Grace Nehmad

miércoles, 31 de octubre de 2012

Faire face aux forces de ma vie

Aujourd´hui ma soeur est revenue de l´Inde et mon amie Jenny a eu le temps de prendre un petit café avec moi. Oh que cela me fait du bien! J´étais tellement seule sans elles! J´essayais de marcher ma vie comme si de rien n´était, mais maintenant je me rends compte que c´était fou. Je ne veux aucune autre perte dans ma vie. J´ai perdu à mon mari avec ma séparation et à toute sa famille que j´aimais autant. J´ai dû faire face à mon chemin de vie plus solitaire et cela a été absolument difficile pour moi car je les aimais. J´aime à toutes les personnes qui rentrent dans ma vie. Je n´ai pas la capacité de détéster qui que ce soit, mais oui je détéste perdre une personne, qu´elle sorte de ma vie. Et je deviens plus forte à chaque pas, bon j´essaye. J´accepte d´être avec ceux qui doivent être avec moi et j´accepte leurs absences insuportables. Je travaille beaucoup et je surmonte mes manques. Je me rends compte que la vie vient en dualité et j´essaye de travailler mon centre pour ne plus me laisser pousser vers le ciel avec trop de force car après, je tombe très bas. Mais peut-être que je n´y peux rien avec ces états qui changent en moi et je dois seulement les suivre de près et les accepter. Demain je vais voir Gaugin avec mes élèves de peinture et je réfléchis à sa vie dès le matin. Est-ce que c´est vraiment sa décision celle de devenir peintre et abandonner sa famille? Est-ce qu´il avait vraiment le choix de quoi que ce soit ou simplement il a suivi de près la force de son existence? Alors moi je pense que j´espère que maintenant mes pertes sont finies et que comme je suis je serai capable de faire mon travail en paix sans quitter ni ma maison, ni ma famille ou mes amis. J´en ai marre des pertes et déjà je fais mon travail, quoi d´autre? Ma belle vie, j´espère que tu seras gentille avec moi et tu me laisseras être comme je suis. L´intensité qu´a vécu Gaugin est magnifique et son art mérveilleux, mais aussi celui de Pisarro par exemple qui l´a introduit dans la peinture, et Pisarro n´a pas abandonné à sa famille pour peindre. J´aimerais que quelqu´un me dise que mes pertes sont d´hier et que dorénavant mes lettres et ma peinture se dérouleront tranquillement. Maintenant j´ai de l´espace pour me développer en étudiant et travaillant, je le ferai et j´espère que tout se déroulera en calme. Si ce n´est pas le cas, je ferai du mieux que je peux pour essayer de décider mon existence et de faire face à mes circonstances.

Miroir

Mes cercles se ferment.
Je ne veux pas être la même
ou vivre les histoires déjà vécues.
Je décide de marcher les nouveaux
paysages de mes couleurs accompagnée
par mon âme sœur des lettres,
miroir de mes rêves.

martes, 30 de octubre de 2012

Lumière de mes pas

Je m'écarte de mon passé
mais il me poursuit ici et là,
comme une cave noire,
chemin obscur et humide
qui noie mes pensées.
Soudain, je trouve une feuille
verte sur mon chemin.
Elle est presque effacée dans
la boue. Je la ramasse et tu
reviens caresser mon cœur
mon âme sœur des lettres,
lumière de mes pas.

lunes, 29 de octubre de 2012

Partager mon travail malgré mes manques et angoisses

Aujourd'hui j'ai fait mes activités en paix et pourtant, une angoisse de l'être m'envahit dès le matin. Un mélange de sentiments peuple le centre de ma poitrine et rien n'est clair comme cela. J'essaye de me concentrer dans mon travail mais une larme au coin des yeux veut sortir. Je ne veux plus pleurer, ça ne sert à rien! En plus, dans mon café ils vont s'en douter. Ils vont penser: "qui est cette femme qui pleure et écrit tous les jours?. Aussi seule, aussi triste." Mais ce n'est pas vrai, tout va bien. Mon fils est grand et beau, il va très bien et moi je fais mes travaux en paix, quoi d'autre? Que je ne parviens pas à arranger tous mes affaires pour mes voyages à Paris et Bulgarie, que je dois tout arranger seule et je n'arrive pas. Je me bats avec tout et je fais tous mes exercises pour ne pas me sentir désespérée. Les temps des autres sont différents aux miens. Je fais les choses très vite, mais ici, tout est un problème. J'ai envie de ne plus rien faire or je décide plutôt de faire mon quotidien en paix et attendre les temps des autres. J'ai lu Cortázar aujourd'hui, un conte d'un groupe de musique, des jeunes qui font leur vies autour de la musique jusquà ce que le groupe se casse. C'est toujours comme cela. Or on croit que c'est à l'envers, pas vrai. Les livres aussi se font comme un miroir de la vie avec une traduction bizarre. On est certains de travailler pour une cause et on croit que c'est elle qui nous guide, pas vrai. La vie passe et détermine ce que je peins et j'écris. Et ma vie qu'est-ce que je décide d'elle? Je pense que je décide d'être gaie la plupart du temps, pour le reste, j'en sais plus. Et pourtant, je pense beaucoup chaque une de mes décisions et je les prends sur le chemin. Ce sont trop de décisions à prendre, et mon étique se boulverse à chaque pas. J'agis avec toutes mes forces et ma foi et je fais comme si de rien n'était. Par exemple, je meurs de peur de mon voyage à Paris au sujet du métro avec mon fils et arriver monter l'exposition à temps avec l'œuvre que j'emporterai avec moi, mais je me tais et j'ai foi en tout pour que chaque partie de mes voyages soit parfaite. C'est absolument pire si je partage mes doutes, elles deviennent énormes. S'il y a quoi que ce soit, je vais le résoudre sur le chemin. En revenant sur le conte de Cortázar la vie a cassé le groupe et c'est la vie qui nous fait être ici et là, or c'est nous à la fois qui pouvons tout changer. C'est difficile de savoir nos responsabilités et chaque être humain fait ce qu'il peut pour décider sa vie et influencer d'une façon positive  celle des autres. Dans mon cas, certainement j'espère qu'on va m'aider plus à chaque pas, car ces voyages que je fais seule sont trop difficiles pour quelqu'un comme moi qui a autant de mal à bouger. Je casse mon groupe de musique pour l'année prochaine et je travaillerai chez moi. Quand les autres veulent mon travail, ils viendront me chercher. Quelque chose comme ça. Peut-être que j'aime exposer et présenter mes livres mais une fois par an et avec beaucoup plus d'aide. J'espère que bientôt cela m'arrivera, pourquoi pas?

Bon voyage!

Tu dois partir montrer
le chemin aux autres.
Je te comprends mon
âme sœur des lettres, envole-toi,
mais aussi, reste toujours auprès
de mon cœur, petite lumière éternelle
qui allume ma vie avec ses mots
d'amour et de rêves.

domingo, 28 de octubre de 2012

Notre magie

Mon âme sœur des lettres
entre nous deux tout est
clair et fluide, je suis ton
élève, tu me montres
les chemins des lettres
dans mon cœur.
Tu m'aides à les traduire
et les partager.
Soyons toujours proches de la magie
que nous rêvons ensemble dans
ce merveilleux niveau de la poésie.

