Grace Nehmad

viernes, 1 de marzo de 2013

Ma conscience en paix

Aujourd'hui je suis allée prendre le petit déjeuner avec mon professeur Rodolfo. J'étais très contente car on n'avait pas eu la chance de se voir. Il m'a raconter ses histoires récentes et moi les miennes. Puis on a bavardé de peinture et poésie. Il m'a raconté sur l'œuvre qu'il possède et sur les prix relatifs de dessins et peintures. Dans mon cas, je lui ai partagé les difficultés que je retrouve dans mon public pour ne pas être jugée avec les prix de mon œuvre. Les gens comprennent très peu dans ce sens et je n'y peux rien leur expliquer. En ce moment je ne trouve que des obstacles et je me sens tout à fait seule. Le poids est trop lourd, mais je dois continuer et remercier toutes les aides que j'ai. Par exemple, même ma famille qui ne me comprend pas, est un support indispensable pour pousser l'œuvre. Ma lutte s'agit très peu de moi, mais à la fin, mon travail est aussi ma seule façon de survivre. Le faire en silence et le partager c'est tout ce qu'il y a vraiment pour moi sur cette terre. Parfois j'aimerais me marier à nouveau, qu'on me soutienne et me soigne et oublier celle que je suis venue être et mon travail car je suis tellement seule et fatiguée. Mais je reprends mes forces et je continue.  J'arrive à comprendre plus des façons sur terre. Je sors de mes espaces protégés et je me bats pour ce que je crois. Sur le chemin j'arrive à vendre un tableau, à transmettre un message à mes élèves ou dans un poème et je deviens très heureuse. Cela me donne de nouvelles forces pour continuer. Je ne pense pas que ma communauté soit mauvaise, elle est du mieux que l'on puisse trouver sur cette terre mais, je suis différente au reste et mon travaille est différent. C'est moi toute seule celle qui doit le faire et le partager. Or toutes les aides sont bienvenues et même quelques beaux mots me font du bien. Je ne suis pas vraiment sur le point d'avoir des professeurs qui ne me donnent pas de liberté. Je veux leurs conseils et je les écoute, mais je dois décider toute seule. Maintenant je me rends compte que le travail n'arrête jamais et que les beaux instants sont seulement ça. Il n'y a pas de repos ni de temps à perdre et je m'organise du mieux que je peux pour faire face aux demandes que l'oeuvre m' impose. À la fin de mes journées de travail quand même je suis tranquille et ma conscience est en paix.

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