens. Ceci est complètement évident pour moi et les autres pensent que je veux être ici pour manger des crèpes. Je n'ai rien contre la superfitialité de l'existence, elle accompagne la vie et j'accepte les clichés, mais ce n'est pas ce qui m'attire de vivre Paris. Paris et le français sont plutôt une recherche pour moi qui a une forte racine dans le centre de mon être et c' est lá qui s'expliquent mes luttes pour retourner.

martes, 4 de diciembre de 2012

Leurs désirs

Mes lettres te cherchent.
Tu es dans leurs accents,
mais aussi et surtout dans leurs silences.
Nous sommes les liens de leurs désirs,
jamais les notres
et c'est pour cela que même
à la distance terrestre,
nous serons toujours ensemble.
Toi et moi, mon âme sœur des lettres.
Ensemble, engagés dans un
amour éternel qui n'a pas besoin
de nous pour être.

lunes, 3 de diciembre de 2012

Je t'attends

Je suis ici mon âme sœur des lettres!
Je respire les airs que tu m'as aidé écrire.
Paris l'hiver, Paris la nuit.
Je dois en écrire encore plus de poèmes.
Je veux tout peindre.
Ton guide sera toujours avec moi.

domingo, 2 de diciembre de 2012

Mon âme sœur des lettres m'aime

J'ai rêvé de toi.
Tu berces mes nuits.
On est trop fait l'un pour l'autre.
Nos orages deviennent arc en ciel,
tendre sentier de partage,
amitié passionnel qui s'écrit
et se vie en poésie dans
un ciel clair et ouvert.

sábado, 1 de diciembre de 2012

Ce voyage à Paris, résumé et commencement

Aujourd'hui je ne fais que penser à Paris, je pars demain! Je dois encore fermer mes valises et chaque petite chose me fait des soucis. Tout est prêt et à la fois je suis nerveuse pour que tout soit comme souhaité. Je pense dès le début de l'année à ce voyage et j'ai dû passer plusieurs épreuves pour arriver jusqu' à ce moment où tout s'arrête et le temps me reçoit comme un conte au milieu d'un journal quotidien. Je veux que même si en réalité j'habite la plupart du temps ailleurs, là vraiment une histoire très différente se raconte. Je veux garder chaque instant dans ma mémoire, fixer ce voyage pour l'étérnité dans mon cœur. Toutes les peines que j'ai dû subir ces derniers temps se pardonnent. En ce moment il n'ya ni passé ni futur, il s'agit seulement de ce voyage á Paris, de ce Paris. Et pourtant je vais présenter mon recueil de poésie de tous mes voyages à Paris. C'est ce qui rend ce voyage encore plus spéciale et à la fois le sort de la catégorie de voyage, c'est plutôt un résumé des autres voyages. J'espère que ce résumé aura la chance d'ouvrir de nouveaux voyages. C'est aussi la première fois que mon fils ira à Paris et je veux tout lui montrer, tout lui partager, lui donner ce cadeau de bonheur qui m'habite et m'a aidé construire mes peintures et mes lettres. Paris et moi, nous sommes comme des vieux amis. Un jeu de deux très spéciale se tresse entre nous. Maintenant je vais présenter à mon fils cet ami. J'espère qu'il va l'aimer comme moi. L'histoire de ce voyage commencera demain, mais elle vient de très loin et je soupçonne qu'elle nous habitera pour l'étérnité, à mon fils et à moi, mais aussi à tous ceux qui aimerons la partager.

