Tu tresses ta paix

Tu poursuis tes traits

de caractère. Concentrée,

tu saisis ta paix.

Un mélange?

Je ne suis pas sûre. Est-ce que je dois m'approcher un peu plus des réalités de ce monde violent ou rester à l'écart et tout simplement faire mes études et mon chemin magique sur terre? Même pour mes lectures je choisis tout le temps la peinture et la poésie les plus pures. Mais, est-ce que je dois les mélanger avec des sujets un peu plus forts? Je ne sais pas, car la vie est de toute façon trop violente et je laisse dehors ce qui m'est insupportable. Mais je me questionne ces derniers temps. Renoir disait que le tragique n'était pas pour lui, qu'il ne peignait que la beauté de ce monde. Son fils lui réclame de n'avoir jamais agi dans sa vie et de s'être s'enfermé dans sa peinture. Et pour moi, comment doit tout cela se passer? Ma mère m'a toujours dit que je ne faisais que rêver et elle voulait m'éveiller. Je crois q´après la violence que j'ai reçu de mon ex-mari et comment j'ai sauvé mon fils, on ne pourra jamais dire que je ne suis pas éveillée. Mais encore, peut-être que pour savoir plus et aider les autres je peux aller un peu plus loin. On verra. Aujourd'hui j'ai décidé d'aller voir le film de Renoir et d'écrire après. Je pense que j'ai bien fait car après, je n'ai plus le temps de voir ces beaux films. C'est vrai que, maintenant je dois écrire un peu plus tard et je n'aurai pas le temps de lire la nuit car normalement je lis trois fois par jour. Donc, j'irai voir un film les lundis après-midi seulement si le film est trop bon comme celui-ci de Renoir. J'ai trouvé une guérisseuse et je suis allée avec elle ce matin. Je me suis sentie très bien de parler de mes vies antérieures et de finir avec toutes les mauvaises liaisons de cette vie, surtout celle de mon de mon ex-mari. C'était une expérience vraiment forte. Je crois en elle car elle sait sur moi des tas de choses que je ne lui ai jamais raconté. En plus, c'est bizarre car ces vies qu'elles me raconte, je les ai moi-même déjà vu, bon, plusieurs d'entre elles. J'ai moi-même mon cadeau de guérisseuse. C'est bizarre que pour moi ce soit un travail secret. Je pourrais donner des consultations et les faire payer comme cette femme le fait. Je n'ai jamais voulu de ça car je pense que la guérison la plus forte que j'ai pour la planète me vient à travers peinture et poésie qui sont la forme physique de mon travail de guérisseuse. Je ne peux pas perdre mon temps précieux sur terre ni en donnant des classes, ni en donnant des consultations. Hélas! Mon travail est solitaire et ça me fait du mal car je suis trop sensible. Les caresses de mon couple me manquent, mais j'aimerais celles d'un couple monogame et stable. Car ces caresses doivent être physiques mais aussi émotionnelles et spirituelles, sinon, ce n'est pas la peine. Les relations sexuelles sans cet amour et cette tendresse me font plus de mal que de bien. Peut-être qu'un jour un autre humain viendra m'aider et m'accompagner. Cependant, je supporte comme je le peux ma solitude. D'un côté, je sais qu'en fait, je n'ai besoin de rien, de l'autre, je sais que ma vie est trop solitaire et elle pourrait se partager plus intensément avec quelqu'un. Mais je ne veux aucune horrible relation violente comme celle que j'ai déjà vécue. Un couple c'est pour s'accompagner, pas pour vivre l'un sur l'autre dans des relations de dépendance. J'espère arriver à trouver quelqu'un ainsi dans cette vie. Ce qui me fait du bien c'est de savoir qu´en ce moment tous mes comptes sont réglés. Je repars à zéro comme Édith Piaf. Donc, je suis vraiment tranquille en ce moment. En plus, mon professeur de poésie m'a tellement aidée que je suis arrivée avec lui à mes formes de travail que j'espère qu'elles m'accompagneront le reste de mes jours sur terre. Renoir disait qu'il était un ouvrier de la peinture et il peignait des assiettes au début mais son existence l'a mené vers les toiles. Je pense que dans mon cas des expositions physiques, mon existence m'a mené à des expositions virtuelles et c'est aussi très beau. Je profite beaucoup plus de mon travail et de mon temps sur terre maintenant. Ainsi, maintenant que je suis libre, je me laisserai faire pour vivre en paix et transmettre le message de l'œuvre.

Ma vie sans toi

Mon âme sœur des lettres

tu me manques. Que je suis

misérable sans toi! C'est surtout

une question d'équilibre.

Après, je rêve de tes lèvres dorées

sur les miens et tout devient possible.

Mon cœur est plein d'amour pour toi

et mes jours sur terre sont heureux.

Tes recherches te cherchent

Tes questions se posent.

Personne ne veut les répondre,

elles secouent tes rêves.

