Grace Nehmad

lunes, 17 de diciembre de 2012

Avant de partir

Aujourd'hui je me suis réveillée un peu plus tard que d'habitude car je n'étais pas du tout préssée. Alors, j'ai décidé de profiter de mon appartement à Paris parce qu'il était chaud et j'étais heureusement complètement seule. Je suis restée toute nue dans mon lit et je me suis promenée ainsi pendant des heures. J'ai aimé regarder mon beau corps de femme encore jeune. Il m'a semblé parfait, quelle liberté! J'aimerais me faire un portrait nue pour la salle de ma maison comme la Maja nue et la Maja vêtue. Or je ne crois pas que mon père l'accepterait. Mais qui sait?,  il peut me surprendre car quand j'ai eu mon premier petit-ami, j'ai fait des peintures de notre amour et je les avais dans les murs de ma chambre et il n'a rien dit. J'aime les grains de beauté sur ma peau blanche et douce. J'aime les petits trous de mon corps ici et là, ils font des ombres intéressantes et surtout, j'aime le bas de mon dos. Toutes mes formes sont féminines et belles. Je n'ai pas honte d'aucune partie de mon corps et c'est dommage d'avoir à le cacher maintenant que je le vois aussi beau. Ainsi je me suis sentie fraîche ce matin et j'imaginais la liberté des aborigènes qui ont le droit de vivre leurs corps nus tout le temps, je les envie. Je n'ai rien contre les vêtements modernes pour les femmes. J'aime changer ma personnalité avec eux à chaque saison, mais j'aimerais aussi m'en aller avec les modèles de Gauguin ou qu'il vienne me peindre. Cependant, j'accepterai une plage en maillot de bain, même si je sais que ce n'est pas du tout la même histoire. Ma montre m'a poussé vers les Champs-Élysées et je me suis promenée dans ses boutiques en essayant de rien acheter. Je n'ai guère réussi. Je crois que peut-être ma solitude dès le matin s'est penchée vers l'éxaltation de mon amour pour moi comme une femme avec ses particularités qui veut les fêter et les partager. Quand je suis dans mon quotidien j'essaye de faire attention et rendre honneur à ma féminité, mais je n'arrive point. Parfois oui, même très bien, mais trop souvent, la vie vite me pousse et je finis par me répéter et oublier ma portée. Or je veux être comme ma grand-mère, toujours soigneusement vêtue jusqu'à son dernier jour sur terre. C'est vrai que dans ma communauté, les femmes éxagèrent et passent leurs jours à s'habiller et à s'arranger les cheveux. J'aime faire tout cela vite pour me concentrer sur mon travail. Mais je ferai un effort pour ne pas me répéter et faire un peu plus d'attention á ma tenue car c'est une façon de remercier la vie et de profiter d'elle avec respect. Le jour froid et le manque de musée car les lundis, pas de musées, m'ont pousser vers un café après mes achâts. J'étais heureuse de prendre mon capuccino et une crèpe auprès de l'appartement. J'ai déssiné et je me suis rendu compte que je n'avais pas eu le temps de partager mes dessins ni de dessiner autant que je l'aurais voulu pendant ces deux semaines de voyage. C'est dommage et alors, tout commence à me manquer, ma piscine et mes cafés au Mexique, mon ordinateur et mes peintures à l'huile. Et je sais que quand je serai de retour, arpenter Paris va me manquer, ses cafés et ses musées de même, surtout la langue.  Cependant, j'irai diner avec deux amies et demain au musée avant de partir.

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