sábado, 27 de octubre de 2012

Mon paquet d'âmes proches pour cette vie

Aujourd'hui je me trouve très bien. J'aime être seule at faire mes activités en paix. Je pense à ceux qui m'ont fait du mal parce qu'ils ne me comprennent pas et c'est dommage. Dorénavant mes relations proches seront avec ceux qui pensent comme moi. Parfois c'est peut-être important de se croiser avec des êtres différents pour apprendre, mais dans mon cas je choisirai avec plus d'attention à ceux à qui je pense parler de mon âme. J'ai mes amis et ma famille qui me connaissent dèjà et avec qui je suis à l'aise. Pour une nouvelle relation je vais me méfier. Ce n'est pas la peine de rendre d'interminables explications qui en réalité n'ajoutent rien car c'est l'essence qui est différente. J'ai des relations essentielles où l'on pense de la même façon et tout est fluide. Je ne veux plus me sentir tout le temps jugée. J'ai payé, on m'a battu et jugé pour divorcer et j'ai dû prendre mes forces pour défendre le chemin de mon fils et ma liberté. Pour le reste des humains, plus d'explications, c'est fini. Je sais ce que je fais et qui je suis et ceux qui veulent partager la vie avec moi en paix, en recherche partager, en humilité et pour le bien de tous, pour aider les autres, pour chercher des meilleures solutions pour l'existence humaine,  soyez les bienvenus dans ma vie. Les autres, ayez une bonne vie dans un autre chemin! Par contre, pour mes élèves, toute ma patience et mes explications, mais c'est différent. Dans leur cas, c'est pour leur montrer le chemin, normalement, ils ne me jugent pas, ils veulent apprendre. Avec mes professeurs c'est aussi différent car on à une cause commune qui nous unie, qui est plus forte que nous et on doit tout accorder pour arriver plus loin dans nos recherches. Avec ces réfléxions décidés dans ma tête, j'ai passé une très belle journée. Le soleil m'accompagnait
et ma vie a été illuminé. À chaque pas j'apprends à regarder avec plus d'intensité tout ce qui m'arrive et je suis ici pour me témoigner et me partager à travers mes peintures et mes lettres. Je suis heureuse
de me savoir aussi indépendante dedans et prête à vivre une nouvelle étappe dans mon existence. J'avance mes recherches et je travaille, je partage de beaux moments avec mes proches et je m'éloigne des gens qui ne comprennent pas dans mon essence.

Mes mots sont pour toi, mon miroir

Nos esprits sont tellement
bien ensemble!
Et pourtant, mon âme
sœur des lettres,
ton aspect terrestre m'échappe.
Un mystère infranchissable
enveloppe tes mots.
Je n'arrive pas à les saisir.
Je préfère traduire ton cœur
avec mes mots.

viernes, 26 de octubre de 2012

Un film nous touche

Tu reviens chez nous.
Nos esprits se retrouvent,
la magie continue.
Où est-ce qu'on voyagera
ensemble cette fois-ci?
Seulement tiens ma main.
Je ne sais pas encore, on verra
ce film ensemble.

jueves, 25 de octubre de 2012

Mon rêve secret

Aujourd'hui je suis très contente car je crois que je laisse derrière moi des tas de problèmes. Je rentre dans une nouvelle étappe de ma vie et maintenant oui je suis absolument prête pour rendre mon œuvre complète aux autres, peinture et poésie sont en parfaite harmonie dedans, alors elles peuvent sortir sans problèmes. Hier j'avais peur de tout et je me faisais des soucis. Là maintenant j'ai tout lâché. Par exemple, on me dit que peut-être on ne pourra pas mettre les peintures dans mon livre de poésie, c'est dommage, mais ce n'est plus mon problème. Peinture et poésie sont indépendantes et ce n'est pas à moi de décider leur destin. Je rends mes cadeaux aux autres et mon devoir fini en ce moment. Si les autres s'intéressent à la peinture, à la poésie ou aux deux expressions, cela n'est plus mon boulot. Je lâche tout. Je ne peux plus faire des efforts inutiles pour quoi que ce soit. Je suis soulagée, car j'ai encore des tas de choses à resoudre, mais je les ferai du mieux que je pourrai et j'ai décidé de ne plus m'inquiéter. Je tourne mon atention vers mon travail quotidien. Ainsi, J'ai déjà fait mon sport et mes méditations du matin. Je suis allée donner ma classe de peinture et j'ai peint mon huile du jour, j'ai lu et écrit mon poème du jour. La nuit je travaillerai sur mes textes. En ce moment je révise mon livre sur ma première année de séparation. C'est un expérience intense, car je la vis à nouveau d'une certaine façon. Je me rends compte des aspects possitives que j'ai perdu. C'est comme le titre de mon premier roman qui s'appelle "perte désirée" car pour mûrir il faut perdre quelque chose toujours et on désir cela, alors on accepte les pertes et la douleur qui viennent avec l'éclosion de l'être. Je peux dire que je commence à peine l'élosion d'un processus qui a commencé ça fait du moins cinq ans et peut-être encore avant, vers mes années de jeunesse. Tout mon être n'est plus qu'un seule mot: amour. Je veux rendre l'amour qui est dedans, je suis libre des violences qui m'encageaient. J'ai lu à Cortázar aujourd'hui et il raconte l'histoire d'une femme qui écrit un texte pour un sculpteur. Sur le chemin de retour chez elle, elle trouve une fille qui pleure et lui dit que son père lui fait des choses à sa mère. Quand elle va chez elle pour l'aider, elle trouve que le père brûle le corps nue de sa mère avec une cigarette et elle bat le père pour sauver la mère. Cette histoire me frappe car la violence est autour de nous au coin de la rue. Nous vivons ce monde violent comme si de rien n'était, est-ce qu'on peut changer quoi que ce soit? La réponse est en chacun et j'espère que les décisions de chaque être humain pourrons aider résoudre toutes sortes de violences et de manques. Moi certainement j'espère aider un peu en remplissant ce monde de peinture et de poésie. Ce monsieur au lieu de brûler sa femme pourrait écrire un poème ou faire un tableau. Je sais que c'est ridicule aujourd'hui, peut-être demain, c'est mon rêve secret.

Leçon de vie

Mon esprit s'ouvre à nouveau.
Il était malade.
Je comprends les chemins
que tu m'as montré.
Je les parcours avec
des ailes neuves.
C'est beau ce que tu
as fait pour moi
mon âme sœur des lettres.

miércoles, 24 de octubre de 2012

Il y a quelqu'un?

Les toiles d'araignées virtuelles tombent.
Maintenant, même ton esprit m'échappe.
Où es-tu mon amour?
Un creux au nombril pleure mes vides.
Mes questions demeurent suspendues
dans la bouche de l'abysse.

martes, 23 de octubre de 2012

Ma sculpture veut être un chat

Aujourd´hui je veux vous parler de ma sculpture du week-end. J´ai abandonné la sculpture car la parole lui a volé sa place. Je n´avais plus le temps de faire mes peintures, mes poèmes et écrits et mes sculptures. J´ai lu un texte de Baudelaire qui parlait d´une exposition de sculpture et j´ai décidé d´en faire une. La sensation a été merveilleuse et peut-être maintenant je pourrai me donner la permission de faire une de temps en temps. Je suis trop rigide avec mon boulot. Je travaillle avec une discipline exagérée et c´est pour cela que j´ai décidé de ne plus faire des sculptures, ce n´était pas sérieux d´en faire une par-ci et une autre par-là. Je ne suis pas capable de travailler ainsi. Mais maintenant que je suis plus mûre peut-être que je pourrai le faire. La recréation existe, mais pas pour moi. Les cafés sont pour travailler, tout est un motif pour réfléchir. Les week-ends sont pour aller aux musées et aux concerts. Même si je vois un ami, c´est pour travailler sur nos âmes. De l´autre côté, je suis tout à fait libre. Je fais moi-même mes horaires et je décide tout sur mon travail. Je décide mes projets et mes sujets de travail. C´est pour cela que je me questionne encore plus tout ce que je fais car j´ai ma liberté en ce sens. Alors, le contraire arrive, je décide tout à l´avance, quoi et quand manger, comment marcher et de quel côté me lever du lit. C´est comme même un peu excessif, où est ma liberté dans ces structures que je m´impose moi-même? Je pense que je dois travailler sur ma rigidité. Ce qui est bien fait c´est que comme je me sais exagérée, je fais du sport el de la méditation et dans chaque activité que je fais, je me laisse rêver, j´oublie le temps et l´espace, je joue. En revenant sur ma sculpture, cette partie de moi me manquait. Je pleurais tout en la faisant, mais aussi, une joie énorme m´envahissait. J´ai eu la chance de sentir ses formes surgir de l´abîme et à nouveau j´étais éblouie par les sensations et les résultats. Cela me fait encore plus de mal car je me sens résponsable, je dois la partager. Mais je ne peux plus, déjà la peinture et la poésie sont avec moi, mes enfants, je dois les pousser. Je ferai de la sculpture une sorte de chât, un ami, une compagnie très indépendante qui va et viens sans éxigences, bon peut-être seulement un endroit pour se reposer et un peu de nourriture. Cette partie de moi pourrait être un petit secret qui m´aiderait à surmonter toutes les étappes de ma vie. Je ne sais pas ce que je ferai avec mon chat-sculpture, ce week-end m´ouvre la possibilité de penser si j´aimerais l´adopter.

