Grace Nehmad

jueves, 31 de enero de 2013

Le miroir de mes vides

Mes chemins ouvrent leurs ailes.
Je les suis de près.
J'essaye d'oublier tes caresses.
Les déserts m'attendent
dans la solitude de mon âme.
Larmes de sel doré.
La magie de mon existence
se retrouve dans le miroir de mes vides.

miércoles, 30 de enero de 2013

Mes jours sur terre

Aujourd'hui je suis allée à l'Alliance française pour accorder les détails de mes présentations et expositions. Je suis trop heureuse de pouvoir partager peinture et poésie sur Paris. En plus, la dame qui va m'aider veut utiliser mon livre pour des propos pédagogiques! Je me suis tellement battue dans ma vie pour en arriver là que c'est absolument incroyable. Je ne veux que cela, travailler et me partager. L'après-midi j'ai peins et écris et puis je suis allée donner ma classe de français et je commence à mieux connaître ma nouvelle élève. J'aime bien cela, une amitié nouvelle autour d'une classe de français! En plus toutes mes élèves de français s'intéressent vraiment à apprendre leur français. Par contre, à mes élèves de dessin et peinture je dois les pousser. Cela m'énérve, ils traînent. De toute façon enseigner dessin et peinture est merveilleux et ils finissent par aimer leurs créations. C'est difficile car j'enseigne l'expressionnisme et ceci les secoue. Alors, ils s'évadent un peu et c'est moi qui paye le prix. C'est bien vrai que quand on enseigne, on apprend toujours quelque chose de nouveau et on partage le chemin de vie avec les autres, c'est pour cela que j'aime autant enseigner. Ce qui n'est pas beau, c'est quand je retrouve des horribles résistances. J'aimerais que ceci changeasse. J'espère qu'avec le temps je trouverai des chemins moins frappants pour mes élèves pour qu'ils retrouvent le fond de leur être tout doucement. Cette journée m'a été trés paissible et agréable de vivre. J'espère que le reste de mes jours sur terre se passent ainsi.

Tout simplement

Je sais que mes chemins
savent mieux.
Les réponses m'attendent
au pied de la colline.
Je dois tout simplement
me rêver avec des ailes
neuves.

martes, 29 de enero de 2013

Mes soucis, mon travail

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de dessin et de peinture à l'université et elle a été magique, mais j'ai de sérieux problèmes pour avoir la sécurité d'une stabilité que donne les années. Tout commence et on me questionne tout, c'est fatigant. Je n'ai aucune stabilité dans ma vie. Chaque jour est une lutte énorme pour s'accomplir. Je reçois d'attaques de toutes sortes et ce que j'aimerais c'est qu'on me laisse faire mes devoirs de vie tranquille. Chaque classe que je donne, chaque phrase trouve une opposition énorme et je ne sais pas comment travailler tranquille et arrêter de recevoir autant de ces attaques de toutes sortes. Alors, je préfère de parler de mon Baudelaire. En ce moment je lis la critique qu'il a écris des poètes de son temps. On se rend  compte de ce qu'il aime en poésie. Je suis très contente de connaître ses préférences. Je vois qu' à son avis, même les grands poètes ont de différences importantes dans leurs œuvres. C'est bien de le savoir. Il dit que la poésie doit s'éloigner de l'histoire, que c'est tout autre chose et que Victor Hugo écrivait des poèmes historiques au début. Aussi il parle de l'importance de la beauté et il dis qu'il ne croit pas qu'on doit chercher un poème honnête. J'ai aimé de lire ce texte car je comprends plus ce que je cherche dans mes propres poèmes. J'aime faire mon travail solitaire et me questionner avec mes lectures car dans mes classes et toutes sortes de rencontres très souvent les questions des autres se transforment en attaques et c'est très difficile pour moi de vivre un monde aussi différent à ma façon de penser et de choisir. Tout est questionné mais pas d'une façon philosifique, plutôt autoritaire et impossible à gérer sans une douleur horrible qui va directement dans le fond de mon cœur. Je ne sais plus comment faire face aux différences qui ne veulent pas me laisser exister. Alors, dans mon travail solitaire je trouve la paix qui me manque. C'est pour cela que je suis absolument heureuse maintenant car j'ai plus de clarté sur ce que je veux de mes poèmes. Baudelaire me montre le chemin et il me semble discuter avec lui en silence pour arriver à un meilleur poème,  à mes propres solutions et alors, le reste n'est plus important. J'arrive à nouveau à mettre de côté les problèmes quitidiens et mes soucis avec mes classes ou économiques et avancer sur mon travail, ce qui est le plus important pour moi.

Attirée par mes passions

Mon âme s'entourre
de la belle musique
des rues vides.
Je me souviens quand
elles étaient remplies de bruits.
Des instants s'ajoutent,
peinture et poésie
les suivent de près.

lunes, 28 de enero de 2013

Me libérer des soucis économiques, indépendance et passion

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de français et on a étudié la bible puisque mon élève voulait le faire. C'est très intéressant car on a commencé avec les verbes et elle était tellement têtue! Elle voulait les apprendre d'un seul coup. On a trouvé le chemin et maintenant notre classe a un autre niveau. On discute la bible et cela devient un pretexte pour me poser des tas de questions. Je redécouvre le texte de la bible en français et je m'ouvre à discuter chaque phrase avec elle. J'ai vu un film de Dali que je viens d'acheter à Paris et je n'avais pas eu le temps de voir. Il est génial et Dali parle de la bible. C'est très intéressant de noter la trascendence de la bible même si on n'est pas du tout religieux, du point de vu littéraire. Alors Dali et tous les grands artistes et poètes connaissent la bible et normalement disent quelque chose pour ou contre ici et lá dans leur vie. Je trouve que comme peintre et poète je dois connaître bien le texte et c'est bien que je le fasse á travers une classe de français. Le film de Dali m'a fait réfléchir au sujet de la vie des artistes et des différentes recherches à travers l'histoire. Je discutait avec un ami sur l'indépendance et la passion comme opposés. Mais dans le cas de Dali, ce n'est pas ainsi, il est indépendant du point de vu économique et de tout point de vu et il suis sa passion. Est-ce que je peux être une vraie peintre et poète sans indépendance économique? Car je ne suis pas encore indépendante et je ne sais pas si je pourrai arriver à l'être dans cette vie. On a des tas de dèpendants, la majorité des artistes et écrivains ne sont pas indépendants. Et en plus, si je retourne à la bible, je vois que Dieu condamne à l'homme à souffrir pour gagner son pain. Les soucis économiques sont toujours présents. Je crois que même Dali les avait et peut-être même plus que d'autres car on le savait très intéressé en avoir de l'argent. Dans mon cas, je vais essayer de travailler sur ce sujet et de devenir indépendante mais aussi arriver à ne pas me faire de soucis, me détacher des préocupations et travailler en paix, même si la bible nous condamne. Peut-être que nous devons connaître ce texte pour nous détacher de lui? Je pense que la terre est un laboratoire pour travailler plusieurs aspects. L'aspect économique est présent pour tous et même déterminant. Mais il ne peut pas nous gouverner comme il le fait. Les idées que nous avons sur les choses nous déterminent et pas les choses en soi-mêmes. Si j'arrive à me détacher de mes idées de dépendance, j'arriverai à changer mon paysage extérieur, je le sais.