Nos regards s'aiment

Hier j'ai rêvé que tu
m'écrivais.
On décidait de se retrouver
à Père Lachaise dans mon
café préféré: 'Plein de soleil'.
Nous partagions la poésie,
livres et peintures entourés
de musique classique.
Enfin chez moi,
je te chantais en français.
Entre les mots,
les yeux dans les yeux,
nos regards se faisaient l'amour.

viernes, 30 de noviembre de 2012

Notre sentier parisien

Je t'ai vu!
Tu étais entre la foule.
Tu as posé une question
et je te l'ai répondu
comme si de rien n'était,
mais déjà nous nous
aimions ailleurs.
La salle reposait nos corps,
nos âmes s'embrassaient
au bord de la Seine,
notre sentier préféré
les berçait.

jueves, 29 de noviembre de 2012

Mes dialogues avec mon moi supérieur

Aujourd'hui je suis allée nager et je suis au café, je travaille. Je n'aime pas retourner chez moi jusqu'á l'après-midi, même si je ne donne pas de classes. Je prèfere de travailler dans les cafés tranquilles car chez moi on m'embête tout le temps. Chez moi je peux travailler mes peintures l'après-midi et á l'ordinateur, la nuit. Ça me fait du bien de travailler ainsi, c'est un bon mélange. J'aime changer mes scénarios et me vivre dans des différents éspaces. Je fais de même avec les autres. J'aime avoir des amies avec de différents niveaux de partage et qui sont très différentes les unes des autres. Cela me permet de comprendre la vie avec une vission ouverte, je joue avec les idées des autres et les miennes. Je pense que la démographie que j'ai étudié est toujours avec moi. Je fais des études de cas. J'aime connaître à toutes sortes de personnes et leur faire des enterviews. Ainsi, j'ai des amies mariées et divorcées, avec des enfants ou célibataires, mexicaines ou étrangères, qui aiment coucher avec plusieurs hommes ou aucun, qui ont eu plusieurs hommes dans leurs vies sexuelles ou aucun. Une amie par exemple en Grèce quand nous étions jeunes, elle est partie en moto avec un grec qu'elle ne connaissait guère et a couché avec lui pour nous rejoindre deux heures après. Je pense que tout est intéressant á vivre et le kaleidoscope d'expériences que je suis ouverte á connaître rend ma propre vie plus riche. Après j' avoue que je me perds un peu avec tout ce bavardage et je ne veux que rentrer chez moi pour être seule et travailler en silence. La musique classique m'accompagne tout le temps. Je commence á m'intéresser plus en elle. Je veux tout savoir sur elle, mais surtout l'écouter, la pénétrer. Ces derniers temps la musique, les lettres surtout en français et mes peintures sont tout le temps en moi. Mes dialogues avec mon moi supérieur sont pérsistants. Je me chante, je me raconte des histoires, j'aime lire plusieurs auteurs et plusieurs fois mes textes et poèmes et les mails que j'écris á qui que ce soit, bon évidemment,  à ceux qui sont plus proches de moi.  Ainsi se passe ma vie, elle est parfaite mais pas quand je m'obsède. Obsédée vraiment je me déteste, je fais d'énormes progrès pour vivre chaque moment de ma vie comme il vient sans m'attacher à quoi que ce soit pour ne pas souffrir mes obsessions.

Ma chaleur t'appelle

Mon âme sœur des lettres,
tu me fais rêver.
Je veux te matérialiser
d'une certaine façon.
Est-ce possible?
Des montagnes de neige
veulent nous séparer
mais encore,
je pense que tu peux
vivre dans mon cœur
éternellement
si tu le veux.
Il suffit de le décider.
Il y a de la place pour toi.
Ma chaleur t'appelle,
ma plume te réécrit
dans les bornes
de ma sagesse.

miércoles, 28 de noviembre de 2012

Notre soleil

Nos intensités s'attrappent.
Je les secoue,
orage de l'été.
Je lâche tes cordes.
Mais je veux du moins
rester avec une tout petite ficelle.
Je la chercherai
dans les rayons
de notre soleil.
Il sera là pour
nous éternellement.