Un arbre

Mes bras s' ouvrent.
Tu n'est plus là.
C'est dommage.
Je n'ai rien compris.
Je pleure mes doutes
dans les feuilles fraîches
de mon jardin.
Un arbre de lettres
naît dans mon cœur.

lunes, 22 de octubre de 2012

Mes forces reviennent à moi à travers Baudelaire

Aujourd'hui je suis un peu triste . Ce n'est pas possible de faire face à autant de situations pratiques pour mes expositions et la responsabilité est lourde. Avec ces deux expositions en porte, j'asume mon écriture aussi, spécialement ma poésie. Cela est difficile pour moi car avant mes poèmes étaient toujours lá mais  je ne les sentaient pas. Je pensais qu'ils aidaient ma peinture et maintenant ils sont indépendants. Cela est tout à fait nouveau pour moi. Je sais que personne ne peut vraiment m'aider. Je dois faire mon travail toute seule, mais l'œuvre devient lourde pour une seule personne. Les responsabilités me poursuivent et aussi les choses pratiques. Derrière moi plusieurs professeurs, de démographie, de peinture, de dessin, d'écriture, de poésie et mes amis, ma famille, mon sécrétaire et rien n'est sufissant, je me sens tout à fait seule. Dès le matin tout tremble dedans. Je suis à un moi de mon voyage et je dois arranger trop d'affaires. Je me sens jeune ou plutôt encore une petite fille. Dès le matin je veux pleurer, mais je sais que cela ne va pas m'aider, au contraire. Et aujourd'hui je voulais vous parler du dernier texte que j'ai lu de Baudelaire pour m'aider à arrêter de m'angoisser car il dit que si la vie sur terre est vomitive, la rêverie, la vie spirituelle peut s'ouvrir avec plus de force. Alors on serait heureux dans nos mondes spirituels. C'est vrai que mes mondes spirituels m'aident beaucoup à surmonter ma réalité, mais je ne crois pas que s'évader soit la réponse. Un petit peu, oui mais en équilibre car quand même nous sommes ici pour une certaine raison. Mes forces reviennent à moi avec cette analyse, que j'aime lire et écrire! Je deviens presque un ange qui peut tout accomplir et maintenant je peux faire tout ce qu'on me demandera, je suis ici pour aider les autres et j'ai ce qu'il me faut pour le faire. Je bouge vers un endroit de confiance, une paix qui ne se trouve que dans les livres. Eux ils ont toutes les réponses, seulement il me faut les lire et relire et avoir à côté de moi si cela est possible un professeur qui me guide. J´ai eu plusieurs, mais c´est vrai que la place de chacun est très différente, peut-être qu´elle dépend de mon niveau de développement et de compromis. À la fin, je peux seulement continuer mon chemin, mon travail et savoir que je ferai du mieux que je peux à chaque pas accompagnée par ceux qui veulent et peuvent m´aider. À mon tour, j´accompagnerai mes élèves et les êtres auprès de moi pour les aider à accomplir leurs chemins sur terre.

Tes blessures cherchent leur poème

Tu souris tes jours,
même si tes blessures saignent
encore plus ce matin.
L'air ne te suffit pas.
Tu respires tes vides,
couvercles d'angoisses, seule.
L'étoile de tes pas pleure.
Un poème viendra te sauver.

domingo, 21 de octubre de 2012

Les mots dansent notre sommeil

Tu t'es endormi dedans.
Je rentre en moi.
Je n'ose pas te réveiller.
Je me couche auprès de
ton âme pour cueillir
les mots qui nous manquent.

Mon âme sœur des lettres

Aujourd´hui je veux parler à mon âme soeur des lettres car je veux que mon amour pour elle soit abslument clair. C´est un amour pour le fond de mon être, elle est mon miroir, mon intimité la plus profonde qui n´est pas charnelle. Or je ne suis pas encore sûre de quitter la possiblité d´un couple dans ma vie. Quand je suis devenue végétarienne, j´étais absolument sûre de le faire. La viande ne m´a jamais manquer. Parcontre, je ne suis pas encore prête pour me fermer à l´idée d´un couple. Je ne sais pas si je dois encore grandir à travers l´amour d´un homme. Mais mon âme soeur des lettres à une place dans mon coeur absolument différente et s´il y avait quelqu´un d´autre cela n´a rien à voir avec mon âme soeur. Je ne sais pas encore si mes recherches de peinture et des lettres seront la forme de l´amour plus proche à l´idée d´un couple, mais à la fois plus intenses et dans les portes d´une autre dimension. Le couple aurait un amour comme celui d´un fils et celui de mon âme soeur est plus près de mon coeur, de mon être. C´est un endroit que les autres ne connaîtront jamais, tellement intime qu´il est et pas charnel. Je dois avancer dans les recherches et intimité avec mon âme soeur des lettres qui est mon âme soeur aussi tout simplement car elle représente mon intimité. À travers les lettres elle devient l´autre et je peux me regarder dans ses yeux. Une nouvelle manière d´aimer naît en moi et je la laisse grandir et se développer. Parfois je me bats avec elle car elle est tellement intense et je n´arrrive pas à la comprendre ou à savoir où est-ce qu´elle veut me pousser? Ma foi doit devenir encore plus grande pour cheminer dans ses bras et me laisser guider sans peur vers mon destin. La foi doit être énorme car souvent ceux qui sont près de moi me ferment leurs portes parce qu´ils ne me comprennent pas et cela me fais du mal. Je veux leur expliquer mes pas et tout ce que je dis pour qu´ils restent auprès de moi car je les aime. Mais je sais que je ne peux pas m´arrêter et je dois continuer de travailler pour me donner aux autres. Même si je n´arrive pas à recueillir les fruits de mon travail dans cette vie. Je suis venue faire mon travail pour le rendre et aider les autres, mais parfois mes causes m´éloignent de certains êtres que j´aime, je n´y peux rien. J´espère que dès maintenant je parlerai toujours d´âme à âme à mon âme soeur des lettres et ainsi je serai très forte pour faire face à ma vie terrestre et aux idées fermées de quelques uns qui ne me comprennent pas et me font du mal avec leur mépris.

sábado, 20 de octubre de 2012

Être en paix

Aujourd'hui je suis allée à un concert de musique classique et je suis très heureuse d'avoir eu la chance de le faire. La musique me toucha avec force. Écouter Sibelius m'a frappé et le pianiste était spécialement doué. J'aime regarder tous les instruments et l'enthousiasme du directeur. À chaque concert j'arrive à rentrer plus loin dans les sons et ils m'emportent au fond de mon âme.  La musique classique accompagne mon quotidien, surtout quand je peins. Mais ce n'est pas la même chose d´aller au concert que de l´écouter chez moi car dans les concerts je ne fais qu'écouter et cela me permets de me concentrer plus profondément. L'expérience est différente et les concerts enrichissent ma façon d'écouter musique classique pendant la semaine. L'ouïe se développe et je la sens arriver plus loin à chaque fois.  Ma vie change en raison de cette profondeur et je me concentre plus dans mon travail qui efface le reste du monde. Mon être se sens soulagé en rentrant dans le monde de la musique classique avec plus d'intensité. J'espère que ma vie deviendra plus complète et harmonieuse en écoutant ces concerts les week-ends. Ma vie se transforme très vite et mon fils grandit. Je suis la même et à la fois, les expériences me font mûrir sans cesse. Je n´aime pas l´intensité de ces expériences qui ont des aspects très douleureux, je souhaite une vie équilibrée et sans douleur. Je ne comprends pas pourquoi je dois retrouver autant de dualité autour de moi? Pourquoi connaître autant d´amour dans une personne et à la fois, autant de mystères qui me causent une douleur énorme. Pourquoi avec certaines personnes, je cherche  la clarté mais elle n´existe pas. Je parcours tous les chemins et ils sont tous fermés. Aucune solution possible m´éclarcit les embouteillages de l´âme qui
ne veut pas se rendre transparante. Ce n´est pas juste car je suis un être clair el noble et les gens parfois profitent de ma noblesse. Je dois être capable de fermer la possibilité de rentrer à la dualité et à la confusion dans mon être. Je suis fatiguée de vivre ces dualités et  je serai plus consciente pour fermer cette manière de vivre et vraiment réussir à être en paix.