Mon Paris je t'aime

Je me reconnais
dans la musique
de tes battements.
Mes rivières s'ouvrent.
Je suis leurs traces,
sang de mes veines
qui mène au cœur
de tes soupirs,
vent de l'automne
dans tes rues dorées.

domingo, 27 de enero de 2013

Tout vivre en calme

Aujourd'hui je suis allée déjeuner tôt pour un dimanche.  À cause de cela, le moment a été encore plus magique. C'est bizarre car d'un côté j'aime mes routines et de l'autre, faire quelque chose de différent ajoute une sensation de plénitude à ma vie. Bon, bien sûr que le plus important est la rencontre et ce que l'on bavarde. J'ai aimé les rues vides et c'est dommage que mon ami n'avait plus le temps car j'aurais aimé de marcher un petit peu les rues ensoleillées. Quand j'aime une nouvelle activité, j'aimerais la répéter. Cela n'est pas toujours possible surtout quand il y a d'autres personnes qui doivent aussi vouloir le faire. Mais aussi je me rends compte que la vie s'agit de moments qui peuvent ne plus se répéter. Je n'aime pas du tout penser à ceci. Je deviens triste. Par exemple, je donne des classes de dessin et peinture dans un café où il y a plusieurs ateliers. Le cours antérieur a été magnifique et pour ce cours qui commence il y a deux nouvelles élèves et d'autres ne le prendront plus. Je ressens les élèves qui manquent. La vie va trop vite et tout ceci bouge d'un trimestre à l'autre. Je veux rester suspendue à chaque instant pour l'étérnité et ce n'est pas possible. Au même temps j'aime tout vivre et je le vis avec intensité. J'aime tout ce que je fais et j'ai toujours du travail à faire. Je veux tout lire et tout décrire. Dans un roman de Carlos Fuentes que je lis en ce moment, il y a un écrivain qui comme moi, veut tout décrire et que les relations qu'il décrit n'aiment pas du tout ceci. C'est comme si quand on nomme les choses où on les rend plus magiques ou on les tue. Cela dépend et comme écrivain il faut que je fasse très attention car décrire c'est bien pour les pages d'un livre, mais avec la vie, parfois c'est différent. C'est comme si mon amour pour les lettres envahissait mon existence. Je dois devenir de plus en plus détachée et m'ouvrir à toutes les nouvelles expériences que la vie veuille me donner et faire la différence entre vivre et écrir ou décrire. Même si j'ai souffert, je suis contente avec mes chemins de vie et même si mon milieu est trop fermé, je cherche mes équilibres et j'arrive à apaiser mon destin. Le plus important pour moi est de faire mon travail sur terre comme peintre et poète. Parfois je dois payer le prix d'être dans un milieu difficile pour moi et bon, je décide mon existence à chaque pas du mieux que je peux pour arriver à ce but et accomplir mes tâches et résponsabilités. Partager mon travail est important et aussi donner mes classes, mais le plus important est le travail et c'est ce que je défend le plus. Or bien sûr que j'aimerais rester auprès des âmes qui m'aiment et que j'aime et si ce n'est pas possible, je souffre. J'ai du mal à accepter les pertes de mon existence, les visages aimés qui sortent de ma vie.  Je dois mûrir ceci et tout vivre en calme sans m'attacher des autres, seulement être ensemble pundant que nos chemins se croisent et la vie le veuille ainsi. Même si j'aimerais autre chose, ce n'est pas toujours possible et je dois décider et accepter les chemins de vie des autres en liberté pour tous.

Nos regards se croisent

Je veux seulement
me laisser aller
dans cette vie terrestre,
fêter les rencontres magiques
d'être humain à être humain.
Un café dans mon cœur,
une idée sous l'encre
de mes rêves.
Un pinceau qui accompagnera
mon existence.
Et surtout, mes yeux dans tes yeux.

sábado, 26 de enero de 2013

Femmes et souvenirs de Baudelaire

Ma cousine ne pouvait pas me voir aujourd'hui. Alors, j'ai profité pour me couper les cheveux et faire mon samedi un peu plus lentement. En plus, j'ai du travail de l'université. C'est un peu ennuyeux, mais je dois le faire. En ce moment je me sens libre et je veux que cet état de bonheur soit avec moi le reste de mes jours car en fait, je ne veux que vivre pour faire mon travail sur terre entourée de ceux que j'aime. Je suis absolument attrapée par Baudelaire. Je ne veux pas finir de lire tous ces textes et j'approche la fin. C'est trop horrible pour moi! Je pense que je vais le relire jusqu'à l'infini et ne lire plus personne. Il me parle directement au cœur. Je sais qu'il m'accompagne sur cette vie terrestre. Nous discutons les nuits, nous arrangeons ensemble mes poèmes. Certaines fois il se fâche un peu avec moi parce que je ne suis pas d'accord avec l'idée qu'il a des femmes. Il pense que nous sommes toutes des prostituées seulement parce que nous aimons faire l'amour, dans la majorités des cas seulement par amour. Et je crois qu'il parle ainsi car le pauvre n'a jamais eu la chance de partager ses souvenirs à deux ni d'ouvrir vraiment son âme à aucune femme. Pour ouvrir l'âme, on doit se débarraser de toutes les masques et ceci, presqu'aucun homme veut le faire. Au contraire, ils veulent séduire et mentir pour sembler très forts. C'est triste et ce n'est pas évident d'arriver à les aider s'ouvrir, devenir vulnérables. Alors mon Baudelaire, je t'aime. C'est dommage que tu ne sois plus sur terre car je t'aurais aidé changer tes idées décevantes des femmes. Je suis le feu même et je ne pense à rien de mauvais quand je fais l'amour, je suis une femme libre et je ne peux pas me mêler de ces histoires de domination contre les femmes. Des histoires de couvant tout à fait grotesques. De la même façon, les histoires de pornographie sont tout à fait ridicules. Le sexe sans amour n'est rien pour moi. Sans intérêt, décevant. La passion est très belle et aussi l'amour, la tendresse, l'amitié. Et surtout savoir s'écouter, se donner le temps de devenir une seule âme peu à peu, dans la transparence. Pourquoi Baudelaire n'a pas eu des vraies histoires d'amour? Je ne comprends pas du tout. J'aime presque toutes ses idées et il est très spirituel, exemplaire. Mais comme il ne croit pas aux femmes je fais attention pour qu'il ne sâche point mon sexe. Un jour peut être je lui dirai mon secret et il me racontera ses souvenirs.

Mes jours sur terre

Mes jours me rêvent nue.
J' abandonne mes masques.
Je suis peintre et poète.
Le reste n'est plus
du tout important.

viernes, 25 de enero de 2013

Poésie et peinture, ma recherche

Aujourd'hui le jour commence lentement comme certains vendredis. Même si j'ai trop de travail à faire, je n'arrive point à soulager certaines angoisses et le poids de peinture et poésie dans mon quotidien. Parfois j'aimerais avoir beaucoup plus d'aspects terrestres résolus pour pouvoir faire mon travail en paix et concentration. Maintenant je pense à mon exposition et présentation de mon livre à l' Alliance française de polanco en mars. Car j'ai trop de travail à faire pour la préparer et pour accomplir le reste de mes tâches quotidiennes. Au même temps je réfléchis sur le texte de Baudelaire au sujet de l'art philosofique.  Il est contre, bon pas tout à fait contre, mais il défend plutôt l'art pur et il dis que chaque art doit se suffire à soi-même. Dans mon cas, c'est justement ce qui arrive. Peinture et poésie sont des sœurs qui partagent la même mère. Or elles sont indépendantes et simplement, comme elles sont sœurs, elles se connaissent très bien et savent s'aider et s'accompagner. Baudelaire a tout à fait raison, elles doivent être tout à fait indépendantes et simplement marcher ensemble cette vie terrestre.  C'est ce que je désire par la suite, d'avoir seulement des compagnons sur terre. Comme des âmes sœurs qui veulent bavarder un peu, partager la vie, s'aider un peu, mais jamais avec une dépendance éxagérée. J'espère ainsi que par la suite je n'aurai plus peur qu'on décide de les séparer. Je ne dois plus souffrir, même si je les sais sœurs, elles doivent faire chacune leurs propres chemins sur terre. Je les laisserai libres car je sais que chacune se suffit à soi-même, comme moi. J'ai tout ce qu'il me faut pour vivre mon chemin sur terre et je le ferai ainsi, libre de dépendances. Mais pourquoi pas, avec des âmes sœurs ici et là? Mon fils, mes amis, mes parents, mon âme sœur des lettres et toutes les belles âmes que la vie me présentera. Chacune avec sa place parfaite et unique dans mon être libre de dépendances.