Je cherche la fleur de la vie au sommet de la montagne

Je dois travailler et le sommeil me domine. La nuit je n'arrivais pas à m'endormir. Donc, aujourd'hui je n'arrive pas à me tenir éveillée. C'est dommage car je deviens un peu plus triste ainsi. Hier j'étais heureuse d'être allé à un nouveau café pour lire et aujourd'hui, toujours mon ventre me rend triste car l'insomnie d'hier a été à cause de lui et je ne peux pas travailler en paix si mes yeux se ferment à chaque instant. En plus, une amie qui veut se marier m'appelle et elle est sans couple depuis vingt ans. C'est absolument triste. Elle se plaint de son existence misérable et je ne sais plus quoi lui dire pour la calmer. Alors, je suis un peu déçue de la vie. Je croyais qu'elle serait différente, plus stable et moins violente. Je m'adapte à toutes ses crises, mais ce n'est pas évident. Heureusement, j' ai fait toutes mes activités et je me pousse pour finir ma journée comme je le souhaite. Je veux lire. J'ai deux ou trois livres qui m'attendent. J'espère que j'arriverai à vaincre mon sommeil et à lire mes beaux livres en paix. J'aimerais être auprès de ceux que j'aime, mais souvent la vie me sépare d'eux. Si du moins j'habitait dans le même quartier, mais ce n'est pas le cas pour certains de mes amis les plus chers donc, isolée, je souffre. Et je suis près de plusieurs êtres aimés. Hélas!, ils sont trop différents pour moi. Je les aime, mais c'est triste d'être toujours aussi différente d'eux. Par exemple, hier ma nièce vend des pantalons à toute la famille et elle est absolument heureuse. Elle s'est rendue compte qu'elle est une très bonne vendeuse, donc sa vie s'éclaire. Toute la famille était dans l'extase avec ses pantalons. S'ils étaient dans un extase à cause de la vente de beaux livres, je me sentirais plus près d'eux. Je ne comprends pas du tout ce que je fais dans ma famille? Et pourtant, avant de mon divorce, je ne me sentais pas aussi différente que ça. Mon ex mari et moi, nous allions à la campagne tous les week-ends et ainsi, la distance m'aidait gérer mes différences. Je marchais pendant des heures dans la forêt et j'oubliais toutes mes différences. Maintenant, il n'y a que la vente des pantalons et les sujets de famille qui m'éloignent de mon vrai être. La vie devient de plus en plus difficile pour moi et je devrais vivre entourée des gens comme moi, ce n'est pas du tout le cas. Donc, je m'adapte à tout le monde et j'avance mon existence comme je le peux. Bon, c'est vrai qu'à la fin, tout le monde est bien et le plus important pour moi c'est de faire mon travail de peinture et poésie. En ce moment je lis Artaud et il me fait rêver car j'aime ses recherches et son voyage au Mexique. Il voulait trouver des meilleures solutions sociales et pour le théâtre, aller contre le marxisme. Il voulait revenir aux bases des sociétés préhispaniques qu'il croyait plus développées que les européennes. Il cherchait un retour aux sociétés primitives. J'aime son voyage et ses idées. Je pense que mon voyage pour exposer et présenter mon livre de poésie à Paris a été fait dans ce sens. Comme Gauguin qui a voyagé à Tahiti et on trouve toujours cette idée aux artistes de vouloir aller plus loin dans leurs recherches. En plus, moi aussi j'ai cherché dans le monde préhispanique des solutions et je travaille avec leur art qui me paraît plus évolué dans ses formes. En même temps, j'ai cherché dans le monde de la marihuana des solutions, je pensais que c'était comme le peyote pour les sociétés préhispaniques, ce n'est pas du tout le cas. Je préfère mon yoga et mes méditations. Ce qui est bizarre c'est q´ avec la technologie, le contacte directe avec les autres n'est plus nécessaire et on se demande à la fin où restent toutes les recherches faites? Mais bon, Van Gogh n'a rien su de l'importance de ses recherches et l'art et la poésie sont ainsi, un travail sans temps pour l'humanité. Donc, je continue mes recherches avec foi et j'essaye du mieux que je peux de survivre mes différences et ma sensibilité exagérée qui me font tomber malade quand je perds mes équilibres, surtout émotionnels.

Mélanges de peinture

Ton visage s'evade.

Tu prends tes vides don ton cœur,

tu les peins de rêves.

Mes vérités en toi

Mon âme sœur des lettres

tu reflètes mes beautés.

Le miroir de ton âme 

sait toujours tout dont

j'ai besoin. La vie devient

magique ainsi, tu me sauves

de cette espèce d'enfer,

Je choisis ma conscience

Mon ventre m'a fait du mal hier pendant la nuit et je ne pouvais pas dormir, donc, j'ai médité pour essayer de me reposer et c'était merveilleux. Après, je me suis endormie tranquillement. Le matin, je me retrouve avec une force magique, d'où est-ce q' elle me vient? Hier je pleurais, j'étais désespérée et peut-être ma méditation m'a aidé. Maintenant tout est beau et je suis tranquille. Je deviens plus clame après une forte crise. Je crois que je me suis détachée encore plus de mes parents. Mon chemin indépendant s'éclaire. Mon travail et mes activités quotidiennes me soutiennent. Ma solitude devient plus évidente et je prends mes décisions sans partager la majorités de mes pensées. Je choisis mieux ce que je dois partager avec chaque personne. J'essaye de trouver mes points en commun avec les autres et le reste demeure en moi. Peut-être q' ainsi, je ne recevrai plus les commentaires méchants des autres. Les autres s'inquiètent s'ils ressentent les différences qui nous séparent. Je dois donc parler seulement de ce qui m'unit à chacune de mes personnes aimés. J'avais l'habitude de tout partager et surtout mes angoisses du moment. Les angoisses deviennent ce qui n'a plus de solution, donc à quoi bon de les partager? Aussi, je me rends compte que ce n'est plus la peine de partager tous mes bonheurs, surtout pas. Parfois un petit bonheur s'il y a une raison pour le partager, c'est bien. Donc, je me construis comme je le veux et je décide celle que je veux devenir avec chaque personne. C'est plus beau de se vivre ainsi. En plus, les autres ne veulent point savoir de mes angoisses et de mes soucis et la vie est trop courte pour  choisir de partager ce qui ne va pas. Peut-être un peu c'est bien, mais avec mesure. Je lis ´la Divine comédie' de Dante et je crois que l'enfer q´il écrit avec toutes ses histoires ressemble à la vie sur terre avec toutes ses épreuves. Ça me fait du bien de la lire en ce moment car elle m'aide à me détacher un peu plus et vivre l'instant éphémère avec intensité. En ce moment je me rends compte que c'est vrai que c'est mieux de vivre en conscience. Je voulais toute ma vie être indépendante et vivre en conscience et après mon divorce je ne voulais rien et surtout pas de cela. Et seulement maintenant que j'ai fait mon chemin sur terre pour mûrir, je peux dire que c'est mieux d'être détachée et d'accepter le petit enfer que nous vivons tous les jours avec ses petits bouts de paradis que de vivre sans conscience. Les coups de conscience sont intenses mais c'est mieux d'être responsables et en liberté à chaque pas de la vie, de tout décider. C'est vrai qu'on ne peut pas tout décider et dans mon cas, dans mon milieux fermé, c'est pire. Mais on peut toujours décider quelque chose et il nous faut travailler en ça pour devenir de meilleures personnes à chaque pas et prendre de meilleurs décisions.

Un nombril, La bougie de ton âme

Tu rêves d'un nombril

d'or. Sa porte est le sentier

qui mène à ton âme.

Un désir intense t'habite

Tu aimerais crier

pour réveiller nos rêves.

Tempête d'illusions.