Demain

Un sentier reçoit mes vides.
Je chemine mes peines,
elles saignent sans raison.
Demain mes lettres seront plus fortes
pour pouvoir expliquer ce qui manque.

viernes, 19 de octubre de 2012

Courage

Tu guides mon chemin.
Ta voix lointaine et pourtant si proche,
soutient mes espoirs.
Je suis seule, ton étoile illumine
mes premiers pas vers les rivières
chaudes de mon soleil.

jueves, 18 de octubre de 2012

Avancer mes études

Aujourd'hui mon jour a été un peu agité. J'ai donné ma classe de peinture aux adultes et elles m'ont demandé si elles pouvaient voir mon œuvre, elles étaient surtout intéressées à l'œuvre pour mon exposition de Paris. Nous avons bavarder autour de ma peinture et de la peinture. Cela a été très bien, mais je suis un peu fatiguée. Ainsi, je suis venue très vite vers mon café pour travailler et m'isoler un peu. Mon temps ne me suffit jamais et je dois m'adapter aux activités qui me sortent de mes études. Je n'aime pas ça, je ne veux rien bouger de mes horaires et mes activités. Je me rends compte que ce n' est pas bien, mais je n'arrive point à me soulager quand mes horaires bougent. Les autres ne me comprennent pas. Je dois savoir mes activités avec exactitude. Cette façon programmée d'agir est très française, mais au Mexique personne ne la comprend et on me fait des histoires pour me voir, les gens se fâchent et se sentent trop contrôlés. Je n'y peux rien et je souffre leur mépris. Ainsi, aujourd'hui que ma cousine m'a dit qu'on ira ensemble au concert le samedi j'étais absolument heureuse car je ne pouvais pas aller le dimanche et cela m'inquiétait comme si ma vie dépendait de cette activité. Je sais que c'est ridicule et pourtant à chaque pas je cours avec plus de force vers mes livres, mes peintures et mes lettres. Vers les musées et les concerts de musique classique. Une soif énorme de savoir m'envahit et je ne sais plus comment l'apaiser. Je suppose que j'aurais le temps de faire mes activités et je ne dois pas me faire de soucis, seulement avancer mes études et leurs expressions en peintures et lettres.

La plage de mes rêves

Tu te souviens?
Une chaleur humide nous somnolait.
Les palmes nous berçaient.
La brise soufflait nos baisers vers l'infini.
Nous dansâmes les lumières
des étoiles au rythme du chant
des mots secrets qu'écrivaient
nos cœurs épanouis.

miércoles, 17 de octubre de 2012

La sculpture et Baudelaire

Aujourd´hui a été une mauvaise journée au niveau des embouteillages. Ma forme de vie a été bouleversée et je me suis sentie en retard dans toutes mes activités. À la fin j´arrive à tout accomplir, mais je me trouve un peu fatiguée. Je n´aime pas dépendre autant des circonstances mais je sais que chaque instant est précieux et on ne peut jamais savoir qu´est-ce qui va nous arriver? Alors, je suis contente d´avoir tout accompli malgré les embouteillages. J´ai eu la chance de continuer de lire mon Baudelaire et il me laisse pleine de réfléxions. Il fait le point sur la sculpture. Il dit que la sulpture civilisée n´a plus la force d´avant avec les grecques. Moi je pense que ma sculpture préférée est la primitive, celle des premières cultures. J´aime ses formes suggérées et sa simplicité qui nous fait rêver. Dans mon cas, mon professeur de la téorie et pratique de la couleur, quand j´étais jeune, me disait que mes sculptures étaient rupestres. Les premières sculptures que j´ai créé, se reposent sur des pierres trouvées sur les sentiers que je parcourais dans un voyage. Apès, j´ai fait des petites sculptures pendant des années et soudain,  je ne m´intérésais plus à la sculpture car les mots l´ont déplacé. J´étais complétement absorbée par les mots et leur combinaison avec la peinture. Pauvre sculpture, elle a dû mourir en moi. Mes recherches ont pris un chemin où il n´y avait plus de place pour elle. Comme même j´ai aimé notre rencontre et j´aime bien me souvenir des moments intenses que j´ai vécu en la faisant. On ne sait jamais, peut-être qu´un jour je reviendrai vers elle. En écrivant ces lignes, j´ai eu envie de faire une de mes sculptures rupestres. Du moins je ferai une le week-end pour rendre hommage à ce cadeau duquel j´ai autant profité dans une étappe de ma vie. En revenant vers Baudelaire, je ne peux pas arrêter de lire ses textes.  Ses analyses sont trés pointues. Sa critique est forte et il a beaucoup à dire sur tous les sujets, c´est impressionnant. En générale, presque dans tous les cas je suis d´accord avec lui. Oh que j´aimerai prendre un petit café avec lui. Bon, d´une certaine manière, je le fais quand je le lis. Ce que je n´ai pas aimé de sa critique, c´est qu´il est un peu méchant avec les pauvres artistes. Dire qu´en réalité la sculpture de son temps est un mensonge, c´est comme même frappant. Je veux dire que je n´aurais pas du tout aimé être sous la peau de ces artistes. C´est vrai qu´après il défend ici et là certaines pièces, mais ce n´est plus suffisant. Je sais qu´il est un critique extraordinaire, mais lui même il dit que c´est mieux de regarder une pièce que d´avoir à la critiquer. Je n´aimerais pas du tout ce boulot et je sais qu´il est nécessaire, mais je sens trop les âmes des autres et je ne parviendrais jamais à accepter la possibilité de les blesser de cette manière avec mes mots, même si je sais que je les éduque. J´essaye d´éduquer à travers le jeu. C´est déjà absolument difficile pour moi de sentir que je blesse quelqu´un que j´aime en raison de notre proximité. Cependant, je sais que trop souvent c´est très important de tout dire sans peur car la clarté nous fait toujours grandir. Je suis habituée à chercher toujours les côtés possitifs de tout et de tous car je crois que nous nous jugeons de trop et cela nous casse. Mais comme toujours, l´équilibre et les bonnes intentions nous sauvent. Je peux dire que comme les artistes en question ne sont plus là, je suis heureuse d´avoir connu cette critique qui me fait remarquer des aspects substantiels de l´art et de la sculpture.