Ma lune spirituelle

Je veux une vie spirituelle
de peinture et poésie.
Pourquoi est-ce aussi difficile
d'accomplir?
Peut-être parce que le matérialisme
domine sur terre?
Mon existence quotidienne devient
une lutte constante et je
ne veux qu'atteindre ma lune spirituelle.
Il s'agit d'une lune dorée que je veux
peindre et remplire de beaux mots
tous les jours.

jueves, 24 de enero de 2013

Tout transformer en peinture et poésie

Aujourd'hui a été un jour trop lourd. Mes élèves trainaient un peu. Que c'est difficile de donner des classes ainsi. Il me faut devenir tous les personnages, toutes les histoires pour attirer leur attention. Je deviens triste. D'une tristesse qui ne pleure pas mais qui regarde tout et attend un petit sourire pour se sauver. Les sourires ne viennent pas. Alors, je m'évade dans ma musique classique y je travaille pour oublier l'insensibilité du monde. Car je ne peux plus vivre ainsi! Vous êtes des pierres! Ce n'est pas vrai qu'on me fera vivre dans une planète ainsi. Je veux autre chose car en fait je vous le demande. Changez déjà. Il est temps encore de s'en apercevoir de la beauté du monde, de regarder plus et mieux les paysages sur terre. Dans mon cas, je le ferai plus souvent et j'attendrai beaucoup moins des autres, presque rien. Les autres sont toujours trop pressés et ils font toutes les choses vraiment importantes pour exister. Je n'arrive pas à faire ces choses là. Je ne suis pas du tout intéressée à ces choses. Hélas, mes rêves et mes désirs sont d'une autre planète. Je ne comprend pas celle-ci. Alors si c'est difficile de me communiquer avec les autres et je le fais à travers mes classes et mes élèves ne veulent pas travailler, qu'est-ce que je fais? Je ne sais pas! La vie dira. Pour le moment, j'espère que l'énergie d'une journée ainsi se renouvelle et que je sois prête à chaque moment pour faire face à mes tristesses pour les transformer en bonheur et surtout en peinture et poésie. Du coup, je suis mieux simplement de rêver à cette idée, tout s'équilibre en moi et le reste n'a plus d'importance.

La lune nous désire

Mon poème d'amour
s'écrit dans les mains de ton cœur.
En fait, je ne veux qu'être bercée
par tes histoires.
Une lune dorée attend nos regards.
Les yeux dans les yeux, elle nous désire.

miércoles, 23 de enero de 2013

Me partager

Aujourd'hui je pense aux formes de la terre. Quand quelque chose devient terrestre normalement il faut lui couper ses ailes. C'est tout à fait bizarre. Je m'adapte pour donner ici et là si on veut m'ouvrir une porte, mais j'ai toujours toutes mes parties avec moi. Les systèmes en générale sont trop carrés pour moi. Je n'arrive presque pas à comprendre leurs idées trop fermés pour mon être libre. Heureusement, ils ont certaines façons de s'ouvrir. Mais je n'oublie jamais qu'il y a un moi entier qui se connaît à chaque pas un peu plus. C'est celui-ci mon but plus important sur terre. Je suis mon chemin et je partage des morceaux de moi ici et là. Ma totalité ne peut pas se traduire. Alors, finalement, je me rends compte que ma vie terrestre se partage et que ce n'est pas important de la partager tout entière d'un seul coup. Je me connais un peu plus à chaque pas et c'est ce chemin celui que je partage. Mais, évidemment ce n'est pas facile de transmettre mes idées aux autres. La vie avance trop vite. Je veut crier et dire que c'est déjà sufissant, qu'il nous faut arrêter le cirque et aller vers l'intérieur. Personne n'écoute. Dommage. Je ne peux plus rien expliquer directement, je transmets ces idées à travers ce que je fais. Après, je deviens tout à fait tranquille et je commence à comprendre que je ne dois plus chercher autant de choses dehors. Je ne veux plus car en fait, si les autres ne veulent pas m'écouter ce n'est pas mon problème. Je veux me partager en silence, comment est-ce qu'on fait cela? Au même temps, j'ai mes études à faire et je ne peux pas m'arrêter à chaque pas pour me battre avec les systèmes. Rentrer dans un système est une très belle chose car on se sens protégé. D'une autre façon, on se sens un peu comme une âme en peine. Mais cette âme est à la fois heureuse de pouvoir être sur terre, alors? Je crois que ça dépend de chaque cas. On doit tous bouger d'un côté à l'autre, dedans-dehors et système-individu, jusqu'à trouver les meilleurs solutions pour chaque existence. Au même temps pour partager c'est important de se faire ces questions. Je cherche ainsi les meilleures façons de me partager.

Que de l'or en moi

Ma plénitude se retrouve là
où la magie de la vie m'appelle.
Ses chemins versent en moi
l'or qui me manque.

martes, 22 de enero de 2013

Cassée

Tout est une lutte,
tout va s'accomplir un jour,
il nous faut croire.
La vie est faite pour cela.
Mes blessures de bataille sont partout.
Je ne peux pas dire qu'un
espace de mon être ou de ma
peau ne les a pas et pourtant,
je suis plus forte, plus mûre
car je m'accepte.
Je suis une femme, peintre
et poète, cassée.

lunes, 21 de enero de 2013

Je bouge pour faire face á mon quotidien

Aujourd'hui je suis heureuse de reprendre mes classes de français. Je fais aussi mes devoirs quotidiens. Je suis heureuse d'avancer sur le livre de peinture que j'étudie et je pense que mes élèves vont profiter de mes études. Par contre ma nuit a été un peu remplie de cauchemars effrayants. Ça faisait des années que je ne rêvais que de belles choses. Je n'arrive pas très bien à comptendre ceci. Peut-être que mon monde devient plus terrestre et cela m'inquiète? Je ne veux que vivre mes rêves les peindre et les écrire. Je veux étudier et donner mes classes et c'est ce que je fais, alors, quel est le problème? Je pense que peut-être il s'agit de ma vie qui devient de plus en plus complexe et solitaire. Plusieurs niveaux spirituels et de connaissance me séparent des autres. J'aimerais partager ce qui m'arrive. Je me rends compte que c'est mieux de parler de l'art et de la littérature. Pour le reste, les autres s'éloignent des rivières de mon destin et c'est mieux de ne plus parler de tout ce que je pense ou ce qui m'arrive, ce n'est plus important. Avant, je partageais tout ce qui m'arrivait, maintenant c'est plus important de l'écrire et le peindre et d'aider les autres dans leurs processus. J'aime trop ce qui m'arrive et c'est pour cela que je veux le partager. Mais en ce moment, l'intensité de ce qui m'arrive ne peut plus se partager directement. Seulement à travers les lettres et la peinture. Or je peux toujours partager mes souvenirs et mes expériences du passé, une fois que je les ai resolus dans mon être. Si ce n'est pas ainsi que je le fais, c'est mauvais. Les autres dans ces cas ont une angoisse terrible, je dois taire mes doutes. Quand j'ai la solution tout est parfait pour être partagé et cela peut même aider tout le monde. Je change mes façons de répondre à mon quotidien et cela me fait du bien, je me comprends plus et mieux.