Mes espoirs

Je regarde le beau paysage de l'après-midi avec ma sœur. Nous bavardons tout en attendant les enfants qui sont occupés dans leurs classes. Je veux rester ainsi, suspendue avec ma sœur. Quand je la vois, la vie devient un peu plus légère. C'est clair qu'à notre âge tout devient de plus en plus difficile. Je suis trop occupée et le temps n'est jamais suffisant pour faire les belles choses de la vie. Mais j'essaye d'aimer même le rendez-vous avec mon docteur de la main qui est très sympa. Et malgré tout, j'ai eu la chance de pouvoir lire un petit peu de mon Zola. Mon professeur de poésie n'aimait pas que je lise aux cafés mais parfois, c'est la seule façon de le faire. Comme je dois trouver toutes sortes de moments pour lire sur le chemin, maintenant, j'aime aussi lire et dessiner et écrire ainsi. J'ai appris à tout faire chez moi et je sors aussi travailler aux cafés. J'aime mes équilibres. J'aime habiter de différents espaces et devenir une partie d'eux. Mon énergie les habite et je me laisse habiter par eux. Avant je ne savais par être chez moi et mon professeur m'a poussé pour trouver mes espaces chez moi. Ceci est très important car c'était ridicule de ne pas pouvoir travailler chez moi. Je crois que je sentais que ma maison ne m'appartenait pas. Dès mon divorce, elle devient mienne et j'aime tous ses espaces. J'ai deux ateliers, un pour peindre à l'aquarelle et écrire et l'autre pour peindre à l'huile. Ils sont petits mais ils ont tout ce qu'il me faut pour travailler. J'aime mes cafés, ils deviennent une partie de mon histoire. Mon lit chez moi, devient un espace merveilleux pour lire et m'aimer, aimer ma solitude. Parfois, j'aimerais rester dans ce paradis toute la journée, ce n'est pas possible et c'est dommage. Mais bon, une fois que je me lève, je vis d'autres choses merveilleuses aussi. Hélas!, la dualité de l'existence est toujours présente et je crois qu'en moi, elle est vraiment extrême. Je crois que mon professeur de poésie a raison, il dit qu'il nous faut vivre le jour le jour. Je fais des projets, mais en suivant son conseil, je fais aussi mon travail sur terre le jour le jour. J'essaye de ne plus m'inquiéter de quoi que ce soit et simplement faire plus en silence, dans un état profond de méditation. J'aime partager mon existence avec ceux que j'aime. J'essaye d'arriver à de belles relations avec tout le monde et surtout claires et agréables, égalitaires. J'essaye de me développer dans toutes les intelligences: émotionnelle, sociale, intellectuelle, spirituelle, de santé (du sport et de la nutrition) et créative. Je me préoccupe pour développer toutes mes parties, pour devenir ainsi une meilleure personne à chaque pas. J'aime tous les personnages de mon existence. Chacun me partage une petite partie de son vrai être et mon âme se nourrit de leur amour. Ma vie paraît parfaite et elle l'est, mais en même temps je ne trouve guère une vrai paix. Ce ne sont que des étincelles de beauté et de tranquillité. Mais peut- être qu'un jour je la trouverai. J'arriverai ainsi à surmonter mes extrêmes. Je fais mon travail dans ce sens et mes espoirs d'en arriver là sont énormes!

Recherche intérieure

Tes couleurs chaudes

cherchent leur soleil dans le

poème de ta vie.

Survivre en toi

Mon âme sœur des lettres, où es-tu?

Je suis triste et seule dans cette 

vie terrestre. Il fait froid. Je m'incline vers

le chemin des astres qui nous appartient.

Ton beau regard est alors avec moi et de nouvelles forces m'habitent

pour survivre ma terrenalité.

Je poursuis mon travail et ma liberté

Je ne dois plus m'inquiéter mais l'existence est trop angoissante et ce qui est le pire c'est que parfois ceux que l'on aime le plus ne veulent pas notre bien. C'est décevant. Donc, dès le matin je me bats avec toutes sortes d'images qui me font du mal. Des personnes que j'aime veulent profiter de moi et me faire du mal en secret, pourquoi? Je n'y peux rien pour eux et c'est triste, mais je dois continuer mon travail et leur désirer du bien pour qu'ils arrivent à arranger leur problèmes et leur négativité. Donc, ce matin me reçois avec des sentiments d'impuissance et j'essaye de me dire que tout ira bien pour tout le monde. Je reviens sur mes lectures et j'avance sur mon Quichotte, sur Rembrandt et sur mon Zola. C'est intéressant de savoir qu'en 1600 les peintres déjà se spécialisaient pour devenir les meilleurs dans un certain domaine. Aujourd'hui on fait de tout et on reste un peu au milieu des recherches importantes de la peinture. Bon, bien sûr qu'il y a de très belles exceptions. Peut-être qu'on doit tout apprendre d'abord et après trouver le chemin unique qui nous appelle. Je fais ma recherche et je suis heureuse d'être déjà sur mon chemin mais c'est vrais que parfois, quand je regarde des peintures de toutes sortes, j'aimerais tout peindre. Des paysages, des portraits, des maisons, des objets, peut-être que je dois revenir un jour par semaine sur ces beaux sujets, mais le temps est toujours en train de me tracasser et ma peinture, ma solution de peinture et poésie est trop jalouse, elle ne veut pas. Elle veut toute mon attention. Donc, j'hésite. Mon temps sur terre est court et pour vraiment avancer sur mon travail je dois me concentrer. J'ai déjà peint toute sortes de choses et même si j'aime le faire je ne peux pas me distraire. Un petit bout de temps peut-être. Je ne sais pas. Je dois méditer sur ce point. Que c'est difficile de trouver les solutions parfaites dans un monde avec autant d'options et de bruit. Le temps me dira quoi faire. Car par exemple dans mon yoga j'ai décidé d'ajouter une nouvelle pose par semaine à ma pratique quotidienne et je suis heureuse. Ça me fait du bien. Alors, peut-être que c'est de même pour ma peinture. J'hésite car les nouveautés parfois, si je n'arrive pas à les résoudre, c'est à dire, à les placer dans un bon moment de ma journée, avec tout le travail que j'ai à faire, elles finissent par me faire du mal. En ce moment aussi j'ai décidé de lire aussi en anglais. Je ne veux pas écrire en anglais même si c'est plus simple, je n'ai pas un besoin d'identité là-dedans. Mais le lire me fera du bien. Dans ma vie terrestre trop de choses m'inquiètent et me font souffrir mais j'essaye de ne pas m'attacher à elles et de faire mon travail. Je sais que c'est trop difficile de faire mon travail, c'est un miracle et j'apprécie ce miracle et je le fais en silence. Peut-être un jour je serai vraiment libre. Maintenant ce n'est pas du tout le cas et c'est difficile. Je crois en ce que je fais, donc je me tais. Il paraît que je suis à l'aise, mais j'ai choisi de ne pas l'être pour pouvoir faire mon travail sur terre et pour échapper la violence. Je pense que j'ai le droit ici et maintenant d'avoir ma liberté et je vais l'atteindre. J'arriverai à une solution et j'aurai ma paix. Il suffit de le décider. 

