Grace Nehmad

sábado, 9 de marzo de 2013

Me partager en paix

Aujourd'hui je suis allée nager et j'ai fait mes activités quotidiennes. L'après-midi je suis allée au théâtre avec ma cousine voir une pièce de Boris Vian. Je l'ai tout à fait aimé car Vian est vraiment incroyable. Il questionne les trous noirs de la société et se moque du système. J'aime toutes les activités que je fais avec ma cousine et en plus elle connaît toujours quelqu'un des acteurs ou des danseurs ou des musiciens. Cela me permets de les connaître et c'est très intéressant de parler avec eux. J'aime apprendre et connaître mon Mexique et ses artistes. C'est vrai qu'après ce que j'aime le plus c'est de travailler. Je reviens vers mes cafés pour lire, dessiner et écrire ou chez moi pour peindre et travailler ma poésie profonde. En ce moment je suis un peu obsédée avec mes haikus. Je me bats avec eux. Je veux trouver leur rythmes intérieurs et je n'arrive pas à le faire dans tous les cas. Je suis un peu coincée. J'essaye de sortir et revenir vers mes poèmes. Maintenant je me connais car en étudiant démographie ou en train de peindre je me suis rendue compte que si je n'arrête pas, si je ne sors pas et ne me détache pas de mon travail, après je suis capable de travailler sans arrêt pendant des heures sans rien faire d'autre. C'est mauvais pour ma santé de perdre mes équilibres. Je dois faire face à des problèmes d'intensité. Mais parfois j'aimerais rester chez moi et travailler sans arrêt pendant des semaines. Je ne le ferai jamais. Je suis très consciente du besoin d'être équilibrée pour me vivre en santé. Je suis satisfaite avec mon travail et j'avance peu à peu. Helas parfois je suis trop triste car mon cœur sensible a besoin d'un amour. Je veux être accompagnée de quelqu'un comme moi parce que ma sensibilité extrême ne peut pas se vivre sans son couple. La pièce m'a fait penser aux équilibres des personnes car le personnage centrale a fini par se suicider. La pièce nous parle des bruits dans les familles, des vérités cachées qui causent la solitude finale du personnage principale quand il ne trouve plus où se cacher, après d'avoir souffert l'abandon de toute la famille. Toujours le monde des apparences et les équilibres humains. On ne peut pas vivre nos masques en équilibre. Il nous faut toujours essayer de nous débarrasser de nos masques et d'avancer dans nos vérités, les saisir, les aimer pour avoir une bonne santé. Or, je trouve que dans mon cas cette tâche est vraiment difficile car mes différences avec les autres dans plusieurs scénarios me causent des problèmes. Je dois me taire un peu plus et faire mon travail en silence. Je dois arriver aux autres tout doucement, mes rencontres peuvent devenir des luttes qui me dépassent. Dans ces cas j'essaye de m´expliquer,  je n'arrive guère. Mais ce personnage qui décide de se tuer est en moi et je dois résoudre ma vie autrement, équilibrer les forces qui m'habitent et les partager en paix.

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