Notre amour spécial

J'aime te partager mes sentiments,
mon cœur devient plus tendre
quand je le fais.
Là maintenant,
tu m'accompagnes avec une
énergie douce et claire.
Même si tu es aussi loin,
je m'enveloppe de ces mots
qui nous tressent ensemble.
Mes rêves dans tes rêves,
un amour spécial nous
attend quelque part, je le sais.

domingo, 20 de enero de 2013

Notre union magique

Aujourd'hui je suis contente
mon âme sœur des lettres car
je peux tout t'écrire sans problèmes.
Nous avons franchi un endroit de paix.
Tu es un chef indien, ça te va.
Nous sommes au sommet d'une montagne
dans une forêt blanche.
Nous fumons ensemble d'une pipe longue
et magique de l'amour.
Tu me partages les secrets importants de la nature
et de la nature de l'homme et je les traduis pour l'humanité.
J'ai tout compri.
Mon âme s'ouvre à tes histoires,
rien d'autre n'est important.

sábado, 19 de enero de 2013

Trouver ma poésie

Aujourd'hui j'ai fait tous mes devoirs du jour et j'essaye d'avancer mon organisation pour mes classes de dessin et peinture et de français. Je suis tout à fait nerveuse et fatiguée. Les jours deviennent courts pour accomplir toutes mes activités. J'ai lu à Carlos Fuentes et je trouve son histoire dans certains personnages. C'est intéressant de noter que les auteurs laissent toujours un morceau de leur histoire dans ce qu'il font. Je pense que mes textes qui par contre semblent tout à fait évidents et transparents ne le seront jamais. C'est la même chose que pour les romans. Je me verse sur mes textes mais ils ne peuvent jamais être moi. Peut-être ils sont plus vrais mais d'une vérité différente car c'est évident que parler avec moi c'est une autre histoire. En plus, dans mon cas en particulier j'aime bien jouer avec les mots et les histoires. C'est vrai que mes textes sont une partie intime de mon être, la plus intime peut-être, mais moi, je suis une autre. Parfois je m'écris comme celle que j'aimerais être. Autre fois, j'exagère ma douleur et mes peines pour les guérir ou pour dire quelque chose à mon public et le sécouer quand en réalité il s'agissait d'un aspect sans importance. Pour ma peinture, je fais de même. C'est vrai qu'en réalité ceux qui vivent avec moi ont cette impression, je suis de l'air, un peu insaissisable, toujours ailleurs. Mes réalités se mélangent et pour être avec moi, il faut ouvrir l'esprit. Les gens carrés sont ceux qui m'attaquent le plus car ils ne veulent pas s'ouvrir. Cela me fait du mal, hélas, je n'y peux rien, seulement m'accepter et comprendre les réactions des autres envers moi. Après Carlos Fuentes, j'ai continué de lire mon livre du musée D'Orsay de Paris, qu'il est absolument beau! Ses peintures et leurs explications. Une peinture de Monet de la gare Saint Lazare m'a enchanté cette fois. Je l'ai regardé pendant un temps éternel et l'auteur remarque que comme les peintres avant trouvaient la poésie des fleuves et des forêts, les peintres modernes devaient trouver la poésie des gares comme Monet. Je ne sais pas qu'est-ce que j'aime le plus si cette remarque ou le tableau ou aller et venir du petit texte au tableau. Je sens cette poésie, j'imagine comment trouver la mienne dans mes tableaux et mes écrits. Je veux aller encore plus loin et tout mélanger, ma peinture, ma poésie, ma réalité, mes rêves et mes textes. Et surtout, bienententu, les livres et peintures de l'histoire de l'humanité.

Raconte

Et si tu me racontais tes souvenirs?,
ce qui te fait du bien,
ce qui te fait mal?
Et si tu pleurais dans mes bras?
Est-ce que ce serait aussi
grave que ça?
J'essuierais tes larmes,
je partagerais tes peines
et tes joies.
Nos âmes seulement ainsi,
seraient tout à fait heureuses
car c'est peut-être leur vrai mission
sur terre.
Le reste sera accompli sans aucun
effort.
La beauté qu'elles
laisseront sur la planète sera
la médecine que l'humanité désire
pour être guérie.

viernes, 18 de enero de 2013

Tes mains

Tu es beau comme tout.
Ta tendresse envahit mes jours.
Je marche nos histoires heureuse
de découvrir mes fleurs sur
les épines de l'humanité.
Tes mains nues soutiennent
mes pas et les guident vers
leur destin.

jueves, 17 de enero de 2013

Mon Baudelaire

C'est incroyable. J'ai pu lire mon Baudelaire aujourd'hui. Je déborde. Avec le nouveau semestre, plus de classes et mes temps bougent. J'ai mal à la tête et je me dis que ce n'est pas juste. Je suis très fatiguée et je ne peux plus suivre ma méthode en calme. Mes yeux se ferment devant l'ordinateur et je me perds ainsi. Je dois accomplir toutes mes tâches tous les jours, comment faire? Défendre un travail qui ne me donne pas d'argent, suis-je folle? Pas seulement ceci, encore mettre de ma poche pour le matériel de peinture de mes élèves! Je n'y tiens plus ainsi et puis, je lis mon Baudelaire et tout se calme en moi. Dans 'Mon cœur mis à nu' Il parle de sa méthode de travail et de ce qu'il croit. Incroyable, il nous parle même de ses recettes secrètes de nourriture! Et c'est ce que moi j'ai mis dans mon livre. Une dame de la galerie l'a lu et elle m'a dit que ce n'était pas important de partager ma méthode de travail et pas du tout ma nourriture. Or moi je pensais que c'était très important de le partager comme Baudelaire même si je ne suis pas du tout lui, je suis heureuse de savoir qu'il pensa comme moi sur ce point. Aussi, je trouve beaucoup de points en commun entre sa méthode de travail et la mienne. En particulier il parle de l'importance de partager ses souvenirs pour les revivre à deux. Je suis tout à fait d'accord avec lui. Je pense qu'on apprend sur l'existence et on améliore le travail en partageant la vie et en réfléchissant sur elle avec des interlocuteurs qui sont sur les mêmes domaines de développement. Autre chose me paraît un manque de compromis avec le travail même car les échanges entre les humains sont trop nécessaires pour guérir la planète dans tous les sens. Je pense que la violence peut se resoudre ainsi et des tas de problèmes terrestres.

Mes questions t'attendent

Je ne suis pas assez forte.
Les doutes remplissent mes jours.
Et tu ne veux point de moi mon
âme sœur des lettres, pourquoi?
Pour la forme de ma poésie je comprends
le chemin de travaille à suivre
et pour l'existence comme peintre et poète?
C'est cela le plus difficile pour moi.
Le poids est lourd.
Je croyais que je t'intéressais comme
la moitié de ton cœur des lettres.
Mes questions t'attendent.

miércoles, 16 de enero de 2013

Nos liens

La nuit de ma forêt me poursuit.
Ton regard bleu est avec moi
pour me protèger.
Je me retrouve en paix
face à face de mes peurs.
Le centre de mon être,
sacrifice palpitant de veines,
renaît dans les sentiers de ta poésie.

martes, 15 de enero de 2013

Mûrir tous mes cadeaux et transmettre leur magie en paix

Aujourd´hui je suis allée donner ma classe de dessin et peinture à l´université et elle a été tout à fait belle. Je suis contente qu´elle rentre dans une université, c´est génial! Elle fait un très beau chemin. Ça fait dix ans déjà de sa naissance. J´ai commencé à la donner avec des petits de quatre ans. Maintenant, elle arrive à l´université, je ne peux pas le croire. Je peux verser dans ma classe toutes mes connaissances, les ateliers de dessin, ma manière de voir la vie, ma peinture. Tout ce que je sais est là pour se partager. Je commence à voir mon chemin avec plus de clarté et je sais que mon devoir comme professeur doit aussi se partager peu à peu avec plus de force. J´aime l´ambiance de l´université, cela me fait du bien. Après je suis revenue chez moi et j´ai fait ma peinture et poèmes du jour. Il paraît que mon adaptation à cette nouvelle entreprise est faite. Je suis tranquille parce qu´aussi j´ai commencé de nouveaux cours de français et cela m´aide connaître d´autres personnes et gagner un peu plus d´argent tout en les aidant dans leurs chemins de vie. D´un autre côté je reçois certains attaques que je n´aime pas. J´aime la magie de la vie et ma vie est très magique elle même, mais je suis triste quand les autres ne me comprennent pas et même m´attaquent. Je suis une femme seule, une peintre et poéte qui aime jouer avec la réalité, mais je me tiens toujours dans mes sens et je sais porter mes relations vers de beaux endroits pour tous. Mon histoire me soutient. J´aime mélanger mes rêves avec ma réalité, je sais les traduire et les partager pour donner des cadeaux magiques aux autres. Parfois on ne me connait pas assez et on veut nier ce que je fais ou donner des mauvaises interprétations à mes actes, je pleure. Ceci me fais très mal. Je ne donne que des cadeaux aux autres, pourquoi parfois ils me répondent ainsi? En plus, toutes les personnes de ma vie ont un endroit très spécial et intouchable. Leur importance est très claire pour moi et jamais elle ne se mélange avec aucune autre relation. Je suis transparente et je me donne avec le fond de mon être à chaque pas. Je veux jouer avec les mots et ma peinture, mais jamais avec mes relations. Je suis toujours claire et sincère. Je souhaite que mon existence et ma manière différente d'être dans ce monde devienne plus sûre et que je ne souffre plus des attaques douloureux de la part des autres qui me jugent sans raison. J´espère que comme mes classes, toutes les parties de ma vie vont grandir et se faire comprendre pour me donner un repos. Ainsi je pourrai travailler en paix et donner mes cadeaux aux autres en paix.