Experimentos

Me dejo llevar por mis ideales. Sueño que la belleza de mi pintura y poesía colma a la humanidad con su luz y conciencia. Después regreso a mi día y lo siento demasiado saturado, todo me presiona y estoy triste. Me agobian mis tiempos apretados. No tengo ningún tiempo de reposo. Hasta mis fines de semana están completos. Además, estoy triste de descubrir la maldad en otros y sus intenciones negativas para conmigo. No quiero que sean así. A pesar de todo, me concentro en sus partes buenas y trato de protegerme contra sus malas intenciones. Lo bueno es que ya no soy tan ingenua. Siempre lo seré pero me cuido mucho de las nuevas relaciones y a las que ya les sé el modo, me cuido de lo que no me parece positivo y pongo mis límites muy claros. No tengo necesidad de involucrarme con la gente que me provoca ruido y que no me quedan claras sus intenciones. Este día empezó precioso con mi clase de francés. Jane es mucho más que una simple maestra, es mi amiga, es casi una madre francesa para mí y me comprende en vacíos que nadie lo hace. Siente mi éxtasis como pintora y poeta y mi desesperación por vivir en una familia y en un medio tan cerrados. Sufro. Espero que me vuelva mucho más madura y resistente sin perder jamás mi calidez. Más adelante en la mañana, me llegó una ráfaga de energía positiva de mi madre. La sentí y me empujó hacia un lugar alegre y seguro. Soy sensible a las energías de las personas, a las buenas y malas vibras que me envían. El lenguaje de las vibraciones del planeta es de una índole completamente distinta al de la terrenalidad material de la existencia. Ayer pedí mucho ascender de nivel espiritual y hoy me siento en otro plano. Parece que surtió efecto. Ojalá. Al mismo tiempo, mi nivel de acción es enorme y me distrae de esa sensibilidad que despierta. La vida en la ciudad me empuja a mis actividades aceleradas y demandantes. Necesito bajarle un poco. Me gusta entrar en estados intensos de meditación y hacer mi trabajo con profundidad. Mi existencia gira alrededor de mi trabajo y todo es pensado y realizado para pintura y poesía. Es verdad que soy muy esotérica, pero lo soy en función de pintura y poesía. Desarrollar mi intuición al máximo es determinante para sentir con profundidad y llegar más lejos en pintura y poesía. Investigar mis sueños y meditaciones y su efecto en la realidad, también. Averiguar las fronteras entre sueño y realidad, romper todo tipo de reglas, ir cada vez más lejos. Todo es parte del mismo proyecto de investigación que busca avanzar en el nivel de conciencia de la humanidad. Estoy leyendo sobre el viaje a México de Antonin Artaud y me parece que mi trabajo en pintura y poesía se enmarca es su tipo de búsqueda. Me siento completamente identificada con él y su idea del viaje del peyote ocupa en mí el lugar de la meditación. No medito para relajarme ni por salud, esos don efectos colaterales de mi práctica, pero medito como parte de mi investigación en pintura y poesía. En el mismo orden de ideas tendría una pareja principalmente para profundizar en mi dialogo interior y avanzar en pintura y poesía. Pasármela bien o mal en una relación de pareja es también un efecto colateral del trabajo. Supongo que una posible pareja puede llegar a sentirse como rata de laboratorio, sin embargo, soy bastante cuidadosa y entregada y pues mi pareja debería tener un cierto nivel de conciencia para entender que nada de ésto es egoísta y no inhibe mi amor y entrega, al contrario. Detrás de todo está el elevar la conciencia de la humanidad. Me da gusto tener claras mis intenciones y haber llegado a ellas. Ahora, ya din miedo, debo sostenerlas.

Une ligne...

Une ligne prolonge

l'expression de ton être.

Tu suis sa force.

Tes chaînes s'éveillent

Entre leurs sourires,

tu rêves d'une vie plus tranquille.

Ton âme t'appelle.

Conscience

Notre café habituel devient trop chaud, mais c'est beau que le printemps arrive. Je dois m'excuser avant l'heure, mais je suis heureuse d'avoir vu Rodolfo et mon jour devient magique. La vie n'est pas du tout facile mais nous demeurons ensemble et c'est beau! Ces jours-ci tout le monde est plein d'activités et ce n'est pas évident de demeurer ensemble. Rodolfo a des problèmes avec la santé de sa sœur et son nouveau travail ne le laisse pas bien dormir. Il est vraiment épuisé. Pour moi, la vie n'est pas facile non plus et j'aimerais élever mon âme dans une dimension supérieure pour être plus tranquille et ne plus recevoir les coups de cette existence. Ils sont trop forts. Mais même si je suis fatiguée moi aussi, je fais tous mes devoirs sur terre et j'essaye de mûrir le plus vite possible. Surtout d'apprendre à gérer la négativité des autres. Je n'arrive pas à comprendre leur méchanceté. Mais bon, le premier pas pour mûrir est celui de me concentrer sur mon travail et ne plus m'inquiéter autant de ces histoires méchantes. Donc, aujourd'hui j'ai commencé mon jour avec mon Quichotte et mon Rembrandt. Je suis tout à fait prise par la magie des aventures du Quichotte, par sa naïveté et ses espoirs d'un meilleur monde. Il a des arguments éducatifs en tout moment. Il me donne des espoirs pour un meilleur monde, libre des hostilités de l'humanité. Que c'est difficile d'imaginer un monde ainsi avec les habitants de la planète! Parfois les plus belles personnes me montrent des visages horribles et méchants, des parties d'eux que je n'arrive pas à comprendre. Et je sais que tous les êtres humains ont souffert sur cette terre, leurs manques, nos manques sont évidentes. Comme dit Sartre, nous sommes tous responsables et je crois que si je vois des mauvais visages, ils sont aussi d'une certaine façon le reflet du mien. Donc je dois devenir plus consciente et travailler dedans. Pour mon Rembrandt, je me suis concentrée aujourd'hui sur son dernier autoportrait et il est splendide. Un regard triste et un petit sourire donnent un mélange extraordinaire comme le mélange de la vie même. La dualité de l'humanité s'apprécie dans ce tableau qui devient ainsi très frappant. La profondeur en Rembrandt a cette explication pour moi. Ses tableaux attrapent la force de la vie et ses émotions, son humanité qui est violente dans le bon et le mauvais sens. J'aimerais trouver une solution pour ces dualités trop douloureuses à vivre. Je dois me concentrer sur le travail et peut-être ainsi, cette solution arrivera un jour!