martes, 27 de noviembre de 2012

Résoudre nos cercles ou simplement être pour l'art et la littérature

J'ai vu mon cousin, il veut que je l'aide résoudre certains problèmes de l'enfance. Il sait que c'est seulement moi celle qui peut l'aider car nous grandîmes ensemble. Nous avons parlé de toutes nos histoires partagées et puis, de nos vies, de nos enfants, de nos futurs. Revenir ensemble à l'enfance c'est une façon de chercher les moments joyeux de nos jeux d'un monde qui ne reviendra plus. Ce monde magique parfait est loin de nous, mais quand nous bavardons sur lui, nous le revivons. Après, il m'a parlé des cours qu'il prend et de comment on est dans un cercle qui nous attrape et ne nous laisse pas être en liberté. Chacun a son cercle et s'attache à lui et souffre, il nous faut sortir de ce cercle qui se répète. Par exemple un être jaloux, le sera car c'est lui qui ferait les mauvaises choses et il accuse les autres de les avoir fait. De même un tricheur et ainsi de suite. Si on n'arrive pas à sortir de nos cercles, cela rend la vie insupportable et avec l'âge c'est pire. Je pense qu'on peut profiter de la vie sur terre pour sortir de nos cercles. Normalement on essaye de tout cacher et de nous raconter des histoires fausses pour continuer de vivre comme si de rien n'était. Je ne recommande pas ceci car tout cacher nous fera grossiers, violents et malheureux. Il nous faut profiter de la vie pour nous aider les uns, les autres à tout résoudre. Une élève me dit, je ne veux pas exposer car on va me critiquer. Je lui dis, pas vrai, il y aura mil peintres, personne ne te regardera, tu exposes ta peinture pour partager, pas pour qu'on t'applaudisse. Son problème la garde chez-soi et nous empêche de voir sa peinture, ce qui à mon avis est le plus important, pourquoi elle ne peut pas exposer comme les autres? Nos cercles nous poursuivent et on peut les résoudre pour mourir en paix et laisser les autres un monde libre de violence ou continuer de nous cacher, la décision est simple mais souvent tout le monde préfère la violence et faire semblant d'être des personnes très fortes, c'est ridicule! Ces mauvais cercles sont présents dans tous les domaines. Un exemple dans le domaine des lettres l'explique très bien 'Sylvia' un film de deux poètes qui sont couple. La jalousie d'elle, éloigne son couple. La violence est présente en tout moment et la poésie d'elle n'arrive pas à toucher les autres jusqu'à ce qu'elle parle du centre de son être avec sincérité. Pour arriver au cœur de l'art et de la littérature il nous faut travailler nos cercles. Cela est de même pour le reste des activités sur terre et pour arrêter la violence. J'ai lu mon Baudelaire aujourd'hui et il parlait de Victor Hugo et de son message de charité dans les misérables. Si je pense à ce message je crois qu'il sera possible dans une humanité hors de ses cercles de violence. Je me questionne, est-ce que Victor Hugo vivait hors de ses cercles pour pouvoir écrire avec une qualité moral supérieure comme celle de Baudelaire? Quelle est la relation entre la vie et l'œuvre? Parfois je me mets de l'autre côté de ces histoires et alors je me dis tout le contraire, vivre pour être et ne plus faire attention ni au côté économique ni au côté émotionnel. Bon, un petit peu seulement et se concentrer sur l'être. Si je pense que cela est peut-être mieux c'est parce que vivre sans autant de soucis est désirable et possiblement seulement ainsi disparaîtront tous nos cercles.

