Grace Nehmad

martes, 23 de octubre de 2012

Ma sculpture veut être un chat

Aujourd´hui je veux vous parler de ma sculpture du week-end. J´ai abandonné la sculpture car la parole lui a volé sa place. Je n´avais plus le temps de faire mes peintures, mes poèmes et écrits et mes sculptures. J´ai lu un texte de Baudelaire qui parlait d´une exposition de sculpture et j´ai décidé d´en faire une. La sensation a été merveilleuse et peut-être maintenant je pourrai me donner la permission de faire une de temps en temps. Je suis trop rigide avec mon boulot. Je travaillle avec une discipline exagérée et c´est pour cela que j´ai décidé de ne plus faire des sculptures, ce n´était pas sérieux d´en faire une par-ci et une autre par-là. Je ne suis pas capable de travailler ainsi. Mais maintenant que je suis plus mûre peut-être que je pourrai le faire. La recréation existe, mais pas pour moi. Les cafés sont pour travailler, tout est un motif pour réfléchir. Les week-ends sont pour aller aux musées et aux concerts. Même si je vois un ami, c´est pour travailler sur nos âmes. De l´autre côté, je suis tout à fait libre. Je fais moi-même mes horaires et je décide tout sur mon travail. Je décide mes projets et mes sujets de travail. C´est pour cela que je me questionne encore plus tout ce que je fais car j´ai ma liberté en ce sens. Alors, le contraire arrive, je décide tout à l´avance, quoi et quand manger, comment marcher et de quel côté me lever du lit. C´est comme même un peu excessif, où est ma liberté dans ces structures que je m´impose moi-même? Je pense que je dois travailler sur ma rigidité. Ce qui est bien fait c´est que comme je me sais exagérée, je fais du sport el de la méditation et dans chaque activité que je fais, je me laisse rêver, j´oublie le temps et l´espace, je joue. En revenant sur ma sculpture, cette partie de moi me manquait. Je pleurais tout en la faisant, mais aussi, une joie énorme m´envahissait. J´ai eu la chance de sentir ses formes surgir de l´abîme et à nouveau j´étais éblouie par les sensations et les résultats. Cela me fait encore plus de mal car je me sens résponsable, je dois la partager. Mais je ne peux plus, déjà la peinture et la poésie sont avec moi, mes enfants, je dois les pousser. Je ferai de la sculpture une sorte de chât, un ami, une compagnie très indépendante qui va et viens sans éxigences, bon peut-être seulement un endroit pour se reposer et un peu de nourriture. Cette partie de moi pourrait être un petit secret qui m´aiderait à surmonter toutes les étappes de ma vie. Je ne sais pas ce que je ferai avec mon chat-sculpture, ce week-end m´ouvre la possibilité de penser si j´aimerais l´adopter.

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