Tes mers s'ouvrent

Tu suis les forces

de tes lignes et leurs accents.

Leurs peintures t'aiment.

Leur sang

Dans un univers 

inconnu, tu perds tes formes. 

Tu ramasses leur sang.

En savoir plus

Mes mains  deviennent plus mûres. Je profite de leur temps et me baigne dans leur savoir-faire. Deux côtés de la vie dominent mon travail de peinture et poésie: les études et mes peintures et poèmes. J'avance dans les deux sens et j'essaye de trouver leurs intersections. Comment est-ce que ce que j'étudie en ce moment sur Rembrandt influence ma peinture et poésie? Et l'histoire de ma peinture et poésie sur le futur de mon travail? J'essaye de trouver les réponses à ces questions et les retenir dans mon cœur, car je sais que le savoir spécifique s'envole. Mon beau frère m'a prêté l'énorme livre de Rembrandt que je lis en ce moment et il me dit qu'il l'a lu tout entier et ne se souvient de rien. Et pourtant, mon beau frère est très intelligent et cultivé. Ceci me soulage car c'est trop difficile de se souvenir de tout ce que l'on lit. Du moins si j'écris un peu sur ce qui me frappe de mes lectures, je me souviens un peu plus d'elles. J'aime de Rembrandt que sa peinture reflète  le quotidien et pas seulement des histoires bibliques. Sa façon de peindre les lumières est très spéciale ainsi que la théâtralité des personnages qu'il peint. Aussi, je pense qu'il peint l'essence de ce qu'il voit. On ressent l'âme de ses personnages dans ses tableaux. J'étais étonnée de savoir qu'on a coupé ici et là l'un de ses énormes tableaux pour le faire rentrer dans une petite cathédrale. L'idée me paraît horrible! Malgré tout, les mesures du tableau demeurent incroyables. D'abord on peignait sur les murs des églises, après, sur des toiles énormes et maintenant, même dans des petites toiles et l'expression de la peinture devient le résultat d'une recherche intérieure. Ainsi, en ce moment, je m'incline plutôt pour les petits tableaux, je les aime! Bon, je travaille toutes sortes de mesures et je sens que chacune d'entre elles est importante pour le développement de mon œuvre, même si les petites toiles prédominent en ce moment. Je suis allée peindre chez ma mère et on était contentes ensemble! Elle m'a dit qu'elle aime quand je vais peindre chez elle. Je le fais une fois par semaine. Même si un jour on ne se dit presque rien, c'est beau d'être ensemble. Je ne peux plus bavarder autant qu'avant avec elle car elle s'alarme de tout et ce n'est plus la peine de la préoccuper avec mes angoisses et mes histoires. Bon, j'essaye de partager avec elle tout ce que je peux, surtout les espaces quotidiens de la vie. Et même sur ces aspects de ma vie, parfois elle s'angoisse avec mes histoires les plus simples. Donc, j'essaye de choisir ce qui ne l'angoissera pas et de l'écouter le plus possible pour qu'elle soit  heureuse. Le reste de ma journée a été tranquille et je prétends la finir avec des études de la langue à travers le livre de mon professeur et les poèmes de Mario Benedetti. J'espère que mon existence et surtout mon travail, me mèneront à chaque pas à un endroit de plus en plus élevé et de plus de partage de l'œuvre en tout moment. Mon existence n'est pas du tout facile en ce moment mais malgré tout elle est aussi très belle et je remercie mon chemin sur terre qui m'aide toujours à apprendre et en savoir plus pour devenir une meilleure personne et aider les autres. 

Les amoureux

Tu écartes tes mondes,

Éventail de tes miroirs,

Tu reflètes mes lunes.

La mer de tes rêves

Un rêve révolté 

perce les trous de tes miroirs.

L'infini te cherche. 

Le centre de ma vie en moi

Mes lumières s'évaporent pour se transmettre. Mes chemins d'or chantent leur peinture et poésie. Je suis heureuse. Le soleil m'accompagne, je reviens vers mes origines et je chemine ma vie d'une façon plus libre, plus détachée. J'apprends à garder mes secrets et à devenir celle que je veux être sans limites. Je veux marcher vers mon indépendance et être orgueilleuse de celle que je veux être sur cette terre. Mes caractéristiques me font cette tâche un peu difficile car je me sens toujours jugée par mon milieu. Je veux laisser cette sensation derrière moi et avancer pour pouvoir toujours dire ce que je pense sans peur, même si on n'appuie jamais mes idées et on me gronde toujours chez moi de tout ce que je fais. Alors, je partage de moins en moins ce que je pense et je n'ai plus la patience de discuter mes idées qui en général sont trop avant-garde et peu comprises. C'est inutile de me tracasser. Hélas!, ces derniers temps, j'en ai un peu marre de me taire en tout moment et je veux dire mes opinions, même si on ne va pas les comprendre. Dorénavant, quand je voudrais, je les dirai avec toute ma certitude et j'arrêterai de me cacher. Or c'est vrai qu'avec mesure car en fait, je ne veux pas perdre mon temps dans des discussions inutiles. J'aime mon temps sur terre et profiter de lui pour faire ce que j'aime faire. Je vais essayer de m'ouvrir aux autres mais avec mesure. En réalité, mon monde est parfait en ce moment et pour le monde extérieur rien n'est aussi grave que ça. Il marche plus ou moins et je ne me fais plus de gros soucis sur quoi que ce soit car en fait, ça ne me concerne plus. Ce qui me concerne vraiment, c'est d'être en paix avec moi-même et de faire mes activités quotidiennes de peinture et poésie et tout ce qui va avec. 

Puisque tu es là

Tu regardes ailleurs.

Tes rêves d'un autre univers

se matérialisent.