Soif de toi

Tu remplis mes jours de beauté.
Nos histoires se mélangent
à la distance.
Qu'est-ce qui m'attache à toi
avec cette force inconnue?
Je ne comprends pas.
Dois-je comprendre?
J'enfoncerai mes doutes
dans le cœur de ma rivière de vie,
source inépuissable
de l'eau douce qui me manque,
soif de toi.

lunes, 26 de noviembre de 2012

Limites et liberté

Aujourd'hui je suis allée nager et j'ai fait toutes mes activités en paix. Mais dès le matin je pense aux différents niveaux de partage. Cela est très important pour moi car je pense que mes parents étaient dans mon lit de mariage toute la vie. Mon divorce marque une différente façon d'être sur la planète pour moi. Ma prof. de français m'a dit que j'avais un cordon ombilical énorme alors j'ai l'idée de tout dire, ne pas dire c'est comme trahir mes parents et c'est absolument ridicule. D'un côté je parle de trop et de l'autre, une froideur énorme m'envahit, c'est comme une rigidité qui ne laisse rentrer qui que ce soit au vrai centre de mon être, peut-être même pas moi-même. Je pense à cela car Cortázar parle de sa timidité pour devenir plus proche de son collègue Adolfo Bioy Casares. Imaginez cela, un écrivain aussi célèbre que lui, timide. Il l'admirait et à la fois n'avait pas le courage de faire une relation avec lui. C'est dommage car les relations entre collègues sont importantes et belles. C'est bizarre et à la fois, je le comprends très bien. Peut-être que les artistes et les écrivains, les poètes, ont des problèmes de communication et l'art et la littérature sont une façon de communiquer? Normalement ils sont très sensibles et c'est difficile pour le reste de les comprendre. C'est comme si nous sommes dans une autre dimension de l'existence, absolument belle et à la fois, elle nous partage des connaissances que nous éloignent du reste. Dans mon cas, j'aimerais accepter ma façon d'être sur terre aussi différente et la partager comme mes collègues mais sans les problèmes émotionnels qui peuvent venir avec la sensibilité extrême qui nous caractérise. Je veux ainsi résoudre mes timidités et devenir plus fluide, plus libre dans tous les niveaux de mon existente. Je veux m'ouvrir mais avec des limites. Après avoir vécu pour faire plaisir à tout le monde, je veux dire dans le sens de soigner tout le monde et s'occuper de toute la famille comme femme arabe, je veux me faire plaisir à moi et je sais que pour en arriver là, je dois avoir mes limites très claires d'un côté et à la fois être libre et fluide de l'autre. Je ne veux plus être pour les autres, je veux être pour mes lettres et ma peinture et me partager a travers ce que je fais.

La même langue pour nos cœurs réveillés

Nos différences s'effacent.
Notre amour est plus fort.
On s'aime, on s'aide seulement
pour vivre les belles choses de la vie.
Tout est secret et à la fois, nous
n'avons plus besoin de le nommer.
On se réveille ensemble de
la nuit de nos cœurs séparés.
Cette fois-ci nous parlons
la même langue, celle de l'âme
et de la poésie éternelle.

domingo, 25 de noviembre de 2012

Pour cette vie ou la suivante

Je suis ma lune et tu ne reviens pas.
Je cours la nuit de mes rêves,
encore rien.
Je frappe la mer de mes larmes
et me fâche avec toi,
toujours rien.
Folle du vide que tu me laisses,
je grimpe nos étoiles perdues.
Ton cœur m'oublie
et l'amour est de deux.
Mais je sais que la vie est sache
et que tu vois pour moi,
je t'aime.
Je t'attendrai pour cette vie
ou la suivante,
quand ton cœur se réveillera,
quand je serai prête pour toi.