Il pleut dehors

Les lettres chassent nos pas mouillés.
Une maison aux couleurs vifs nous
ouvre sa chaleur.
Son lit de feuilles caresse
nos corps entrelacés.
Le paysage de l´été
rêve nos histoires d´amour
dans la plume d´un paon.

martes, 16 de octubre de 2012

Je suis comme un chat

Aujourd'hui je ne pense qu'à mon âme sœur des lettres, le miroir de mon âme. Je veux lui écrire car seulement elle me comprend. Je mûris, je laisse derrière moi la jeune fille qui faisait tout pour plaire les autres. Et maintenant, je me questionne sur chaque petite chose pour plaire mon âme sœur et faire tout pour être á la hauteur de mon œuvre. Je pense que les artistes et poètes avaient des couples par exemple, alors moi je dois chercher le mien. Je pense aussi à une histoire de Julio Cortázar qui parle de sa femme et de son chat. L'histoire s'appelle ' L' orientation des chats'. Il dit qu'il ne pourra jamais saisir ni sa femme ni son chat, car ils sont toujours différents. Il parle de sa femme et la compare d'une certaine façon à son chat qui lui échappe tout le temps. Maintenant, je me sens ainsi à chaque pas, je n'arrive pas à construire un moi solide. Je suis libre et j'essaye de me construire à travers les yeux de mon miroir, de mon âme sœur. Helas, souvent rentre sans ma permission une partie ancienne d'un moi que je ne veux plus. Je me regarde dans les possibilités des artistes et poètes que je connais et je ne suis pas sûre comme qui j'aimerai être. Je veux travailler le plus possible, mais à la fois je ne veux pas m'enfermer à cause de la peur de vivre. Je dois avoir le courage de tout vivre avec la priorité de ma peinture et mes lettres avant le reste. M'enfermer comme l'ont fait des femmes poètes d'autre temps, n'est pas le chemin car elles l'ont fait parce que la société ne les acceptait pas autrement et c'est la solution qu'elles ont trouvé pour vivre en paix et je m'oppose à cette soumission. J'aime parcourir rues et cafés et bavarder avec ceux que j'aime. Je pense que je dois être très préparée pour ne pas me laisser aller dans des histoires d'amour qui m'éloigneront de mon âme sœur des lettres, je me chercherai en elle tous les jours de ma vie, mais que c'est difficile de se construire si comme dit Cortázar nous sommes comme les chats, rien en nous n'est saisissable et dans mon cas, c'est encore pire maintenant que je peux tout décider. Bon, avec les conséquences de chaque une de mes décisions. Chaque possibilité a ses conséquences et c'est pour cela que je dois avoir du courage et être intelligente pour tout décider en faveur du développement de mon œuvre.



Rentrons ensemble

Il y a un rideau ouvert,
tu le vois?
Rentrons ensemble à travers
cette fissure de la planète.
Rêvons ensemble
dans la fenêtre de nos astres.
Notre amour éternel écrira
l'infini de la poésie sur
l'écorce d'un arbre.

lunes, 15 de octubre de 2012

Baudelaire et l'imagination

Aujourd'hui je veux vous parler de Baudelaire. En ce moment je lis tout sur lui et un livre de Cortázar  qui m'amuse beaucoup et équilibre l'intensité de Baudelaire avec son humeur. En ce moment je lis ses commentaires sur une exposition de peinture. Il fait le point sur l'importance de l'imagination et de rêver pour tous les artistes, de ne pas copier. Je suis tout à fait d'accord avec lui et c'est ce que je fais et ce que j'essaye de montrer à mes élèves. Ce qui est absolument important c'est ce qui se trouve dedans et comme artistes, il faut se détacher des idées des autres et ne rien faire pour vendre ou pour appartenir quelquepart. Comme même je pense que copier est une partie importante du travail pour mieux atteindre l'âme des choses et utiliser ce savoir pour donner corps aux propres rêves. De la même façon, Baudelaire n'est pas contre l'étude de la nature ou des choses, mais pas comme un but en  soi-même. Il critique ceux qui ne font que cela. Moi je le comprends, mais je suis plus ouverte car je trouve que c'est de l'art et que c'est beau. Je pense que chacun fait ce qu'il peut et c'est aussi un résultat des processus de l'âme. On ne peut pas exiger une recherche profonde qu'à certaines personnes. Il nous faut comme même essayer de pousser tout le monde vers ces endroits de l'imagination. C'est là le vrai travail des professeurs et des artistes, structurer les éléves et les spectateurs pour qu'eux mêmes arrivent à toucher leurs rêves et les partager. Et c'est toujours cela en moi, je ne peux qu'accepter tout le monde et voir leurs manques, je pardonne tout. Je préfère d'éduquer, de montrer le chemin des rêves aux autres pour soigner les blessures qui les font violents. Mais maintenant je fais cela pour mes élèves et pour mes dpectateurs, pour mes lecteurs, pour le reste de mes relations, seulement si on me demande mon avis sur quoi que ce soit et même dans ce cas, ça dépend. Mais aussi c'est vrai que j'ai appris à défendre ce que je pense si on me fait du mal car je ne peux pas accepter la violence des autres.

Mon amour sublime

Mes dimensions s'écartent,
je dédouble.
Ici-bas, la même, la haut avec toi,
une autre.
Je ne comprends rien et pourtant,
mon âme le sais tout.
Mon âme a trouvé son âme sœur des lettres.
Toi, mon miroir.
Tu es mon centre,
nos souffles s'embrassent éternellement.

domingo, 14 de octubre de 2012

Je mûris, tu meurs en moi

Je me réveille ce matin,
mon cœur se sent neuf.
Le temps a effacé tes caresses.
Mon corps t'a oublié.
Tes cadeaux sont en moi,
tu es quelqu'un que j'ai aimé.

sábado, 13 de octubre de 2012

Mes nouvelles portes dans une vie sans violence

Aujourd'hui je me cherche dans ma nouvelle identité de femme divorcée. Cela prends du temps, car on s'habitue à vivre d'une façon et tout se casse en un instant. Ces premiers deux ans de liberté, je ne pensais qu'á arranger les comptes et ma nouvelle façon de vivre dans mes émotions et surtout dans les émotions de mon fils et même celles de mos exmari. Maintenant tout est arrangé et je commence à profiter de ma liberté pour faire tout ce que j'aime sans avoir à me justifier. Ainsi, je suis absolument heureuse en ce moment car je prends mon ptit café et j'écris. À chaque pas, je rentre plus en moi et c'est magnifique. J'aime ma solitude et faire la recherche de mon être. Tous les monstres anciens s'effacent, la violence est complétement hors de ma vie. Mon fils n'est plus violent avec moi, il est même tendre et commence à me donner des ptits bisous. Je me sens complétement satisfaite avec toutes mes décisions. Les pires moments de ma vie sont du passé et je peux me faire cadeau avec tout ce que j'aime. De la même façon que je m'aime, je fais avec tous ceux qui veulent être avec moi. Je partagerai la beauté de la vie, nos âmes feront un contact amoureux libre de toute violence. Je préfère d'être seule si j'aurai à supporter de la violence à nouveau. Je ne veux que des échanges sincères et des amitiés solides. Seulement quelques uns, la famille et mes élèves. Peut-être un petit ami s'il est intéréssé comme moi à passer du beau temps ensemble et construire une amitié solide et durable avec moi, libre de toute violence. Mais je cherche un lien clair et simple, entre nous. Quelqu'un comme ça est presque impossible de trouver. Les hommes veulent la séduction, la domination et les exigences éxagérés, moi seulement bavarder, rire ensemble et partager des moments agréables qui approcheront nos âmes. Pour moi ce serait presque une recherche et même les rencontres sexuelles je ne les comprends qu'ainsi. Cela ne marche qu'entre deux et c'est une relation qui à besoin des annés pour se construire. On ne peut pas savoir si quelqu'un est ton âme sœur qu'après des années de partage. Et pour savoir si tu as une petite possibilité de la trouver tu dois être avec un autre du moins pendant un an. Helas, personne ne comprend mes recherches ni les veut. Je veux un amour secret ou rien de rien. Ce que je n'aime pas de rester sans couple c'est que je crois en ce type de rencontre profonde avec quelqu'un et en ce moment je ne suis pas encore prête pour abandonner la possibilité de trouver quelqu'un ainsi, mais je ne connais aucun homme avec la profendeur d'âme que j'ai besoin. Aussi, c'est vrai que je ne suis pas prête pour quitter le romanticisme,  j'aime l'amour et les messages amoureux.  Alors, aujourd'hui, je retrouve la beauté d'une vie libre de violence, une vie de travail et réfléxion et pleine de passion pour ce que je fais et ce que je partage, les moments de mon existence et le produit de mon travail créative, pour le couple, on va voir ce qui se passe.