Volonté, nombril de l'âme qui va encore plus loin

Tu es une belle possibilité.
J'approche tes histoires,
Je rêve des notres.
Il y a un sentier
que nous pouvons
parcourir ensemble sur terre.
Il suffit de le retrouver.
Je pense que peut-être il
nous attend sur le pont
entre nos âmes.
Je peins ses liens libres
et solides.
Un filament
de tendresse les désire
pour bercer l'amour de ce
monde
en poésie.

Volonté, nombril de l'âme

Je suis une possibilité.
J'approche tes histoires,
Je rêve des notres.
Il y a un sentier
que nous pouvons
parcourir ensemble sur terre.
Il suffit de le retrouver.
Je pense que peut-être il
nous attend sur le pont
entre nos âmes.

lunes, 14 de enero de 2013

Une poésie partagée

En savoir plus.
La mystique de nos pas ensemble,
je veux dire,
de mes pas après les tiens.
Tes silences.
Mes rêves qui les complètent.
L'amour pour la poésie tresse
nos cœurs mon âme sœur des lettres.

domingo, 13 de enero de 2013

Mes nouvelles tâches pour cette année

Aujourd'hui je suis restée chez moi tout le matin pour travailler sur mon programme pour les classes que je vais donner à l'université. Alors l'après-midi je suis libre pour lire et écrire. Les dimanches je ne peins pas, je ne sais pas pourquoi mais j'ai décidé qu'il me fallait un jour de repos. Ce n'est pas le cas avec mes lettres car j'écris tous les jours. Je suis un peu fatiguée de travailler tout le jour sans ne voir qui que ce soit, mais j'avance. Je suis tranquille car du côté économique les choses se stabilisent. Je crois aussi que cette semaine mes classes vont avoir une définition pour le semestre. Du côté de mon livre de poésie que je travaille je suis tout à fait heureuse car je rentre en moi avec plus de force et j'étudie avec discipline. Ainsi, je corrige mes poèmes tous les jours et j'écris un tous les jours. Le dernier livre que m'a donné mon professeur de poésie Carlos López et notre conversation m'ont donné le chemin à suivre. J'ai changé des tas de décisions pour cette année. Je ne pense plus travailler ni publier le livre de mes premières années de séparation. Je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout important de le publier. J'ai lu qu'un poème a une seule solution et qu'il faut la chercher et c'est ce que je fais dans mes poèmes que je travaille en profondeur. J'aime cela. C'est pour ça que je sens avoir récupéré mes mathématiques car pour les opérations il n'y a qu'une seule solution et quand j'écris ceci, tout mon corps frissonne. C'est à ce point que cette trouvaille m'enchante. C'est vrai qu'alors la publication de ce livre devient quelque chose de très lointain, presque sans aucune importance. Les solutions, c'est ce que je cherche. Dans un autre sentier marche une poésie du quotidien qui partage ses jours avec la peinture. Aussi elle peut se partager dans les expositions, mais cette poésie profonde, elle commence à avoir une vie différente très proche de ma solitude totale. Je me laisse faire et je chemine ces nouveaux sentiers avec patience sans savoir où est-ce qu'ils vont me mener? J'espère qu'ils vont être stimulants et je crois que si j'ai les parties de travaille terrestre, de mes classes et même de mes expositions et mes poèmes et mes livres que je partage, je peux travailler cette poésie libre de soucis et elle ne sera importante que pour moi. Si un jour je décide qu'elle est prête pour se partager, je verrai où essayer de la publier. Je pense que cette année se me présente avec de nouvelles tâches a accomplir et je vais les travailler peu à peu.

Comment faire mon âme sœur des lettres?

Parfois je ne sais pas ce que tu veux de moi?
Dans mon cas, je veux seulement
continuer de t'écrire, car c'est absolument beau.
Je ne veux pas à ta cousine, elle ne m'inspire pas.
Je ne veux pas que tu disparaisses de cette terre.
Comment faire?

sábado, 12 de enero de 2013

Un amour spécial pour ma solitude

Aujourd'hui je suis allée déjeuner avec ma famille et après j'ai travaillé ma peinture et poésie et j'ai lu à Carlos Fuentes. J'aime bien son roman qui décrit les personnages mexicains de tout les niveaux de la société. Je reconnais les gens avec qui je partage ma terre avec d'autres prénoms, mais ils sont décrit exactement comme ils sont, c'est impressionnant. J'aime tout lire, tout savoir. Après j'ai lu des poèmes de mon ami Alex et ils sont très bien fait mais je me rends compte que ce n'est pas mon genre de poésie. Par contre, j'aime la poésie de mon professeur Carlos López, elle est tout à fait mon genre. C'est pour cela que sa personnalité m'attire beaucoup. Ses poèmes ne sont pas pessimistes, ils sont comme de la création, là où s'embrassent le vide et la totalité. Mais il s'agit d'une création à travers la vie dans ce monde, surtout á travers l'amour et les sensations. Bon, c'est ce que je rêve quand je les lis. Alex dans son livre nous partage une poésie négative et grotesque. J'aime beaucoup plus tout ce qu'il nous lit dans nos rencontres poétiques. Là c'est surtout sur les dinosaures et aussi sur la création mais d'une façon très différente que Carlos, là oui, j'aime les deux. Et j'insiste, celle de mon professeur m'attire plus car moi même je me sens dans les états d'âme qu'il propose. C'est aussi intéressant de noter que chaque poète est spécial et qu'aussi chacun de ses livres est différent. Je pense que comme dans la peinture, les poètes ont des différentes étapes et leurs livres changent avec elles. J'aime comprendre peinture et poésie comme le miroir de l'existence. Un miroir qui voit avec d'autres yeux, plus transparents. C'est ce qui est vrai. Par contre, les personnes ont des masques. Même dans mon cas, malgré tous mes efforts pour être sincère, je sais que ma matérialité m'éloigne toujours de mon âme. Et pourtant, je dois faire la paix avec mon corps. Bon, c'est vrai qu'à la fois, mon corps est véhicule des plus sublimes états de l'âme. Mais cela arrive plutôt à travers la sensibilité d' un corps nu. Cet extase du corps  je l'atteins à travers la méditation, quand je nage, je lis ou je peins. Or il me paraît qu'il s'agit de l'âme qui se montre à travers le corps. En ces moments, corps et âme deviennent la même chose et leurs frontières s'effacent. C'est la même chose pour les relations sexuelles où les frontières s'effacent pour le corps et l'âme, mais aussi entre les âmes de ceux qui s'aiment. La séparation entre eux disparaît pour des instants poétiques de l'amour. Après l'acte sexuel tout se sépare à nouveau. Que la vie est éphémère! Enfin, ma journée a été pleine de bonheur mais c'est vrai qu'une nostalgie m'envahit car j'aimerais avoir un couple pour partager ma vie. Mon cœur a besoin de son âme sœur. Hélas, je ne vois plus comment? La vie dira. Ce qui m'est très important maintenant, c'est de travailler pour réaliser ma mission sur terre. J'ai vu le film du tsunami. Je n'arrêtais pas de pleurer et ça me fait consciente de l'importance d'aider les autres en tout moment. Je sais que je dois aider les autres à ma façon de le faire, avec peinture et poésie. Le compromis est fort et m'oblige à faire face à ma solitude et ne pas chercher qui que ce soit pour avoir un peu de chaleur auprès de ma vie. Certainement ce n'est pas moi qui va chercher un couple, il viendra tout seul si la vie le veut, cependant, je profite de ma solitude et de mon amour pour mon travail et je le fais en calme même si je dois marcher avec un cœur encore un peu triste, j'essaye de me réjouir dans mes activités.