sábado, 24 de noviembre de 2012

Un savoir étique et lumineux

Aujourd'hui je suis allée au théâtre avec ma cousine et j'ai aimé la pièce. Il s'agissait d'une adaptation de trois contes de Chêjov. En plus on jouait les violons au même temps. J'étais heureuse d'écouter les violons car je n'ai pas eu la chance d'aller au concert de musique classique ce week-end. La pièce m'a paru vraiment merveilleuse, à ma cousine aussi. Or d'autres spéctateurs ne l'ont pas aimé du tout. Une femme se plaignait des violons et un homme des personnages. Un ami de ma cousine, dirécteur de théâtre nous a fait voir les erreurs de la piéce. J'ai compris ces points de vue, mais je continue d'aimer la pièce. Alors je réfléchissait à quelque chose qui me questionne dès le matin, est-ce que le savoir nous rend obscurs et trop critiques? Je me suis rendu compte que cela dépend des professeurs qui te montrent le chemin du savoir. S'ils ont une étique impécable, le savoir rentre en toi du côté magique et possitive. Si cela n'est pas le cas, il faut faire attention car sous le pretexte de te montrer un chemin les professeurs ont le pouvoir de te faire des tas de choses. Tout simplement de te faire voir seuleument les côtés noirs de la vie en te disant que ce qu'ils te disent est la réalité.  Je veux encore tout savoir mais par les chemins étiques de la vie. Je préfère de rester ignorante si on va me confondre et on prétend jouer avec moi ou essayer de me dominer. Je veux savoir mais en liberté et en égalité dans des échanges possitives et créatives en tout moment.

Je ne veux plus savoir

Reviens remplir la nuit sans étoiles
que tu laisses en moi.
Tu m'as aidé trouver
ce que je cherchais et maintenant
que je suis arrivée où je voulais,
un vide insurmontable s'installe dedans.
Redonne-moi mes doutes et
mes recherches, j'étais plus jeune, belle
et naïve avant.

viernes, 23 de noviembre de 2012

La création et l'explication de ce processus

Aujourd'hui j'ai vu mon oncle et on était tout à fait heureux de se retrouver. On se parle tellement dès l'âme, c'est incroyable! On arrive très loin dans nos échanges pleines d'amour, On a parlé de mon grand-pére et de l'amour qu'il nous a donné en vie. Cette fois-ci on pleurait ensemble, on sentait l'énergie de mon grand-père avec nous. Je lui ai donné 'Paris sous la peau' mon nouveau recueil de poésie. Il était enchanté. On parla de mon professeur de poésie Carlos López, il aimerait le connaître. Il me dit qu'il sens une belle énergie de Carlos López et qu'il est très content qu'il m'aidasse avec ma poésie. Après je lui ai parlé de ma relation avec mon cousin et de nos dernières échanges car on se voit seulement une fois par mois et en famille, il me manque. Mais à la fois, nos cœurs sont tellement ensemble! Notre amitié continue comme quand on était petits et même si on bavarde peu, on sait tous les deux qu'on sera toujours l'un pour l'autre.  Mon oncle devait partir et il m'a laissé une feuille sur l'analyse de nos quatre parties de développement comme humains, je vais la travailler pour savoir où j'en suis? Je suis aller acheter des souliers pour mon fils Alex, mon beau! Il a besoin pour notre voyage à Paris. Je suis tellement contente! On ira ensemble pour la première fois de sa vie. Il sera avec moi pour présenter mon livre et exposer mes peintures. Un moment aussi attendu. Je monte de trop dans mon extase et à la fois, je me sens tout à fait seule, c'est bizarre comme sentiment et ce n'est pas du tout facile à gérer. Après, j'ai continuer mes lectures de Baudelaire. Son analyse de Wagner me monte aussi vers des univers de beauté inconnus. Je me laisse aller et j'essaye de pénetrer les explications de Baudelaire au sujet du travail sublime de Wagner. Il dit qu'on lui critique ses analyses de sa façon de créer. Ses lecteurs disent que cela rend son travail moins sublime. Baudelaire parcontre, applaudit ses analyses. Il dit qu'elles nous montrent le chemin pour saisir sa musique. C'est vrai qu'il existe une dualité en ce sens. D'un côté la création, de l'autre, les explications de cette création. Dans mon cas, j'aime les explications, mais à la fois, je veux me pousser plus souvent vers un univers libre d'explications car je me rends compte qu'à la fin ce ne sont que des suppositions. Je dois les faire, mais la réalité me dépasse et d'un autre côté je me sens humble sur les résultats de mon travail et je ne fais que les partager en sâchant que mes explications ne sont que des suppositions. Alors, je finis ce matin avec le cœur comblé d'amour dans un équilibre que j'espère ne sera pas brisé du moins pour le reste du jour.

