Grace Nehmad

jueves, 13 de marzo de 2014

Existentialisme en moi



´Que les jours passent vite sur la terre! ', dit un des personnages de huis-clos dans l'enfer c'est les autres de Sartre et je suis d'accord. Les différentes étapes de ma vie s'accomplissent et je regarde mon histoire en liberté. Comme dit Sartre, 'l'enfer c'est les autres et je ne m'attache plus à ce que disent les autres. J'essaye de construire en eux ce que je veux qu'ils pensent de mon histoire. Je peux raconter mon histoire comme je la veux. Il suffit de jouer avec ma réalité et la construire comme je la veux. Si je raconte aux autres des histoires de détresse tout le temps, ils se détachent de moi. Je veux me construire comme je me veux. Je me rends compte que je peux arriver à une intégration de mon vrai être et arriver à me partager en paix, depuis mes vérités. Ainsi, l'œuvre se partagera en complète sincérité. Je ne veux pas transmettre un message faux de celle que je suis. Ces derniers temps après mon divorce j'ai touché des aspects trop obscurs de ma personnalité et j'ai dû activer toutes sortes de ressources pour sortir de mes trous noirs. Dire ceci et ne jamais dire cela et ainsi de suite avec Sartre dans mon cœur pour arriver à la liberté responsable et existentialiste qu'il suggère. Je remercie Sartre pour ses livres et sa philosophie. J'écoute constamment Huis clos et ses idées m'aident à survivre dans ce monde bizarre et violent, mon milieu hypocrite. Je crois en Dieu, mais surtout en une existence consciente et responsable. Un autre personnage dit: 'de toute façon j'ai toujours habité avec des meubles que je n'aimais pas et dans des situations fausses'. Et je crois qu'on ne peut pas se permettre de vivre ainsi. Il nous faut absolument aimer notre chambre et nos meubles, nos situations de vie. Je crois que c'est très important de faire le chemin intérieur et être heureux avec nos décisions et nos vies. Je me suis rendue compte que nos paysages extérieurs sont un reflet de nos mondes intérieurs et nous sommes tous responsables! Sartre parle d'un moi malade, les victimes et assassins sont une partie de notre histoire et la violence extérieure fait partie de nous aussi! Les nouvelles des journaux sont aussi une partie de notre histoire. Les maux de nos corps et de nos âmes aussi. Si nous voulons guérir comme humanité, nous devons commencer par devenir des êtres responsables et assumer nos destins, supporter la charge, agir pour écrire dans un nouveau livre l'histoire d'une humanité consciente. Il suffit de le décider! Le temps passe vite sur la terre, il nous faut agir!

No hay comentarios:

Publicar un comentario