Grace Nehmad

domingo, 31 de marzo de 2013

Pourquoi pas?

Aujourd'hui je suis revenue d'un voyage en famille. Je me suis reposée tranquillement. Mais en ce moment je suis trop fatiguée. Mon lit m'appelle et je ne suis qu'à cinq heures de l'après-midi. Je pense que ce qui m'arrive c'est que je ne veux pas revenir sur mon quotidien. Ma vie devient une lutte constante et je ne veux pas reprendre cette lutte. Je dois me battre dans tous les domaines. Dans mes classes, dans mes expositions et la seule chose qui m'apaise est mon travail. Heureusement la paix s'est installée avec mon fils. Notre relation est toute autre chose en ce moment. Je rêvais d'une relation ainsi et je savais qu'elle était possible. J'ai dû faire un intense travail intérieur avec lui pour en arriver là. Avant, j'étais vraiment concernée car l'adolescence arrivait et il ne pouvait pas me respecter, c'était horrible. Il est un autre. Maintenant, il veut même me protéger. Je suis indépendante et je ne veux pas dépendre de lui, mais c'est toujours un beau geste. Il s'éduque dans tous les sens et il m'écoute avec attention. En plus il a ses rêves et aspirations et je suis fière de lui. J'aimerais bien en arriver là dans une relation de couple car je sais que ce que je rêve est possible d'achever. Comme je le savais pour mon fils, je le sais pour un couple. Je veux bien guérir la violence que j'ai retrouvé dans mon mariage. Je sais que me tourner vers le célibat n'est qu'une façon de m'évader. Ce n'est pas évident de laisser derrière soi les mauvaises manières de communiquer, la dépendance. Pendant mes années de mariage j'ai développé une série de masques pour fuir la violence et je sens qu'à peine elles commencent à me quitter. Je me rends compte avec mon fils car avant j'avais peur de lui aussi et je m'effaçais pour éviter ses cris. J'ai tout résolu, ses cris sont de l'histoire. Je dois terminer d'enlever mes masques et devenir mon essence avec un couple. Même si ma sexualité était la meilleure partie de mon mariage violent, peut-être une raison importante qui nous tenait ensemble, je pense qu'elle était un peu superficielle pour moi, un peu exagérée. Je faisais certaines parties pour lui plaire et je ne me trouvais pas vraiment moi dans ces aspects. Je crois que pour un nouveau couple je dois avancer doucement car même si je me laisse faire, c'est par peur et pour plaire et je ne veux plus de ça. Je veux arriver à être moi tout entière et me donner ainsi à mon couple. Bon, je ne suis
jamais superficielle car je pense qu'on m'a toujours aimé et donné de l'amour dès que j'était petite. La partie que je dois surmonter est la répression de mon père et son regard érotique. Je crois que j'ai avancé dans ce travail car je n'ai pas pu avoir un couple ici, j'ai dû m'en aller hors du regard de mon père pour avoir mon premier vrai petit ami. Et là maintenant, après mon histoire de violence, je dois travailler doucement sur moi et m'avoir un peu de patience. Malgré les désirs de mon corps, je dois avancer peu à peu. D'abord un petit baiser et ainsi de suite comme avec mon premier petit ami á dix huit ans. Je dois avoir la confiance de parler ce que je ressens pas à pas et aussi d'écouter mon couple. Je crois que quand je suis nerveuse je parle de trop. Je veux vraiment apprendre à lire le cœur de mon âme sœur et lui faire plaisir. C'est tout à fait difficile de trouver quelqu'un ainsi et qui m'intéresse. Les hommes à cette âge n'ont plus la patience d'attendre et en plus je ne veux pas me marier. Mais comme avec mon Alex, je vais avoir ma foi solide et savoir que mon âme sœur existe et qu'elle viendra me chercher un jour pour construire une belle relation magique de respect et égalitaire, pourquoi pas?

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