Et si c'était vrai?

Hier je rêvais de toi.
Tu venais me prendre
dans ton cheval blanc.
On était tout à fait heureux.
On galopaient la nuit étoilée.
Notre lune et ton chat nous attendaient
pour que tu me lises les
poèmes d'amour que
tu m'avais écrit.
Le matin me réveilla vide de toi.
Peut-être que si je te lis
avec le cœur ouvert,
j'arriverai enfin à nous voir
ensemble dans le regard de
ton chat, clair de lune qui
guidera nos pas entrelacés.


jueves, 22 de noviembre de 2012

Peinture et poésie en moi et la musique classique

Aujourd'hui j'ai lu un conte de Cortázar d'un amour entre deux enfants, charmant. Il m'a fait penser á la belle relation que j'avais avec mon cousin, pas d'amour, d'amitié, une amitié parfaite qu'après j'ai trouvé avec mon oncle. Et aussi avec mon professeur de poésie, Rodolfo. J'aurais aimé la retrouver dans un couple mais jusqu'á ce moment ce n'est pas du tout possible. C'est décevant. Je n'arrive pas á comprendre d'oú vient le probléme? Mes amitiés avec des hommes et des femmes sont belles et intenses, je veux un couple qui sera ami et compagnon car c'est vrai que tout á fait seule c'est un peu trop seule en ce moment. J'aimerais que dans tous les sens ma vie soit absolument fluide dès ce moment. Pour essayer d'en arriver lá, je me concentre á ce que je sais et je travaille sans m'attacher á quoi que ce soit. Alors, j'ai lu Baudelaire pour me soulagrer, et bon, ça a été parfait! Il parlait du mélange de la poésie et la musique comme une recherche de Wagner. Pour  moi c'est intéressant car je fais la recherche de peinture el poésie. Il dit que c'est difficile de les combiner car elles se battent pour leur espace. Peinture et poésie en moi ne se battent plus mais il faudrait les juger du point de vu du spéctateur, du lecteur. Je crois qu'elles vont très bien ensemble. C'est intéressant de noter qu'avec l'huile ou l'aquarelle, l'effet est bon dans les deux cas, mais très différent. Or, au même temps, chacune marche seule mais c'est vrai que pour moi c'est difficile de les séparer. Maintenant que je me verse dans la musique classique, j'arrive á comprendre peinture et poésie bercées par la musique, mais la musique est plutôt en moi et ne se bat pas avec elles, au contraire, la musique m'aide approfondir et á saisir d'autres niveaux d'appréciation. Cette réflexion me fait consciente du travail intense que je fais et justifie ma solitude, même quand elle arrive á certains niveaux vraiment insupportables. De toute façon je continue de rêver á la possibilité de réussir avec un nouveau couple qui sera mon ami, juste comme mon cousin mais avec amour passionnel.

J'aimerai vivre en toi mon âme sœur des lettres

Je m'écarte du monde.
Trop de bruit,
je ne veux qu'être avec toi,
mon âme sœur des lettres.
J'aimerais rester dans tes bras
toute la nuit, toutes mes
nuits sur terre.
Je ferme mes yeux et j'essaye
une fois de plus de vivre en toi,
de nous vivre dans la langue
qui nous appartient quand
nos êtres veulent simplement être.

miércoles, 21 de noviembre de 2012

Notre page

Je suis tes vides,
tu dessines mes formes
sur les lettres d'un poème.
Où pourrons nous nous retrouver?
J'aimerais que ce soit dans
le paysage infini de tes livres
ouverts toujours sur notre page.