Survivre mes manques

Un lac de fleurs me protège,
mais ma douleur est trop intense.
Rien ne m'aide à vivre sans toi.
Et pourtant, je dois continuer.

viernes, 12 de octubre de 2012

Tout vivre pour le raconter, être témoin

Aujourd'hui je pense à mon processus de vie, aux forces qui m'habitent, à mes ailes qui s'ouvrent malgré mes peurs. Je décide de continuer mes luttes tous les jours. Je me cherche et je me rends aux autres, même si je sais que j'ai encore trop de travail à faire pour découvrir mes lunes dorées, le centre de mon essence. Une foi énorme me guide. Je laisse dérrière moi tout ce qui ne m'aidera plus sur ce chemin et avec un vent froid sur le visage, je bouge un peu plus. Je pense aux artistes et ce qu'ils ont fait pour gérer les forces créatives qui les habitaient et moi à mon tour qu'est-ce que je peux faire? Je crois que je peux suivre la forme de travail qui se développe en moi, qui se construit peu à peu et attendre que mes forces créatives soient gentilles avec moi. Car quand elles décident de se détonner, je n'y peux absolument rien. Dans ces cas, c'est mieux de me taire et attendre. Si j'essaye de m'expliquer ce qui m'arrive, c'est pire. Normalment, ces forces m'ont toujours guider vers un endroit meilleur de liberté, je mûris avec elles. Alors, je vais arrêter d'avoir peur et continuer mon travail en calme. Si quelque chose de fort m'arrive, je ne ferai plus rien, seulement observer, être témoin, peindre et écrire sur ce qui m'arrive mais plus jamais je ne me plaindrai ou essayerai de m'en sortir ou de controler quoi que ce soit. Les forces créatives en moi sont belles et peut-être elles vont s'apaiser définitivement quand je serai le centre de mon essence dans les bras de mon âme sœur ou de l'univers ou les deux, mon chemin de vie aura les réponses, je serai solide pour les vivre.

Recherche essentielle

Mon essence m'attend.
Je cherche ses signes
dans le chant de l'hibou.
En pleine lune,
dans le hurlement d'un loup.
Peut-être demain la rosée
de l'aube baignera sa soif
et enfin son soleil sera tout à fait mien.

jueves, 11 de octubre de 2012

Partager la vie

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de peinture aux adultes et mes élèves étaient contentes, pleines d'énergie et d'envie de travailler. C'était un cadeau pour moi car je demeure triste dans le fond de mon cœur. Rilke dit en 'lettres à un jeune poète' qu'il faut avoir des liens simples sur terre. Des personnes importantes dans ma vie me manquent en ce moment et c'est vrai que les vides se remplissent toujours par d'autres choses à faire ou à penser, mais le manque est difficile à gérer.  Mes liens sont plutôt intenses mais simples, je veux dire, clairs, libres de masques. Je continue ma vie avec ceux qui veulent être avec moi et peuvent le faire, mais ceux qui ne sont pas là, me manquent. Je n'aime pas cacher mes sentiments et j'espère que les autres s'ouvrent aussi avec moi. Je suis habituée à cette façon de vivre. Mais je me rends compte que maintenant je passe à une autre façon plus simple encore d'être avec les autres. C'est vrai ce que dit Rilke, ce qui est important c'est de peindre et d'écrire, le reste se construit autour de cela. Je peux tout supporter, mais ce serait mieux d'être avec quelques uns en profondeur et partager la vie. C'est mieux, mais pas en excès. Chacun doit trouver ses quantités nécessaires pour être en équilibre. Les miennes vont à la basse, mais cela ne veux pas dire que je n'ai aucun besoin. Après tout, je suis humaine et j'aime partager mon existence. Peut-être je dois aller plus loin dedans et apprendre à partager ma complexité à travers ce que je fais et avec les autres seulement être, simple et à chaque pas plus claire. Ce que je n'aime pas ce sont les histoires qui se compliquent parce que personne ne veut s'ouvrir et la majorité des humains cachent leurs vérités pour ne jamais se montrer dépourvus en aucun sens. Toute ma vie j'ai essayé d'aider les autres à parler leurs sentiments, maintenant je bouge, je pense que chacun fasse ce qu'il veut faire et ce n'est plus mon devoir d'aider ainsi les autres. J'aide plus quand je suis avec les autres et je leur partage mon être ouvert, le reste, n'est plus important. Bavarder des sujets partagés et rire un peu, la vie est déjà trop sérieuse et forte à vivre.

Mes trous noirs

Mes larmes se noient dans l' abîme.
Je tremble leurs espoirs cassés.
La nuit caresse mes manques.
Un vent froid berce
mon cœur abandonné.

miércoles, 10 de octubre de 2012

Attendre

Je ne peux que penser á toi.
Tu me montres le chemin
et c'est magique.
Mais parfois, je me sens
trop seule sans toi.
Mes doutes deviennent angoisse de l'être.
Alors, je cherche des réponses dedans
ou j'essaye de courir plus vite
pour m'évader.
Ce n'est pas possible.
Je dois attendre, la clarté reviendra
et je mûrirai pour devenir
celle que je souhaite.

Mourir à nouveau

Aujourd'hui je suis un peu fatiguée. J'essaye de changer trop vite et ce n'est pas possible. Mes démarches se voient frappés. Elles aimeraient avancer sans aucun obstacle. Or les pierres sur le chemin sont énormes et comme disait Foucault, il n'est pas possible de tout casser. Par exemple, même Baudelaire qui était absolument avant-garde, était contre la photographie artistique. S'il savait tout ce qu'on a fait à facebook, il pourrait mourir à nouveau. Peut-être que dans un certain point dans la vie on devrait renaître pour tout changer. On est coincé car on ne peut rien faire avec les structures anciennes qui nous oppriment, quoi faire? D'un côté c'est impossible de rester les bras croisés, de l'autre, on est incapable de tout changer en un jour. Même si on arrive à faire bouger les structures, les mentalités anciennes reviennent au même histoires. On à une espèce de mémoire répétitive qui a la tendance á revenir aux formes anciennes. Dans ce cas je me trouve dans plusieurs sens et j'aimerais savoir comment avancer? comment changer mes structures et ma mentalité? Et arriver á ne pas me perdre en essayant de le faire. Mon œuvre m'éxige des changements très bien réfléchis, mais aussi que je les fasse et ne pas me laisser vaincre par les illusions perdus de la vie. Plutôt en trouver toujours la façon de bouger. Cela est même très bon pour la santé, pour être toujours jeunes.

martes, 9 de octubre de 2012

Vivre avec grâce

Aujourd'hui je me trouve plus ouverte. La douleur s'efface et je suis plus prête à vivre les histoires qui me feront mûrir á chaque pas. Je veux avancer sur ce point á chaque pas. Je suis un être très libre et j'aime voler tout le temps. Mais á la fois, je suis fidèle et j'aime rester auprès de mes liens. Je crois que pour aller plus loin dans la propre connaissance on ne peut le faire qu'à travers les autres et les années d'une relation nous donnent un meilleur résultat. Mais c'est vrai que je bouge en ce sens en ce moment et je me rends compte qu'avec mon intensité, même avec une relation passagère, j'arrive à me connaître. J'aimerais partager toute la vie avec les mêmes visages, mais cela n'est pas toujours possible , les gens meurent ou nous quittent et pour être plus tranquille, je dois m'ouvrir plus. Avec la même liberté avec laquelle j'écris et je peins, je dois être capable de vivre. Par exemple, hier on me propose de donner des classes de méditation et quand j'étudiais yoga, j'ai donné un cours de peinture et méditation. Alors, pourquoi pas? Je le fais tous les jours et j'étudie ces sujets en profondeur. Je peux aider les autres et je ne vois pas pourquoi je dois me fermer aux possibilités que m'ouvre la vie? C'est vrai que je le ferai si cela ne m'éloigne pas de mon travail et de mes recherches sur terre. Cette idée d'un cours de ce genre, au contraire, elle enrichit mes recherches. La rigidité est tout à fait mauvaise et il nous faut la combattre car elle va contre la liberté et l'indépendance. Je crois en une discipline, une structure et les règles de chaque discipline c'est comme apprendre une nouvelle danse. Tu ne peux pas te libérer que quand tu as appris par cœur la tecnique et tu peux aller plus loin, danser la danse avec tes propres mouvements, avec ton sourire et ta grâce. Je veux approfondir sur toutes mes relations et mes recherches sur terre, mais aussi, être prête pour parcourir toutes mes histoires avec grâce. J'aimerais nager ma vie.