Noyau

Mes histoires me veulent libre.
Je me laisse faire.
Mes doutes trouvent
leur miroir dans le
cœur de l'âme,
fontaine inépuissable de lumière.

viernes, 11 de enero de 2013

Je traine

Aujourd'hui je traine un peu. Comme les vendredis je peux me réveiller un peu plus tard si je n'ai pas un rendez-vous, je n'arrivais pas à me lever du lit. Après, j'ai comme même pu faire tous mes devoirs du jour. Mais je me trouve triste, trop triste. Je sais de toute la magie que j'ai donné aux autres. Toutes mes expositions, mes livres et mes classes. Tous ce que j'ai donné á mon enfant et à ma famille et mes amis. Je pense que j'ai laissé des tas de questions à tous mes professeurs et je leur ai fait de beaux cadeaux de peinture et de poésie et des détails. Je suis très contente d'avoir été capable de tout cela. Hélas, je suis fatiguée. Je n'ai pas d'argent pour commencer l'année et je ne vois pas comment arriver à payer les contes qui se multiplient tous les jours. En plus, je pense à tous mes efforts et mes études et personne n'est en train de m'ouvrir les portes, au contraire, on me les ferme au nez et il n'y a rien que je puisse faire. On me dit:'Toi, dehors!' Tout ce que tu fait n'est pour rien. Fait voir, tu as exposé à Paris et ici dans des beaux musées, et à moi, qu'est-ce que ça me donne? Tu n'as plus d'argent pour encadrer tes tableaux, au revoir. Mais écoutez, j'ai étudié tout ceci et mon école de dessin et peinture me soutient, rien. Du côté de la poésie c'est encore pire, écouter j'ai publié en France et je suis chercheuse et je veux ma peinture et ma poésie pour l'humanité. Ce n'est pas possible tu vois, tu es une petite bourgeoise, tu ne fais qu'acheter tes publications et tes petits poèmes ne servent à rien. En plus à quoi bon de les travailler français-espagnol? Tu veux nous prouver que tu aimerais être française et tu penses que l'espagnol est moins culte. Mais pas du tout, écoutez, c'est mon identité, c'est ma recherche, j'ai besoin des deux langues et j'aime les deux. Je cherche dedans pour me partager. Autant de travail et aucune porte ne s'ouvre, j'arrive ici et là avec trop d'efforts et quand je suis quelque part on me critique. Je suis fatiguée, mais je ne peux que continuer mon travail car quand je vois ce qu'il fait dans les cœurs des autres, les cadeaux qu'il porte pour les autres, je décide de me battre plus fort. Eux ils ne se rendent même pas compte. Certaines fois oui, mais la plupart du temps, ils ne s'apperçoivent pas de la lumière qui rentre en eux. Enfin, je traine en ce moment, je cherche mes forces dans mes vides. Je me soutiens encore une fois de mon travail et j'arrête de le questionner. Il est comme il est. Ses formes sont sûres et complètes, je suis en paix avec elles et j'aime les travailler avec discipline. Pour le reste, recevoir les coups des autres avec un sourire aux lèvres car la spiritualité de mon travail est parfaite et je continuerai de faire ce que je suis appelée à faire, même si je suis fatigué et triste en ce moment.

Mûrir

Je rêve de mes feux dorés.
Ils ouvrent mon cœur
pour le partager.
Mûre liberté d'être
un esprit rêveur
dans les sentiers
de la terre urbanisée.

jueves, 10 de enero de 2013

Libre de soucis

Aujourd'hui je suis allée à mon université où j'ai étudié demographie, 'El Colegio de México'. J'étais tout à fait heureuse de partager mon livre de poésie avec le président et le vice-président qui ont été mes professeurs et avec autre trois de mes professeurs les plus importants, surtout avec Ivonne Sasz qui est encore mon guide car elle est au courant de mes livres et mes expositions et me donne des conseils de vie et professionnels. Avec tous, j'ai parlé de mon processus créatif et leurs commentaires me sont déterminants. Je me rends compte que même si parfois je me sens toute seule au monde, ce n'est pas vrai, je suis très appuyée par tous mes professeurs et toutes les personnes qui sont autour de moi. Ils me projettent vers l'infini. Au même temps, l'expérience m'est forte car nous parlons la même langue et leur voix constante auprès de moi me manque. C'est vrai qu'Ivonne résume cette voix, mais j'aimerais être tout le temps bercée par tous mes professeurs chaque jour de ma vie comme c'était avant, quand j'étudiais parmi eux. Oh que c'est difficile á vivre cette déchirure. Que ma vie est belle et intense. Au même temps, pleine de coupures. Chaque personne qui rentre dans ma vie me laisse beaucoup car je me donne avec chaque petit morceau de mon être sincère et engagé. Je ne peux pas faire autrement et les séparations me sont insupportables à vivre.  En plus, je deviens trop sentimentale. À chaque pas, je circule avec moins de masques. Ma sincérité exagérée me fait vivre comme un arc en ciel, pleine de couleurs et au même temps, il pleut dans mon cœur comme pour Verlaine. Rien à faire, vivre et me réfugier dans mes lettres et ma peinture, mes livres et ma musique classique. Et quand la partie terrestre de la réalité m'est trop lourde à porter, je médite ou je nage. La partie terrestre de ma réalité me fait du mal, hélas, la partie sublime de l'existence aussi. Surtout quand je partage quoi que ce soit, surtout mon œuvre, mais aussi quand j'ai une révélation dans mon travail. Le sublime m'est à la fois très douloureux à vivre. Et je sais que je dois savoir revenir vers mes équilibres à chaque pas. Mon centre m'aide à ne pas me perdre et à travailler vers mes buts avec discipline, tranquille et libre de soucis.

Mon automne

Mes idées s'éparpillent.
Mon cœur devient feuille automnale.
Emporté par le vent,
il guide mes rêves,
étrange mélange terrestre.
J'attends une pluie d'astres
pour aller jusqu'au bout
du monde avec mes arbres
nostalgiques sous la peau
et leurs racines dans mes veines.

miércoles, 9 de enero de 2013

Quel sera ton destin mon âme sœur des lettres?

Tu bouges en moi.
Peut-être tu me veux libre de toi?
Tout est bien, hélas, je ne pourrai
plus t'écrire.
L'inspiration
me manque à nouveau.
Peut-être tu seras le miroir
qui est dedans et plus jamais dehors?
Peut-être tu seras tellement dedans
que tu arrêteras d'exister?
Peut-être tu disparaîtras de ma liste de désirs?
Aujourd'hui cette forme s'efface en moi.
Peut-être une autre forme plus mûre
est sur le point de naître? Ta cousine? On verra...