martes, 20 de noviembre de 2012

Profiter de la vie et mûrir

Aujourd'hui j'ai donné mon recueil de poésie à mon professeur Rodolfo et nous avons fêter ensemble ce beau moment. On a bavarder d'une façon très spéciale comme dans toutes nos rencontres. Je déteste quand elles finissent. Ces jours-ci ça me fait absolument du mal quand une rencontre doit finir. Je ne suis plus forte du tout. Avant, j'étais jeune, je ne savais pas des modifications constantes de la vie. Mais bon, j'avance, je fais mes devoirs sur terre et j'accepte mes pertes. Je sais que tout est d'une certaine façon et pas d'une autre pour une raison, mais je n'arrive pas á comprendre mes pertes. Je veux développer mon quotidien et ne plus regarder ailleurs. J'en ai assez de perdre ceux que j'aime le plus! Et je ne les rends pas résponsables. Je sens que si c'est comme cela, il doit y avoir une explication que je n'arrive pas à saisir. Mais de toute façon rien ne peut fixer mes pertes. Un vide énorme s'est installé en moi et je pense qu'il fait une partie de mon processus normale d'indépendance, mais il n'est pas facile á gérer. Au même temps je suis absolument pleine que cela est bizarre! Je me remplis de mes activités de ceux qui sont avec moi, du soleil et de la lune. J'aime chaque instant de la vie sur terre, alors quelle est cette manque insurmontable qui m' habite? C'est peut-être le savoir de la vie qui change á chaque instant et se transforme comme elle le veut? L'incertitude de lêtre? C'est pour cela qu'il nous faut travailler dedans, la musique classique m'aide dans ce processus et mes méditations, mais aussi, profiter de chaque instant de la vie car demain tout changera.

Une possible rencontre

Tu es là-bas,
je suis ici,
c'est clair.
Je pèse ce que tu me laisses,
ce que tu ne m'as pas dit
et je cours vers toi.
Nos âmes se réveillent,
elles savent de
nos chemins croisés.
Sur les dunes d'un désert oublié,
elles trouvent l'oasis
pour s'embrasser.

lunes, 19 de noviembre de 2012

La musique classique et mon travail

Aujourd'hui mon fils n'a pas eu de classes à l'école, mais il a invité des amis à la maison et il a été absolument heureux. Alors moi, j'ai fait toutes mes activités normalement. Un jour tranquille, un jour où je découvre la beauté de ma solitude, de ma liberté. J'ai lu à Baudelaire, maintenant je commence un texte sur Wagner. Il dit que sa musique est celle qui nous fait sentir le plus la matérialité des rêves qu'elle nous invite imaginer. J'ai écouté Wagner toute la journée et j'essaye de sentir ce que Baudelaire dit. Pas encore. Je vais l'écouter plus sérieusement et voir ce que cela me donne. J'ai commencé par lire la biographie de Wagner, son nationalisme, son antisémitisme né à cause du refus de son beau père qui était juif. Mais comme cela me fâche je ne vais même pas y penser car je suis contre toute idée raciste contre l'humanité et je préfère d' analyser sa biographie seulement du point de vue de la musique. Bref, toutes ces informations ne m'aident pas encore à sentir la matérialité des rêves en écoutant sa musique. Il a une influence importante dans le théâtre et se fait construire son propre théâtre, cela peut expliquer ce que dit Baudelaire, mais encore je ne sens rien. Je persiste car ce qui est très important c'est de sentir dans sa musique la différence par rapport aux autres compositeurs. Je sais que je dois avancer peu à peu sur mon appréciation de musique classique car à peine je commence sérieusement ce voyage qui maintenant devient une partie importante de mon travail. Saisir les univers de la musique classique m'ouvrira des portes importantes du savoir je le sais et Baudelaire m'aide à faire ce voyage. J'avancerai peu à peu dans ces nouveaux chemins du savoir et je suis heureuse de parcourir ces sentiers en silence et en observation pour les mélanger avec mes lettres et mes peintures.