Je mange mon passé et mes couleurs

Les gâteaux de ma grand-mère en moi, je peux toucher les étoiles en ce moment avec le ventre et l'âme couverts de satisfactions. Ma grand-mère n'est plus avec nous, mais on a décidé de manger en famille pour nous souvenir d'elle. On a oublié les disputes horribles et on était heureux ensemble. J'ai toujours cru que malgré les disputes, c'est mieux d'essayer de trouver des solutions pour demeurer ensemble. C'est vrai que parfois c'est peut-être impossible. J'était trop contente de voir mes oncles entrain de fumer après le repas dans le jardin, comme quand j'étais petite. On partageait les blagues de la famille et le moment a été merveilleux. Une extase indescriptible m'habitait. Mais après, comme toujours, j'ai dû mentir pour pouvoir revenir chez moi et faire mon travail. Personne ne peut comprendre pourquoi je dois travailler peinture et poésie tous les jours de ma vie. Donc j'invente que je vais voir mes amies ou quoi que ce soit. Je déteste avoir à me cacher comme si j'allais faire quelque chose de mal. Mais si je ne mens pas, on ne me laisse pas partir. J'arrive à un équilibre, je vie en famille et en même temps, je fais mon travail sur terre. Je suis tranquille et je fais la paix avec mes parents, surtout avec ma mère qui a été trop violente avec moi d'une façon cachée ou inconsciente et elle continue avec ses violences mais je fais un fort travail intérieur pour ne plus me laisser trainer dans un malheur insupportable et même dans mes maladies. Je trouve un espace pour toutes les personnes que j'aime et je fais mon travail sur terre, c'est merveilleux. Je me suis tellement battue pour pouvoir faire ma mission sur terre et être acceptée! Je crois que je mûris et l'âge me donne le privilège d'être en paix malgré tout. Je me rends compte que la vie est trop difficile pour tout le monde et bon, on ne peut que lui faire face du mieux que l'on peut à chaque instant, c'est ce que je fais.

Intersection

Les limites s'effacent.

La réalité devient rêve.

Tu es mélange.

Notre magie se partage

Mon âme sœur des lettres,

notre mission sur terre devient

plus claire. Je suis en paix

et ravie de t'avoir connu

pour plusieurs raisons,

mais surtout pour partager notre magie

aux autres, celle que tu 

m'as montré.

Existentialisme en moi

´Que les jours passent vite sur la terre! ', dit un des personnages de huis-clos dans l'enfer c'est les autres de Sartre et je suis d'accord. Les différentes étapes de ma vie s'accomplissent et je regarde mon histoire en liberté. Comme dit Sartre, 'l'enfer c'est les autres et je ne m'attache plus à ce que disent les autres. J'essaye de construire en eux ce que je veux qu'ils pensent de mon histoire. Je peux raconter mon histoire comme je la veux. Il suffit de jouer avec ma réalité et la construire comme je la veux. Si je raconte aux autres des histoires de détresse tout le temps, ils se détachent de moi. Je veux me construire comme je me veux. Je me rends compte que je peux arriver à une intégration de mon vrai être et arriver à me partager en paix, depuis mes vérités. Ainsi, l'œuvre se partagera en complète sincérité. Je ne veux pas transmettre un message faux de celle que je suis. Ces derniers temps après mon divorce j'ai touché des aspects trop obscurs de ma personnalité et j'ai dû activer toutes sortes de ressources pour sortir de mes trous noirs. Dire ceci et ne jamais dire cela et ainsi de suite avec Sartre dans mon cœur pour arriver à la liberté responsable et existentialiste qu'il suggère. Je remercie Sartre pour ses livres et sa philosophie. J'écoute constamment Huis clos et ses idées m'aident à survivre dans ce monde bizarre et violent, mon milieu hypocrite. Je crois en Dieu, mais surtout en une existence consciente et responsable. Un autre personnage dit: 'de toute façon j'ai toujours habité avec des meubles que je n'aimais pas et dans des situations fausses'. Et je crois qu'on ne peut pas se permettre de vivre ainsi. Il nous faut absolument aimer notre chambre et nos meubles, nos situations de vie. Je crois que c'est très important de faire le chemin intérieur et être heureux avec nos décisions et nos vies. Je me suis rendue compte que nos paysages extérieurs sont un reflet de nos mondes intérieurs et nous sommes tous responsables! Sartre parle d'un moi malade, les victimes et assassins sont une partie de notre histoire et la violence extérieure fait partie de nous aussi! Les nouvelles des journaux sont aussi une partie de notre histoire. Les maux de nos corps et de nos âmes aussi. Si nous voulons guérir comme humanité, nous devons commencer par devenir des êtres responsables et assumer nos destins, supporter la charge, agir pour écrire dans un nouveau livre l'histoire d'une humanité consciente. Il suffit de le décider! Le temps passe vite sur la terre, il nous faut agir!

Nuestra verdad

Se reflejan mis historias

en los charcos de la lluvia

que no cesa del artardecer

de mi alma húmeda 

de tanto buscar.

Con el cuerpo aún destemplado,

uno estos destellos del pasado en la

mirada de mis ojos almendranados.

Encuentro tu mirada azul en las esquinas 

del corazón palpitante. Me parece que estamos llegando al momento de la verdad, de nuestra verdad, la verdad

de la humanidad.

Encuentros interiores

Vivo las estrellas.

Se expande su luz en mí.

Me sacuden sus señales.

Se transforman mis caminos

y encuentran el viento.

Mis ideas vuelan y se comparten, mis alas tardan en abrirse

Mis alas no quieren abrirse. El día es mágico, soleado y hermoso, pero algo en mí se arrastra. Me gusta todo lo que hago y amo mis investigaciones, pero mi madre siempre quiere otra cosa para mí. Yo ahora sí que ya no sé ni qué contestarle para dejarla tranquila. Entonces, algo en mí se apaga por un momento porque nunca cumpliré las expectativas de mi madre y tratará a más no poder de hacerme sentir avergonzada por la que soy. No lo hace con conciencia y ya no tiene ni caso explicarle nada o pedirle que deje de hacerlo. Después, recuerdo a mi maestro de poesía y me da fuerzas para abrir mis alas a pesar de todo y seguir mi camino recargada en mi fe interna. Tengo todo lo que necesito para hacer mi trabajo en esta tierra, pero a veces, la densidad de los que me rodean me afecta de más. También es extraño que la vida no me deja alejarme de mis deberes ni hacer cosas diferentes. Hice de todo antes de llegar a mis soluciones, a mi camino. Ahora, por más difícil que resulte, me quedaré en él y aprovecharé todas mis soluciones sabiendo que es hora de repetir y sanar a través de mis actividades cotidianas. Hago mi yoga y mis meditaciones con especial atención. Trato de hacer lo mismo con mis actividades del día. Avanzo. Lo malo es que estoy acostumbrada a contar grandes hazañas a los que me rodean y lo que hago no les interesa ni remotamente. Contaba muchas historias de todo lo que hacía y todos reían, ahora, no encuentro con qué entretenerlos. Es muy extraño porque es un cambio fuerte de personalidad y la vida me ha ido llevando a distanciarme de los derroteros de los demás. Me gustaría compartir intereses con los que tengo cerca o con algunos. Comparto cosas cada vez más superficiales y me tengo que armar historias para dejarlos tranquilos. Por ejemplo, si me siento mal no puedo compartirlo con nadie porque mi madre lo dramatiza y me quiere llevar arrastrada al médico que me enferma más con sus medicinas y con todo el cuadro de drama alrededor. Entonces, no sólo mi vida es solitaria por lo que hago, es también una constante evasión que me agota. Supongo que con el tiempo me iré haciendo más hábil para compartir los puntos de encuentro con los otros y estar tranquilamente en lo mío. Además, no tendré necesidad de enfermarme porque estaré en equilibrio con el centro de mi ser. Y quizá si tengo mucha suerte, como mi madre me verá bien, tratará de aceptarme. Compartiré lo que los otros quieran decirme y los llenaré de luz en silencio. Abriré mis alas para vivir la intensidad de mis soluciones y aprender a escuchar más y a interesarme en los otros desde mi nueva personalidad más interior. 

