Grace Nehmad

sábado, 19 de enero de 2013

Trouver ma poésie

Aujourd'hui j'ai fait tous mes devoirs du jour et j'essaye d'avancer mon organisation pour mes classes de dessin et peinture et de français. Je suis tout à fait nerveuse et fatiguée. Les jours deviennent courts pour accomplir toutes mes activités. J'ai lu à Carlos Fuentes et je trouve son histoire dans certains personnages. C'est intéressant de noter que les auteurs laissent toujours un morceau de leur histoire dans ce qu'il font. Je pense que mes textes qui par contre semblent tout à fait évidents et transparents ne le seront jamais. C'est la même chose que pour les romans. Je me verse sur mes textes mais ils ne peuvent jamais être moi. Peut-être ils sont plus vrais mais d'une vérité différente car c'est évident que parler avec moi c'est une autre histoire. En plus, dans mon cas en particulier j'aime bien jouer avec les mots et les histoires. C'est vrai que mes textes sont une partie intime de mon être, la plus intime peut-être, mais moi, je suis une autre. Parfois je m'écris comme celle que j'aimerais être. Autre fois, j'exagère ma douleur et mes peines pour les guérir ou pour dire quelque chose à mon public et le sécouer quand en réalité il s'agissait d'un aspect sans importance. Pour ma peinture, je fais de même. C'est vrai qu'en réalité ceux qui vivent avec moi ont cette impression, je suis de l'air, un peu insaissisable, toujours ailleurs. Mes réalités se mélangent et pour être avec moi, il faut ouvrir l'esprit. Les gens carrés sont ceux qui m'attaquent le plus car ils ne veulent pas s'ouvrir. Cela me fait du mal, hélas, je n'y peux rien, seulement m'accepter et comprendre les réactions des autres envers moi. Après Carlos Fuentes, j'ai continué de lire mon livre du musée D'Orsay de Paris, qu'il est absolument beau! Ses peintures et leurs explications. Une peinture de Monet de la gare Saint Lazare m'a enchanté cette fois. Je l'ai regardé pendant un temps éternel et l'auteur remarque que comme les peintres avant trouvaient la poésie des fleuves et des forêts, les peintres modernes devaient trouver la poésie des gares comme Monet. Je ne sais pas qu'est-ce que j'aime le plus si cette remarque ou le tableau ou aller et venir du petit texte au tableau. Je sens cette poésie, j'imagine comment trouver la mienne dans mes tableaux et mes écrits. Je veux aller encore plus loin et tout mélanger, ma peinture, ma poésie, ma réalité, mes rêves et mes textes. Et surtout, bienententu, les livres et peintures de l'histoire de l'humanité.

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