Grace Nehmad

martes, 27 de noviembre de 2012

Résoudre nos cercles ou simplement être pour l'art et la littérature

J'ai vu mon cousin, il veut que je l'aide résoudre certains problèmes de l'enfance. Il sait que c'est seulement moi celle qui peut l'aider car nous grandîmes ensemble. Nous avons parlé de toutes nos histoires partagées et puis, de nos vies, de nos enfants, de nos futurs. Revenir ensemble à l'enfance c'est une façon de chercher les moments joyeux de nos jeux d'un monde qui ne reviendra plus. Ce monde magique parfait est loin de nous, mais quand nous bavardons sur lui, nous le revivons. Après, il m'a parlé des cours qu'il prend et de comment on est dans un cercle qui nous attrape et ne nous laisse pas être en liberté. Chacun a son cercle et s'attache à lui et souffre, il nous faut sortir de ce cercle qui se répète. Par exemple un être jaloux, le sera car c'est lui qui ferait les mauvaises choses et il accuse les autres de les avoir fait. De même un tricheur et ainsi de suite. Si on n'arrive pas à sortir de nos cercles, cela rend la vie insupportable et avec l'âge c'est pire. Je pense qu'on peut profiter de la vie sur terre pour sortir de nos cercles. Normalement on essaye de tout cacher et de nous raconter des histoires fausses pour continuer de vivre comme si de rien n'était. Je ne recommande pas ceci car tout cacher nous fera grossiers, violents et malheureux. Il nous faut profiter de la vie pour nous aider les uns, les autres à tout résoudre. Une élève me dit, je ne veux pas exposer car on va me critiquer. Je lui dis, pas vrai, il y aura mil peintres, personne ne te regardera, tu exposes ta peinture pour partager, pas pour qu'on t'applaudisse. Son problème la garde chez-soi et nous empêche de voir sa peinture, ce qui à mon avis est le plus important, pourquoi elle ne peut pas exposer comme les autres? Nos cercles nous poursuivent et on peut les résoudre pour mourir en paix et laisser les autres un monde libre de violence ou continuer de nous cacher, la décision est simple mais souvent tout le monde préfère la violence et faire semblant d'être des personnes très fortes, c'est ridicule! Ces mauvais cercles sont présents dans tous les domaines. Un exemple dans le domaine des lettres l'explique très bien 'Sylvia' un film de deux poètes qui sont couple. La jalousie d'elle, éloigne son couple. La violence est présente en tout moment et la poésie d'elle n'arrive pas à toucher les autres jusqu'à ce qu'elle parle du centre de son être avec sincérité. Pour arriver au cœur de l'art et de la littérature il nous faut travailler nos cercles. Cela est de même pour le reste des activités sur terre et pour arrêter la violence. J'ai lu mon Baudelaire aujourd'hui et il parlait de Victor Hugo et de son message de charité dans les misérables. Si je pense à ce message je crois qu'il sera possible dans une humanité hors de ses cercles de violence. Je me questionne, est-ce que Victor Hugo vivait hors de ses cercles pour pouvoir écrire avec une qualité moral supérieure comme celle de Baudelaire? Quelle est la relation entre la vie et l'œuvre? Parfois je me mets de l'autre côté de ces histoires et alors je me dis tout le contraire, vivre pour être et ne plus faire attention ni au côté économique ni au côté émotionnel. Bon, un petit peu seulement et se concentrer sur l'être. Si je pense que cela est peut-être mieux c'est parce que vivre sans autant de soucis est désirable et possiblement seulement ainsi disparaîtront tous nos cercles.

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