Grace Nehmad

domingo, 23 de marzo de 2014

Je poursuis mon travail et ma liberté



Je ne dois plus m'inquiéter mais l'existence est trop angoissante et ce qui est le pire c'est que parfois ceux que l'on aime le plus ne veulent pas notre bien. C'est décevant. Donc, dès le matin je me bats avec toutes sortes d'images qui me font du mal. Des personnes que j'aime veulent profiter de moi et me faire du mal en secret, pourquoi? Je n'y peux rien pour eux et c'est triste, mais je dois continuer mon travail et leur désirer du bien pour qu'ils arrivent à arranger leur problèmes et leur négativité. Donc, ce matin me reçois avec des sentiments d'impuissance et j'essaye de me dire que tout ira bien pour tout le monde. Je reviens sur mes lectures et j'avance sur mon Quichotte, sur Rembrandt et sur mon Zola. C'est intéressant de savoir qu'en 1600 les peintres déjà se spécialisaient pour devenir les meilleurs dans un certain domaine. Aujourd'hui on fait de tout et on reste un peu au milieu des recherches importantes de la peinture. Bon, bien sûr qu'il y a de très belles exceptions. Peut-être qu'on doit tout apprendre d'abord et après trouver le chemin unique qui nous appelle. Je fais ma recherche et je suis heureuse d'être déjà sur mon chemin mais c'est vrais que parfois, quand je regarde des peintures de toutes sortes, j'aimerais tout peindre. Des paysages, des portraits, des maisons, des objets, peut-être que je dois revenir un jour par semaine sur ces beaux sujets, mais le temps est toujours en train de me tracasser et ma peinture, ma solution de peinture et poésie est trop jalouse, elle ne veut pas. Elle veut toute mon attention. Donc, j'hésite. Mon temps sur terre est court et pour vraiment avancer sur mon travail je dois me concentrer. J'ai déjà peint toute sortes de choses et même si j'aime le faire je ne peux pas me distraire. Un petit bout de temps peut-être. Je ne sais pas. Je dois méditer sur ce point. Que c'est difficile de trouver les solutions parfaites dans un monde avec autant d'options et de bruit. Le temps me dira quoi faire. Car par exemple dans mon yoga j'ai décidé d'ajouter une nouvelle pose par semaine à ma pratique quotidienne et je suis heureuse. Ça me fait du bien. Alors, peut-être que c'est de même pour ma peinture. J'hésite car les nouveautés parfois, si je n'arrive pas à les résoudre, c'est à dire, à les placer dans un bon moment de ma journée, avec tout le travail que j'ai à faire, elles finissent par me faire du mal. En ce moment aussi j'ai décidé de lire aussi en anglais. Je ne veux pas écrire en anglais même si c'est plus simple, je n'ai pas un besoin d'identité là-dedans. Mais le lire me fera du bien. Dans ma vie terrestre trop de choses m'inquiètent et me font souffrir mais j'essaye de ne pas m'attacher à elles et de faire mon travail. Je sais que c'est trop difficile de faire mon travail, c'est un miracle et j'apprécie ce miracle et je le fais en silence. Peut-être un jour je serai vraiment libre. Maintenant ce n'est pas du tout le cas et c'est difficile. Je crois en ce que je fais, donc je me tais. Il paraît que je suis à l'aise, mais j'ai choisi de ne pas l'être pour pouvoir faire mon travail sur terre et pour échapper la violence. Je pense que j'ai le droit ici et maintenant d'avoir ma liberté et je vais l'atteindre. J'arriverai à une solution et j'aurai ma paix. Il suffit de le décider. 

No hay comentarios:

Publicar un comentario