Grace Nehmad

jueves, 25 de octubre de 2012

Mon rêve secret

Aujourd'hui je suis très contente car je crois que je laisse derrière moi des tas de problèmes. Je rentre dans une nouvelle étappe de ma vie et maintenant oui je suis absolument prête pour rendre mon œuvre complète aux autres, peinture et poésie sont en parfaite harmonie dedans, alors elles peuvent sortir sans problèmes. Hier j'avais peur de tout et je me faisais des soucis. Là maintenant j'ai tout lâché. Par exemple, on me dit que peut-être on ne pourra pas mettre les peintures dans mon livre de poésie, c'est dommage, mais ce n'est plus mon problème. Peinture et poésie sont indépendantes et ce n'est pas à moi de décider leur destin. Je rends mes cadeaux aux autres et mon devoir fini en ce moment. Si les autres s'intéressent à la peinture, à la poésie ou aux deux expressions, cela n'est plus mon boulot. Je lâche tout. Je ne peux plus faire des efforts inutiles pour quoi que ce soit. Je suis soulagée, car j'ai encore des tas de choses à resoudre, mais je les ferai du mieux que je pourrai et j'ai décidé de ne plus m'inquiéter. Je tourne mon atention vers mon travail quotidien. Ainsi, J'ai déjà fait mon sport et mes méditations du matin. Je suis allée donner ma classe de peinture et j'ai peint mon huile du jour, j'ai lu et écrit mon poème du jour. La nuit je travaillerai sur mes textes. En ce moment je révise mon livre sur ma première année de séparation. C'est un expérience intense, car je la vis à nouveau d'une certaine façon. Je me rends compte des aspects possitives que j'ai perdu. C'est comme le titre de mon premier roman qui s'appelle "perte désirée" car pour mûrir il faut perdre quelque chose toujours et on désir cela, alors on accepte les pertes et la douleur qui viennent avec l'éclosion de l'être. Je peux dire que je commence à peine l'élosion d'un processus qui a commencé ça fait du moins cinq ans et peut-être encore avant, vers mes années de jeunesse. Tout mon être n'est plus qu'un seule mot: amour. Je veux rendre l'amour qui est dedans, je suis libre des violences qui m'encageaient. J'ai lu à Cortázar aujourd'hui et il raconte l'histoire d'une femme qui écrit un texte pour un sculpteur. Sur le chemin de retour chez elle, elle trouve une fille qui pleure et lui dit que son père lui fait des choses à sa mère. Quand elle va chez elle pour l'aider, elle trouve que le père brûle le corps nue de sa mère avec une cigarette et elle bat le père pour sauver la mère. Cette histoire me frappe car la violence est autour de nous au coin de la rue. Nous vivons ce monde violent comme si de rien n'était, est-ce qu'on peut changer quoi que ce soit? La réponse est en chacun et j'espère que les décisions de chaque être humain pourrons aider résoudre toutes sortes de violences et de manques. Moi certainement j'espère aider un peu en remplissant ce monde de peinture et de poésie. Ce monsieur au lieu de brûler sa femme pourrait écrire un poème ou faire un tableau. Je sais que c'est ridicule aujourd'hui, peut-être demain, c'est mon rêve secret.

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