Grace Nehmad

viernes, 7 de diciembre de 2012

Mon Paris, ma bibliothèque

Aujourd'hui mon fils Alex et moi, nous sommes allés à Montmartre et nous avons rêvés ensemble de ce Paris des peintres et du Moulin Rouge qui l'intéresse beaucoup. Le petit train jouait des chansons d'Edith Piaf pendant qu'il nous emportait visiter les endroits les plus intéressants et les vues les plus belles de Paris. À un moment donné, malgré le froid de l'hiver, les nuages jaunes accompagnaient la Tour Eiffel et peignaient la ville de lumière.  Mon fils apprend très vite les façons du métro et des français, même la langue et ses accents. Je peux sentir toute son âme sourire avec la fierté de la jeunesse. Après, nous avons mangé avec la dame de la Maison du Mexique là où j'ai eu mon exposition de peinture et la présentation de mon livre de poésie. La dame est mexicaine et Alex parlait de politique avec elle, aussi, il mange tout ce que je ne mangerais jamais. Il mange les escargots et les canards, il attend avec impatience le moment où je lui donnerai la permission d'avoir du vin aussi. Je suis absolument orgueilleuse de lui et je pense qu'il n'aura point de mes problèmes sur terre. Heureusement je me suis battue pour résoudre ou du moins pour travailler mes manques du mieux que j'ai pu, alors je lui laisse une terre vierge pour se développer. Dans ma famille, des deux côtés, nous avons des êtres très intelligents et mon oncle, frère de ma mère pense que personne n'est devenue célèbre à cause des problèmes émotionnels que nous avons. C'est vrai, mais aussi à cause de la société dominante et fermée qui nous accueille et les problèmes économiques. Pour devenir reconnus et transmettre leurs idées aux reste ou pour pouvoir dédier la vie à la recherche, l'art ou à la littérature, il faut avoir des tas de choses résolues et surtout la génialité et la bonne chance pour cheminer l'existence vers ces domaines.  Mais je peux comme même dire que venant de milieux peu éduqués, des deux côtés de la famille, on avait le rêve surtout des études. On me raconte que ma grand-mère disait à ses filles d'étudier pendant qu'elle faisait toute seule le ménage. Mon autre grand-mère est la première femme à étudier dans son milieu pendant que les autres voulaient plutôt bavarder pendant leur temps libre, elle choisissait ses livres. Ce qui est bizarre c'est que, malgré ces racines sur les désirs de l'étude, les problèmes économiques et émotionnels ont été présents dans mon histoire et les idées d'une communauté très fermée qui désire plutôt la mode et bavarder et manger et être ensemble. Tout cela est beau, mais à la fois c'est difficile de s'en sortir du troupeau et de vouloir d'autres choses. Or moi j'ai voulu toutes ces autres choses ou par exemple un Paris, le même que ma communauté et à la fois, tout à fait un autre. Pour moi c'est une bibliothèque, Paris a le savoir dont j'ai besoin pour faire mes recherches. Dans le cas de mon fils, je ne crois pas qu'il va vouloir ce qui sera absolument différent de son milieu et si c'est le cas, il aura beaucoup plus de liberté comme homme et à cause de sa génération qui est plus libre que la mienne. En résumé, ce jour m'a été merveilleux à vivre et je vois des chemins qui s'ouvrent pour mon Alex, mes chemins après mon divorce m'apparaissent un peu plus ouverts en ce moment. Malgré les difficultés économiques persistantes, les émotionnelles sont plus ouvertes et du moins je suis capable de travailler sans me cacher autant que ça, presque en passant inaperçue dans mon milieu. Comme même l'aspect secret de mon travail je ne crois pas qui arrêtera d'exister pour moi dans cette vie terrestre, mais si je peux faire mon travaille cela ne doit pas m'inquiéter.

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