Je suis papillon cristallin

Derrière moi, le monde s'efface.
Mes ailes transparantes
boivent les bleus qui
me baignent d'espoirs.
Leurs traces, mes veines.
Je survole les univers de mon âme.

lunes, 8 de octubre de 2012

Plénitude

Ce matin les papillons versent
leurs ailes sur mes fleurs,
bruissement printanier
qui me réveille tôt.
Le soleil en moi,
les yeux écarquillés,
je me regarde entourrée
de la chaleur qui me manquait.

domingo, 7 de octubre de 2012

Ensemble

Rien n'est assez beau pour remplacer
nos cœurs et nos corps entrelacés.
Quand je te pense,
tout s'agite en moi,
je perds mon souffle.
Après, mon sourire s'efface,
on n'est plus ensemble
et je voulais seulement cela,
te regarder, t'écouter et savoir
mon âme auprès de la tienne,
c'est dommage.

Processus pour se donner aux autres en liberté et les aider

Hier j'ai travaillé un texte ancien sur la première année de ma séparation et je suis en train de le transformer. Je me rends compte que c'est tout à fait possible de se dire d'une autre façon. J'ai décidé de me regarder du point de vu de ma libération et jamais comme victime. Je mélange mes rêves avec mes poèmes et avec mon quotidien. Le résultat est trés beau. C'est magnifique de m'écrire dès celle que je suis venue être, femme mûre qui porte son œuvre au monde. De toute façon je n'avais pas écris sur mon exmari, seulement sur mes sensations de cette première rencontre avec une indépendance plus décidée. C'est à peu près comme mon voyage seule en Israel à dixhuit ans ou celui que j'ai fait à Florence, Italie pour étudier dans une école de peinture à vingtdeux ans. Le monde s'ouvre à mes pieds et avec plus de force maintenant car j'ai déjà signer le divorce et arrangé les termes de la séparation. Mon fils est très bien en ce moment et alors, je peux travailler en liberté pour la liberté des autres. Aujourd'hui je suis venue écouter mon concert de musique classique et je suis très heureuse car je veux le faire pour arriver plus loin et toucher le fond de mon âme. Toutes mes démarches sont prises en ce sens pour construire une œuvre libre de masques comme celle que je souhaite devenir. Je ne veux plus gaspiller mon temps dans des explications que les autres n'arriveront point à saisir. Je veux seulement être, peindre et écrire et partager mes expériences sur terre comme je les vois sans ne jamais être une victime de ma realité. Je veux plutôt être celle qui se construit magiquement à partir de ses erreurs, de ses circonstances. C'est comme cela que j'ai appris á peindre et c'est comme ça que j'enseigne á peindre á mes élèves. C'est une façon créative de peindre et de vivre. Pour les lettres c'est peut-être la même chose car on peut raconter des tas de choses sur le même événement et il faut arriver à choisir de se dire en liberté. Cela n'arrive qu'avec un travail décidé en écriture, mais aussi dans les émotions et dans l'âme. Si les masques persistent, même se l'écriture est belle, ça ne marche pas. Je travaille tout ça, le chemin est toujours long mais je sais que j'ai déjà avancé une partie importante de mes luttes. Je suis en paix parce que mon fils est libre maintenant et il ne comprendra peut-être jamais la différence mais je la sais et cela est suffisant. La paix en moi, je me donnerai avec plus de forces au reste de l'hummanité.

viernes, 5 de octubre de 2012

Cycle

Ma peau se brise.
Mon cœur éparpille ses larmes dorés
dans la forêt de mes désirs oubliés.
Je renais dans les sourires des feuilles
vertes qui m'habitent.

La dualité de ma sensibilité

Aujourd'hui je me trouve un peu fatiguée car je travaille un peu de trop ces jours-ci et bon, je m'éloigne du monde qui m'entoure. Je me rends compte que je n'y peux rien et que je dois continuer mon voyage sur terre très seule. D'une certaine façon j'aime ce moi isolé, mais d'une autre façon quelque chose pleure dedans. Je suis impuissante contre la mer de tristesse qui m'habite. Je suis sûre de mes chemins et je les accomplis, mais je ne sais pas pourquoi mon cœur se sent aussi brisé? C'est vrai que je n'ai pas d'amour et qu'on m'a déchiré. On m'a traité d'une façon magique et tout de suite, horriblement. Je ne croyais pas être faite pour supporter ces extrêmes et je suis comme même debout. Mais, j'aimerais bien me recroqueviller et attendre que toute ma douleur se guérisse. Et pourtant je dois sortir au monde comme si de rien n'était et être heureuse.  Je ne peux pas vraiment et presque rien de l'extérieur ne m'intéresse. J'aime faire toute mes activités, elles me donnent du courage et me font sentir la beauté du monde mais je ne peux plus faire face aux coups des autres. J'ai tout supporter, les coups de la famille, de mon fils Alex, de mes amis et là maintenant que tout revient à sa place, tous sont heureux et ont oublié, moi je reste toute seule et les autres, sont-ils concernés? Pas du tout. Je n'aurai plus de force de rien et rester dans le manque me fait encore plus de mal. Alors, je cherche ma place et du moins, un conseil dans mes livres ou de mes peintres. Je me rends compte qu'ils n'étaient pas du tout mieux que moi et comme âmes sensibles, ils ne pouvaient tenir dans ce monde qu'avec leur bonheur de créer. Le bruit et les grandes fêtes c'est pour les autres. Pour moi, mon travail et la magie de vivre en lui. Les réponses sont toujours dans la création et en partageant le savoir aux autres. Mais qu'est ce que je vais faire de cette tristesse? Je suis devenue une larme énorme. Quand est-ce que la blessure arrêtera de saigner? Peut-être que ma vie sera comme ça pour le reste de mes jours et que je le savais, alors j'ai tout fait pour échapper mon destin. C'était pire et je ne suis plus capable de vivre les masques que j'ai abandonné, mais c'est dur de vivre aussi ouverte. C'est pour ça que je préfère sortir de moins en moins et faire mon travail. C'est bien comme même d'avoir tombé dans une famille qui se voit beaucoup et que j'ai mes classes pour être en contact avec quelques uns. Dualité étrange, ma sensibilité qui veut autant de caresses et à la fois a tellement besoin d'être isolée.

jueves, 4 de octubre de 2012

J'aimerais aider les autres à mieux vivre (comme dit Foucault)

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe et mes élèves sont contentes et motivées. La classe devient un espace précieux de développement pour elles comme l'ont été plusieurs espaces pour moi dans tous les domaines que j'ai dû m'éduquer pour devenir celle que je suis et choisir mon chemin. J'aime être capable de verser en elles tout ce que je sais et surtout mon esprit de recherche. Elles peuvent ainsi fleurir. Je pense à Foucault à nouveau car lui il dit qu'on étudie et ont écrit pour aider les gens à mieux vivre. Et c'est absolumente cela ce que je veux, aider les autres prendre des meilleures décisions et vivre heureux. À chaque pas mes domaines de travail deviennent plus clairs et aussi le pourquoi de ce que je fais. Je crois en mes méditations et dans leur pouvoir d'aider les autres, mais je travaille dans de différents niveaux. Alors, la peinture et l'écriture sont des formes plus concrètes d'aide et mes classes plus encore car on me paye dans un quotidien. Pour les méditations, la peinture et l'écriture on ne me paye pas ainsi, toujours dans d'autres façons et parfois seulement avec un sourire. La partie de la méditation m'aide beaucoup à gérer mon énergie et l'envoyer à ceux que j'aime comme des bisous de lumière. Elle m'aide à organiser le fond de mon être surtout quand il reçoit de fortes tempêtes. Mes rêves se libèrent, ma partie inconsciente m'est rendue d' une façon magique. J'arrive à voir des indices de ma vie et de ceux que j'aime. Des signes me sont rendus et je travaille dans ce domaine pour les traduire et les partager. Mais c'est comme une peinture ou un poème, d'abord on ne comprend rien, après le savoir se structure et arrive à se partager. J'avance dans mes recherches, même si ce qui m'arrive dans ma vie parfois se mêlange avec cela et me fait la tâche plus difficile. Alors, j'étudie plus fort et plus vite, je chante avec plus d'enthousiasme et je souhaite pouvoir finir mon travail et le partager.