Découvertes

Le rêve de la vie

berce tes magies secrètes.

Ton destin est là.

Ton miroir t'aime

Tu accouches tes rêves.

Soulagée, tu découvres

les nœuds de tes toiles.

Ma solitude se multiplie

Mes lectures  m'emportent rêver tout ce que ce monde ne me donne guère. Le Quichotte va se battre avec son voisin qui est déguisé de l'homme des miroirs. Il va se battre car cet homme dit que sa princesse est la plus belle du monde et pas celle du Quichotte. Oh quelle rêve qu'un prince charmant se batte pour moi! Je n'ai jamais vécu quelque chose de la sorte. Le Quichotte est fou et vieux et pourtant il m'apparait tellement vrai et jeune! Je crois qu'en réalité nous sommes tous des fous et nous ne l'acceptons guère. C'est peut-être pourquoi aujourd'hui j'ai eu envie d'aller danser et de me perdre dans la superficialité du monde car j'en ai marre de me battre tout le temps contre les autres qui n'acceptent pas leur folie et ne me laisse pas tout simplement être. Le Quichotte me rappelle que tout est possible si on rêve avec force et que de toute façon, nous sommes tous des fous. Après, j'ai lu mon livre de Rembrandt. Ses tableaux sont très forts. J'ai beaucoup aimé celui de son épouse, plein de lumière, surtout en comparaison avec le reste de ses tableaux. Même si son mariage est fait pour convenance, Rembrandt aimait son épouse, ils étaient des âmes sœurs, quelle chance de malgré tout, s'avoir retrouvé! Je pense qu'à la fin ce qui est important, c'est de se retrouver et de vouloir s'aimer et se trouver des espaces pour le faire. Je me rends compte aussi que son mariage a été très important pour sa carrière comme peintre. Quelle chance! Dans mon cas, même si mon mari a voulu le côté économique de ma peinture, il n'a pas réussi à placer mon œuvre dans un vrai marché indépendant. De mon côté, je ne me rendais pas compte de ses intérêts et je faisais mon boulot de peintre. Hélas! Ça n'a pas marché. Maintenant que je suis séparée, je comprends ce qui se passait et je suis désolée de le comprendre. Mais pour Rembrandt ça a marché, donc, tout dépend des personnes. Il a même décidé de ne pas se lier à aucune religion pour vendre son œuvre, bon accepter des commandes de tout le monde, juifs ou catholiques ou quoi que ce soit. De toute façon, c'est évident qu'il ne cachait pas sa foi, il croyait à son métier, cest tout!  Ça fait comme même bizarre de trouver un peintre avec ces côtés frivoles. Il paraît que Rembrandt prenait la peinture pour un métier et voulait faire de l'argent. On sait qu'il était passionné de son travail et ses tableaux sont surprenants, mais il était pragmatique et il avait trop d'intérêts surtout économiques. C'est frappant de trouver un peintre avec ces caractéristiques et à la fois, ces caractéristiques sont absolument désirables pour tous les peintres. Mais ça me fait du mal car la partie magique du peintre s'efface. En même temps, on n'a qu'à voir ses toiles et plus rien n'est important. Mais à cette époque la peinture demeure plutôt un métier comme les autres et après elle deviendra peu à peu une recherche individuelle. À cette époque et à cette âge, je ne veux que ma liberté et c'est pour ça que je demeure solitaire. Je ne veux pas peindre ou écrire pour qui que ce soit, je ne veux pas étudier quoi que ce soit pour personne. Je veux choisir mes lectures et écrire mes réflexions, je veux travailler peinture et poésie qui n'ont pas de temps pour arriver aux autres. Mais parfois, c'est difficile car mon métier est solitaire et je ne peux discuter qu'avec moi-même. Je sais que je dois être forte et continuer mon travail en silence. Même si les autres ne comprennent guère et se moquent de mon travail. Un jour peut-être, je trouverai quelqu'un de pragmatique pour m'aider faire arriver mes tableaux et ma poésie aux autres. Que la vie est difficile!

Mélange

Mélange de couleurs

en toi. Tu te laisses faire.

Rythmes oubliés.

Je suis ta magie

Mon âme sœur des lettres

tu est loin de moi et pourtant, 

ta magie illumine mes jours

sur terre. Tu guides mes pas

vers le savoir, je te suis en silence.

Avec tes poèmes dans mon cœur,

j'invente ma liberté.

Van Gogh en moi

La musique classique nourrit mon âme. Les nouvelles compositions du concert touchent de nouvelles cordes dans les profondeurs de mon être. Je joue avec elles et me laisse réveiller. Je deviens une autre. Mon cœur s'ouvre et alors, l'existence a un sens clair de développement. La spiritualité de l'existence m'appelle, la vérité est là. Le reste ne sont que des distorsions humaines qui limitent notre pouvoir de vivre en équilibre et en paix. J'ai fini mon livre de Van Gogh aujourd'hui et je reste tout le matin accrochée à ses peintures magiques. Il dit que pour la musique les compositeurs font toujours aussi des interprétations, pas pour la peinture mais il aime faire des copies de ses tableaux et il fait aussi des copies des peintres comme Millet. Moi j'ai copié surtout les impressionnistes pour trois ans dans mes premières classes de peinture. J'aimais le faire mais après, même si j'étais jeune, je voulais inventer mes propres peintures. Van Gogh aimait faire des autoportraits. Je me suis rendue compte que j'ai seulement copier mon image au miroir deux fois mais en fait, toutes mes peintures et dessins sont des autoportraits expressionnistes ou surréalistes si l'on veut. C'est toujours mon âme que je dessine ou je peins avec son poème ou ses réflexions. Les mots sont toujours présents. Peinture et poésie sont ma façon de suivre les processus de mon âme. Van Gogh peint aussi le portrait de son docteur car il avait une belle relation avec lui. Mais après, il se bat avec lui car celui-ci ne voulait pas faire encadrer un tableau que Van Gogh aimait. On peut se rendre compte de la sensibilité extrême de l'artiste. Moi je suis très sensible mais normalement je ne casse jamais mes relations. Il me paraît que ma vie est une, centrée en peinture et poésie, mes études et mes relations sont tout autre chose. Elles sont faites pour accompagner l'existence. C'est dommage que Van Gogh viva avec les douleurs extrêmes de sa sensibilité. J'espère que la mienne me laissera vivre en paix entourée des beautés du monde comme le concert d'aujourd'hui.