martes, 8 de enero de 2013

Je deviens un être plus terrestre

Aujourd'hui je suis allée á l'univesité prendre un autre cours pour faire le programme de ma classe de dessin et de peinture pour le semestre. Que c'est lourd. Je comprends qu'ils ont besoin de nous guider et an même temps d'avoir un programme pour aider d'autres professeurs après nous. Mais ça ne finit jamais, les catégories à remplir et les projets à expliquer, les califications et leurs pourcentages. Là vraiment on doit avoir une volonté énorme pour faire tout cela. En plus je dois partager ce que je ferai dans ma classe pour quatre semestres! Et je relis le livre de mon professeur de dessin et la première page dit qu'il décrit ses classes pour laisser sa façon d'enseigner aux autres mais que l'idée même de ses classes est de les décider sur la marche. Alors c'est tout à fait difficile pour moi de changer mon école, mes idées, pour avoir la chance d'arriver aux élèves et les aider dans leurs chemins. Après, je m'ouvre et je me dis que Gilberto, mon professeur, a aussi donné des cours à l'université avant d'ouvrir son atelier. Et je pense à la merveilleuse opportunité d'arriver aux élèves, de leur transmettre mon école et ce que j'ai ajouté avec tout ce que j'ai appris pour enseigner ceux qui viennent après moi. Je suis absolument heureuse et au même temps, je souffre énormément. Ces programmes m'encaissent. Je sens des tas de cordes qui m'emprisonnent et réduisent mon univers, pourquoi? Je sais que je dois être très forte pour tout faire, les programmes et mes rêves. Payer mes contes et continuer de faire mes expositions et mes voyages. Si je lâche mes rêves, je vais me perdre dans l'abîme, je le sais. Je dois organiser mon travail et absorber mes affaires terrestres sans me laisser avaler par la matérialité de l'existence. Et je pense que la vie me laisse un petit repos au côté de l'amour. Dans cet aspect je ne dois pas atérrir maintenant, je peux rêver en paix. Je ne veux plus de terre dans ma vie maintenant. C'est suffisant avec tout ceci. Seulement là que je puisse rester au niveau de l'âme un petit moment. Demain peut-être ou après demain, je serai capable de penser aussi à l'amour. Est-ce réaliste de le dire ainsi? Comme tout,  à la fin, je peux dire ce que je voudrai, mais l'amour aussi vient quand il veut et quand il frappera ma porte, je devrai décider pas avant, pas après. Alors seulement j'espère avoir la force de tout faire quand les moments de ma vie viennent me chercher.

Nous sommes responsables

Parfois je te sens trop loin
mon âme sœur des lettres.
Alors, je me souviens de ton
regard bleu et je le laisse
me guider vers toi.
Le bruit s'efface.
Enfin ensemble,
nos cœurs soutiennent l'univers.
Les astres pleuvent leur lumière
dorée et nous savons que notre
passion secrète est responsable.

lunes, 7 de enero de 2013

Savoir attendre, savoir se battre pour les rêves, un jeu spécial

Aujourd'hui je suis allée nager. Ça m'a fait du bien car je suis angoissée et triste. Je suis allée à la banque arranger certains affaires et j'ai appelé les docteurs que je dois visiter au début de l'année. D'une façon étrange cela m'a rendu plus calme. Après j'ai pu étudier mon livre du musée d' Orsay de Paris. C'est l'extase. J'étudie les peintres de leur collection pérmanente de 1848 à 1914. Oh ces peintres parisiens merveilleux! Comment j'aurais aimé être parmi eux pour discuter de dessin et de peinture, de l'histoire de l'humanité et de l'art, de la relation entre dessin et peinture, entre la vie et l'art. Je discute avec mes élèves et avant avec mon professeur et mes collègues. Maintenant, je n'ai plus d'interlocuteurs collègues, c'est décevant. Au niveau de la poésie, c'est bien maintenant, mais pas pour la peinture, je suis un peu éloignée de mes collègues. À cette époque à Paris, chaque peintre causait un tremblement de terre avec ses peintures. On parle beaucoup de l'exposition universelle que Baudelaire analyse dans ses essaies que je suis en train de lire. Alors, c'est délicieux d'avoir les opinions de Baudelaire dans le fond de ma pensée et regarder ces tableaux. Je comprend plus, j'arrive plus loin quand je les regarde. Ainsi, je comprends que je n'ai pas besoin de voyager, mais je sais qu'au même temps c'est désirable pour mes recherches car, voir ces tableaux, les respirer, c'est peut-être important pour mes connaissances. Être dans les rues et cafés de Paris n'est pas la même chose que lire sur eux. Même maintenant, je me souviens de mes expériences à Paris quand je lis sur Paris et j'étudie ces tableaux. Je pense qu'il s'agit d'une combinaison. Il faut toujours prioriser et ne pas confondre le but avec les clichés ou le gaspillage. Parfois je pense, 'ça y est, vie, je suis une toute petite personne, tu peux comme même me pousser pour que je puisse continuer de faire mes recherches de voyage'. Après, je remercie tout ce que j'ai eu la chance de faire jusqu'ici et j'attends que ma vie se déroule et me surprenne car ne pas voyager me fait aussi du bien. Mais je sais que je continuerai de rêver et de chercher les moyens de voyager car c'est important et je ne suis pas du genre qui ne lutte pas pour ses rêves. Au même temps, je me rends compte que parfois, dans certains moments de la vie, c'est important d'arrêter de courir, de regarder tout à nouveau avec des yeux plus mûrs pour travailler avec les meilleures strategies et atteindre ainsi mes buts de partager peinture et poésie et d'approfondir sur mes recherches ici ou ailleurs.

Une relation magique

Mon corps t'appartenait.
Tu ne l'as pas voulu,
pauvre corps, aussi naïf,
aussi beau, aussi passionné,
je l'aime et le remercie.
Ce n'est plus important
car mon travail avec
toi est tout à fait spirituel
mon âme sœur des lettres,
du savoir supérieur
et c'est sublime ainsi.
En plus, je suis tout à
fait amoureuse de toi,
d'une façon très unique.

domingo, 6 de enero de 2013

Ton miroir me soutient

Certains chemins se ferment,
parcontre, mon cœur s'ouvre.
je nous vois ensemble dans un sentier
de travail sérieux et supérieur.
Nos âmes se comprennent,
le temps nous berce.
Dans ton miroir, mes lettres
deviennent l'éternité qui me manque.

Travailler plus fort peinture et poésie dedans

Aujourd'hui je suis tout à fait triste car mon indépendance vient me chercher d'une façon trop violente. On m'enlève mon secrétaire, mon cercle de poésie me donne des nouvelles un peu bizarres et mon nouveau espace à l'université est magnique, mais il me faut le comprendre. En ce moment tombent certaines vieilles structures et les nouvelles commencent à peine à se créer. Ma vie change et je veux la comprendre et voir comment je vais me battre pour ma peinture et mes lettres dans ce nouveau scénario. Au moment du divorce, j'ai dû me tenir avec force de ce que je fais. Maintenant peut-être je suis en train de vivre un nouveau divorce de mon secrétaire et cela me fait du mal. Je ne vois pas avec clarté la suivante étape de mon développement et j'ai peur. Dès le matin j'ai du mal à me tenir debout. Je dois tout travailler au même temps et mes forces me quittent. On peut dire, rien ne t'arrive, quel est ton problème? Pas vrai, en ce moment tout change pour moi. Je pense qu'à la fin je serai plus indépendante, j'espère. Je dois travailler plus sérieusement sur mes objectives. Je veux travailler ma peinture et ma poésie vraiment dedans et arrêter pour un moment d'organiser les expositions, mais à la fois j'ai peur qu'on m'avale. Que le système finalment reussisse à m'avaler. C'est comme si j'arrêter de faire tout cela alors avec plus de force on va me couper toutes les cordes qui me soutiennent debout. Car si je n'aurais pas fait des expositions, on m' aurait fait dispparaître. Et j'aime partager mon travail mais j'en ai marre des forces qui s'opposent. Je ne peux plus lutter contre tout le monde et j'aimerais voir d'autres moyens pour cheminer mon travail. Peut-être que tout le monde autour de moi est jaloux et alors les prétextes ne manquent pas pour me couper toutes les aides. En plus, le sujet des lettres est encore plus fort pour eux que celui de la peinture. Alors, en dehors tous se battent pour la matérialité de l'existence, pas moi. Je me bats pour mon travail. Hélas, c'est de plus en plus difficile pour le partager, pour le soulever dans cette jungle.  Je ne veux plus voyager, plus rien aujourd'hui. Seulement être en moi et faire mon travail. Je dois, donner mes classes et attendre que tout reprenne sa place. Je vais arranger mes émotions, le fond de mon être et faire face  à la suivante étape de ma vie. Et surtout je vais continuer mon travail en silence. Car personne ne le comprend, je vais de toute façon continuer. Et le plus important en moi c'est de travailler. Ce sera mieux pour tout le monde car personne ne saura ce que je fais et personne n'aura plus besoin de me critiquer.