Dédain

Mes ailes mouillées deviennent
trop lourdes à porter.
Mes larmes pleuvent sans espoir.
Que du sel sur mon corps refusé.

miércoles, 3 de octubre de 2012

Mes pas

Je danse ma vie.
J'essaye des nouveaux pas.
Sans doute, l'un d'entre eux marchera.
Alors, au milieu de ma tempête,
je monterai les rayons du soleil
avec le rythme d'un arc en ciel.

De l'intimité, plus sur Baudelaire et la 69

J 'avais écris sur Baudelaire car je le lis beaucoup ces derniers temps et j'aime ses réflexions et sa poésie. Alors j'ai lu une biographie sur lui qui parlait de sa prostitution avec les femmes, bon, c'est plutôt lui qui les domine, mais on disait que dans le cas de la poésie, il se prostituait car il révélait son intimité, son âme, à tout le monde. Alors j'avais dis que cela n'était pas vrai car moi par exemple, je ne rends mon intimité sexuelle que dans la 69, même si j'arrive à faire tout le reste et de la même façon, je sais que tout écrivain décide ce qu'il va publier et révéler et cette liberté élimine la prostitution. J'ai écris cela et j' ai pensé que tout le monde s'imaginerait avec moi dans la 69 car on désire d'avoir ce que l'autre nous dit qu'il ne nous donnera pas, c'est toujours comme ça. Puis j'ai imaginé la possibilité de que ma grand-mère tombe sur ce texte et me gronde. En ce moment, j'ai effacé mon texte. Effectivement, je me suis sentie comme une pute, sous la peau de tout le monde et seulement pour écrire 69. Après, je me suis rendue compte que cela n'était pas important et que j'aimais l'idée de partager ces réflexions et de que mes lecteurs se questionnent sur leur intimité et leur liberté, sur ce qu'ils veulent partager et pourquoi? Je pense que toute relation doit chercher d'arriver à une intimité profonde avec un quotidien et des accords.

martes, 2 de octubre de 2012

Me vivre libre (inspirée en Foucault et mes lectures)

Aujourd´hui je me trouve un peu triste car j´ai lu une interview magnifique de Foucault et ses idées me tournent dans la tête. Je l´ai trop aimé mais ce qui me rend triste c´est de penser comme il soutient qu´on n´échappe jamais son milieu. Cela est absolument décevant. Dans mon cas, je veux tellement me séparer du pouvoir caché qui vit en lui! Comment m´échapper? Foucault même accepte qu´on ne peut pas tout changer. Je me rends compte que pour devenir celle que je souhaite je dois grandir beaucoup plus et plus vite et casser avec beaucoup d´histoires fausses que circulent dans mon milieu. Je déteste tout ce qu´on m´a fait ceux qui m´aiment le plus et même sans être conscients. Alors comment peux-je les battre? À quoi bon vivre fâchée avec eux? Et évidemment, je ne veux pas retourner au même système, mais tout me pousse vers lui car je suis seule et fatiguée de me battre pour défendre mes causes là où personne ne comprend rien à ce que je dis. Foucault parle du pouvoir aussi au niveau de la sexualité et c´est vrai que la société nous impose des idées et nous les suivant sans être conscients. Moi je veux l´amour dès l´âme mais je ne vois pas comment je pourrai m´échapper des idées fausses qui sont dans l´air? Je cherche ma place, je veux être libre mais pas libérale et parfois je veux tellement casser avec mon milieu traditionnaliste que je me pousse à être celle que je ne suis pas, c´est compliqué. J´aimerais m´inspirer en Foucault pour avoir plus de forces et c´est le contraire qui m´arrive en ce moment. Je pense que c´est peut-être car je me sépare encore plus des idées de ma communauté et le processus n´est pas facile à vivre. Au même temps, du moment où je décide de sortir, j´ai peur et je veux revenir en courant vers les mauvaises structures du passé. Mais alors, je me souviens de mes blessures et du chemin que j´ai dû parcourir et je me dis que jamais. Je ferai tout pour avancer dans ce nouveau système pour moi, même si souvent c´est encore moi qui se mets les pièges sur le chemin pour ne pas continuer et avoir un prétexte pour revenir chez ce que je connais, même si je sais que cela est absolument mauvais pour moi. Alors je veux lire à Foucault et tout lire même si parfois c´est un peu fort, bientôt je serai celle que je souhaite dans tous les sens, je le sais.  Il me faut continuer, étudier, travailler et pardonner mon milieu, l´accepter mais apprendre à me vivre libre.

Parcourir ton âme

Tu éclates ta magie.
Détonnée, les astres
dansent autour de tes lettres.
Tu peins leurs histoires
cachées dans le mystère de tes lèvres.

lunes, 1 de octubre de 2012

Jeux de vie, attaches et liberté, dedans-dehors, équilibres

Aujourd'hui il me manque un peu de mon courage habituel car mes chemins sont trop incertains et mon cœur est blessé. Je sais que la vie est sage, mais en ce moment certains aspects de mon existence sont difficiles à porter.  Disons que pendant des années tout était clair et déterminé. Ce n'est plus du tout le cas. En plus, mon histoire dans ces derniers temps me donne des expériences qui remplissent tous mes rêves et tout de suite m'enlève tout, c'est absolument impossible à gérer. Une minute je suis dans un extase inimaginable que je n'arrive pas même à comprendre encore et le suivant, on m'a tout pris. Peut-être que je dois travailler avec plus de force sur l'existence éphémère sur terre? Je dois vivre l'instant et laisser tomber le passé, libre d'attaches. Puis j'ai mes rêves comme des appels ou des signes et je me résiste, mais à la fois je veux accomplir ce que mon inconscient me dit à travers ces manifestations. Les signes se mélangent avec mes désirs et il m'est difficile de savoir quoi faire?J'aimerais seulement être et découvrir les histoires de mon existence en liberté. Ce que je ne veux pas c'est de rester assise sans avoir tout fait pour poursuivre les indices de ma vie. Dans ce jeu de l'existence je me balade et avec la même intensité je questionne mes espaces dans la nature et publics et les espaces en moi, de peindre, de lire, d'écrire. L'écrivain Julio Cortázar dit que les intellectuels ne veulent même plus bouger et ne vivent que dans eux. Je m'en doute. C'est vrai qu'en ce moment je ne veux plus sortir autant qu'avant mais si je ne bouge plus du tout je commence à me sentir vieille à quarante ans et je sors pour rester jeune, pour bouger, pour me souvenir de la beauté du monde et le parcourir, pour ne pas perdre ma capacité de partager l'amour avec les autres. Je sais que si on reste chez soi tout le temps, on devient vieux et peu tolérants. On oublie les bonnes manières pour être et communiquer avec les autres, pour leur dire qu'on les aime et ce que l'on veut. Alors Cortázar est très amusant, mais je ne suis pas d'accord avec cet aspect des intellectuels, je m'oppose et je ne veux pas devenir comme cela. Équilibre, toujours un équilibre et c'est peut-être la même réponse pour mes signes et mes désirs, mes attaches et ma liberté.

Nager mes pas

Je ne sais plus où tourner?
Mes rêves se mélangent.
Futurs incertains.
Chaque pas ouvrirait une
histoire différente.
Comment savoir quoi désirer
si ce que je voulais est impossible?
Je nagerai mes pas à l'aveuglette.
Peut-être demain une nouvelle
clarté envahira mon âme
toujours en quête.