Grace Nehmad

jueves, 10 de enero de 2013

Libre de soucis

Aujourd'hui je suis allée à mon université où j'ai étudié demographie, 'El Colegio de México'. J'étais tout à fait heureuse de partager mon livre de poésie avec le président et le vice-président qui ont été mes professeurs et avec autre trois de mes professeurs les plus importants, surtout avec Ivonne Sasz qui est encore mon guide car elle est au courant de mes livres et mes expositions et me donne des conseils de vie et professionnels. Avec tous, j'ai parlé de mon processus créatif et leurs commentaires me sont déterminants. Je me rends compte que même si parfois je me sens toute seule au monde, ce n'est pas vrai, je suis très appuyée par tous mes professeurs et toutes les personnes qui sont autour de moi. Ils me projettent vers l'infini. Au même temps, l'expérience m'est forte car nous parlons la même langue et leur voix constante auprès de moi me manque. C'est vrai qu'Ivonne résume cette voix, mais j'aimerais être tout le temps bercée par tous mes professeurs chaque jour de ma vie comme c'était avant, quand j'étudiais parmi eux. Oh que c'est difficile á vivre cette déchirure. Que ma vie est belle et intense. Au même temps, pleine de coupures. Chaque personne qui rentre dans ma vie me laisse beaucoup car je me donne avec chaque petit morceau de mon être sincère et engagé. Je ne peux pas faire autrement et les séparations me sont insupportables à vivre.  En plus, je deviens trop sentimentale. À chaque pas, je circule avec moins de masques. Ma sincérité exagérée me fait vivre comme un arc en ciel, pleine de couleurs et au même temps, il pleut dans mon cœur comme pour Verlaine. Rien à faire, vivre et me réfugier dans mes lettres et ma peinture, mes livres et ma musique classique. Et quand la partie terrestre de la réalité m'est trop lourde à porter, je médite ou je nage. La partie terrestre de ma réalité me fait du mal, hélas, la partie sublime de l'existence aussi. Surtout quand je partage quoi que ce soit, surtout mon œuvre, mais aussi quand j'ai une révélation dans mon travail. Le sublime m'est à la fois très douloureux à vivre. Et je sais que je dois savoir revenir vers mes équilibres à chaque pas. Mon centre m'aide à ne pas me perdre et à travailler vers mes buts avec discipline, tranquille et libre de soucis.

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