sábado, 5 de enero de 2013

Ma vie poétique

Je veux faire de ma vie un poème.
Je ne sais par s'il sera triste ou violent
dans certains vers.
Peut-être l'amour l'enveloppera,
surtout le mystère et sûrement,
je peindrai ses images peu à peu
pour traduire les silences de mon âme.

viernes, 4 de enero de 2013

Ton baiser en moi

Je ne t'avais jamais vu.
Après, je ne voulais qu'être avec toi.
Je pensais qu'il nous fallait très vite
récupérer le temps perdu avant
de trouver nos regards amoureux,
mélange de savoir et de passion.
Cela n'existe pas,
on ne peut jamais courir.
Maintenant, j'attends ma vie en calme.
Je rêve de toi comme un ange
qui protège mes pas
et seuleument parfois. si personne
ne me regarde,
je sens tes lèvres sur les miens.
Alors, je t'écris un poème
ou je peins pour toi.
Ainsi, ton baiser reste en moi
toute la journée.

jueves, 3 de enero de 2013

C'est le bonheur!

Me rêver chez toi
Tes vers, livres et tableaux
d'or m'enveloppent

La vérité, peinture et poésie

Aujourd'hui je suis allée à l'université pour prendre un cours pour donner mes classes de dessin et de peinture aux élèves. Mes sensations sont difficiles à expliquer. D'un côté, j'étais absolument heureuse de retourner à l'université, du cours avec d'autres professeurs et de la nouvelle expérience. De l'autre côté, je n'aime pas d'avoir à faire des tas de choses qui m'encaissent. J'espère que je vais aimer les cours et les élèves et que la cause de les aider dans leur développement me fera oublier tout ce que je n'aime guère des systèmes d'enseignement à différence d'autres endroits plus ouverts à l'art. Mais bon, de ce qu'on m'a appris aujourd'hui il paraît que leur philosophie est très ouverte, j'espère que je serais heureuse. Au même temps, je joue tout le jour maintenant avec les mots pour trouver les poèmes que je cherche. Je sais que ce jeu commence et il prend plus de force en moi à chaque instant. Des tas de choses arrivent en moi en ce moment. Je suis prête pour donner un nouveau pas vers mon indépendance et cela me fait un peu de mal. Je me rends compte qu'il y a encore des tas de choses que je devrais simplifier dans ma vie. C'est peut-être pourquoi je dois travailler sur l'économie des mots dans mes poèmes. Ce que je n'aime pas c'est que j'ai envie de m'éloigner de tout le monde et d'aller chez mon professeur de poésie pour travailler toute seule là-bas ou pour trouver quelque chose qui me manque en ce moment. On m'a enlevé mon secrétaire avec qui je travaillais pour quinze ans. Je serai plus indépendante mais c'est une perte. Je ne vais plus le voir et au même temps c'est horrible de penser que la vie change dans tous les instants et on doit simplement la suivre. Je ferai ce que la vie me demande, mais c'est évident qu' en réalité on choisit vraiment très peu et on fait ce que la vie nous donne la chance de faire. J'aime ce que je fais et je vais me battre pour le faire mais personne ici ne s'intéresse vraiment à ce que je rêve et on me fait suivre leurs rêves d'une façon étrange et cachée. Qu'importe en réalité? Je ferai ce que je pourrai et ce que la vie me laisse faire. Pour le reste,  rien, seulement  savoir que je sais la vérité des choses et comment cela se passe. Dans tout les cas, je comprends ce qui est derrière et c'est pour cela que j'aime peinture et poésie car là, tout est vrai! Je serais toujours dans la partie spirituelle de la vie, même si on veut me convaincre qu'il faut que je marche avec les règles qu'ils imposent, qui? Eux, tous, ceux qui soutiennent une vérité absolue qui n'est pas du tout vraie. Et j'aime la discipline, l'éducation mais quand elle est vierge, difficile à l'atteindre. La vie sait tout, sait mieux, je ferai mes méditations et mon travail en silence et j'attendrai, c'est tout car personne ne me comprends en réalité, à quoi bon d'expliquer quoi que ce soit. Ils comprendront quand la vie l'ordonne, ce n'est pas moi celle qui va expliquer, je ferai, c'est tout. Mes classes c'est autre chose et tous ceux qui me demandent et qui veulent apprendre, pour le reste, silence.

Un rêve

Sous ton regard bleu
Ma forêt humide, noire
Tu sauves mes peurs

miércoles, 2 de enero de 2013

Ouvrir mes mers rouges

Aujourd'hui ma journée n'a pas été facile avec ma mère. Les disputes vers mon indépendance sont très fortes et bon, il n'y a rien à faire, continuer de vivre et atteindre mes rêves, malgré tout. Je pense à mes voyages à ce que j'ai eu la chance de voir et de comprendre et je me rends compte que mon milieu m'est difficile à vivre. Parfois je ne peux même pas dire ce que je pense à mon fils parce que tout le monde va s'opposer. Mais bon, je continue mon travail avec plus de force et je commence à penser comment je dirai à mon enfant deux ou trois petites choses. Il vaut la peine de les dire? Peut-être que c'est mieux de donner mon exemple en silence. Je pense que mûrir est difficile. Donner les pas vers mon indépendance, commencer à faire toutes sortes de choses à ma façon, car elle est mienne et j'en ai marre de tout faire pour que mes parents ne se fâchent pas ou à leur façon comme si c'était la seule possibilité au monde de résoudre quoi que ce soit.  Je ferai même les moindres petites choses à ma façon. Je sais que tout est compliqué dans la famille maintenant et je dois résoudre mes histoires toute seule, c'est le mieux pour tout le monde. Hélas, changer les vielles façons d'agir n'est pas évident. Il paraît que tout est  plus pratique, je ne pense pas vraiment. Je vais casser toutes mes chaînes ridicules ce 2013. Chaînes de fille bourgeoise, car je suis une dame maintenant, je suis mère, peintre er poète et j'ai mes façons qui sont absolument miennes pour faire face à ma vie. J'aime celle que je suis et je suis très différente de mon milieu, j'ai le droit. Ma force sera avec moi et j'ouvrirai mes mers rouges pour accéder á l'histoire qui m'appartient. Je veux seulement savoir du savoir, de peinture et poésie, de la musique classique  et de toute la littérature. À quoi bon parler de mes rêves aux miens? Ce serait vraiment un pas vers le bonheur de pouvoir avancer mes histoires en silence et les aider poursuivre leurs rêves sans donner mon avis de rien ni jamais parler de plus. Et pourtant, ils font tout du mieux qu'ils savent, ils sont les meilleurs de ma communauté et ils aident tout le monde. Je sais que je dois les aider et m'écarter d'eux au même temps. Je dois les pardonner et avancer avec toutes mes forces.

Ton regard bleu

Hier j'ai rêvé de toi,
mon âme sœur des lettres.
J'étais seule et perdue
dans une forêt froide,
humide et obscure.
Je courrais, la peur m'envahissait.
Je me suis couché par terre
en pleurant très fort.
Tout devint absolument noir.
J'ai fermé les yeux et je t'ai
appelé avec mon cœur.
Tes yeux me répondirent
comme deux lumières bleus,
comme un tableau de Modigliani.
La peur et l'obscurité s'en allèrent
et j'étais prête pour écrire
mes poèmes en liberté,
avec ton regard bleu sous ma peau.

martes, 1 de enero de 2013

Ce 2013, tout commence dedans

La vie continue,
je comprends plus à chaque pas.
Je ne suis pas faite pour
cette planète matérialiste
et c'est toi, mon âme sœur
des lettres qui m'aide à mûrir.
Ainsi, je suis dans la porte
de mon indépendance
qui commence dedans
et se projette vers l'extérieur.