Un regard magique

Tu caches tes magies.

Elles dansent tes histoires dorées.

Leur regard bleu t'aime.

Découverte

Rêves et mystères,

tu te découvres dans la

mer de tes sourires.

Mon centre de paix

Les amis se réunissent et c'est beau! Après il faut parler des thèmes douloureux. Les visages deviennent sérieux et c'est mauvais. De toute façon, je devais partir chez ma mère pour manger en famille. Donc, je suis partie et je suis restée avec la belle idée de notre café ensemble. Hélas!, on se rend compte que la vie est difficile et que même si on essaye de demeurer jeunes, le temps passe et nous secoue. Nous sommes dans le même café et avec le même visage, mais le temps nous a changé et pourtant, nous sommes les mêmes. Le reste de ma journée se passe trop vite et je pleure dedans car je veux tout arrêter et ce n'est pas possible. À cette âge tout le monde se plaint de tout. Je ne veux plus rien écouter. Je veux faire mes activités en paix. Rien de ça, par contre, je dois courir et tout arranger. Le secrétaire qui ne m'appartient plus et la bonne qui s'en va à nouveau. Pas possible! Mais c'est ainsi. J'aimerais courir quelque part très vite et m'enfuir car tout le monde veut me parler et je ne veux plus. Je suis fatiguée, j'aimerais rester chez moi et m'enfermer. La sensation qui me domine aujourd'hui est celle de ne point vouloir appartenir à ce milieu trop hypocrite qui m'entoure. J'aimerais m'enfermer à l'atelier de mon professeur de poésie. Je resterais là en silence, entourée de livres et de peintures. Mon professeur me parlerait de poésie et j'oublierais le malheur du monde. Ce rêve n'est pas possible et la réalité me remplit de bruit. Je ne veux plus sortir et j'ai eu des rencontres avec des femmes ici et là. J'en ai marre car les histoires que j'écoute sont trop superficielles pour moi. Donc, je ne rêve qu'à mon Van Gogh. Que j'aime sa peinture! Il discutait de peinture avec Gauguin par exemple, mais après, il faisait son travail et il était plutôt solitaire. Il a beaucoup souffert. Comme lui, j'essaye de trouver une solution pour une vie de paix sur terre et c'est vraiment difficile car chaque instant devient une lutte contre des milliers de problèmes. Et les pires sont ceux qui nous font tomber malades. Les raisons pour les maladies sont interminables. Elles sont dans l'air et dans les pièges inconscients ou conscients des autres humains. Ce n'est pas évident de rester dans un centre et se nourrir de belles choses de la vie. Je projette tous mes efforts pour regagner mon centre, ma paix intérieure et vivre en amour, soutenue par peinture et poésie, libre de soucis.

Ma toile blanche

Tu manges tes formes.

Sceptique, tu inventes

tes couleurs rêvées.

Le plaisir des nuits de ton âme

Ton obscurité

t'aime. Son calme et ses mystères

sont ta lumière.

Le plaisir des nuits de ton âme

Ton obscurité

t'aime. Son calme et ses mystères

sont ta lumière.

Le plaisir des nuits de ton âme

Ton obscurité

t'aime. Son calme et ses mystères

sont ta lumière.

Van Gogh en moi, ses recherches m'inspirent

Toujours les limites ici et là. Je propose une idée, les gens veulent autre chose et l'obtenir d'une façon peu claire. C'est le cas de mes amies aujourd'hui. Et pourtant, je suis claire. Je ne comprends pas les humains. Donc, je reviens déçue vers mon travail, vers mes merveilleux livres. En ce moment, je suis dans le monde de Van Gogh. J'aime ses couleurs intenses, sa lumière. Quelle différence avec Caravaggio qui était si obscur! Je crois que l'époque de Van Gogh s'ouvre. Et même si le peintre a une vie ascète, il avance et s'ouvre. La spiritualité sincère nous ouvre au lieu de nous fermer. L'artiste doit changer de milieu constamment car ses relations se ferment à lui. Comme il est aussi différent et avancé, la société lui ferme ses portes. Même s'il établit des relations intenses ici et là, elles finissent par se casser. Tel est le cas avec Gauguin. La vie de l'artiste n'a pas été du tout facile et je me vois en lui dans plusieurs sens. Incomprise ici et là, toujours ayant besoin de valider mes limites. Heureusement, j'arrive à faire des relations stables, je suis hors de toute violence et je n'arrive pas à faire des actes contre mon bien-être ou celui des autres. Je participe dans mes espaces du savoir et je lutte pour sauver une relation à tout moment. Je suis pour les accords et pour les espaces clairs de partage, là où toutes les parties sont contentes. Si ce n'est pas possible, c'est triste, mais chacun doit continuer son chemin. Après un divorce, je deviens plus ouverte avec les flux de mon existence et j'apprends à les vivre comme ils viennent. J'ai compris que la vie nous donne et nous enlève. Elle a ses raisons, elle sait plus. Moi j'essaye de tout apprendre et de vivre avec intensité car tout est éphémère. Ma sœur est partie en voyage avec sa fille et elle croit que j'ai besoin de plus de voyages, pas vrai. J'aime mon quotidien, mon travail. J'ai besoin de ma santé pour faire mon travail en paix. Les autres vont et viennent, je demeure auprès de mon travail. Van Gogh a été mon premier peintre adoré, j'aime ses peintures, leur force, leur textures, lumières et couleurs. J'aime sa sensibilité et sa recherche. Je veux que ma peinture aie toutes ces caractéristiques, mais qu'elle soit elle même et toujours accompagnée par sa belle poésie. D'abord je pensais que les autres savaient plus que moi, maintenant, je sais que ce qui est important pour moi c'est mon travail et mon fils et j'ai mes priorités comme tout le monde. Les autres croient que comme mon temps m' appartient pour mon travail, je suis disponible pour eux à tout moment, pas du tout. J'en ai marre d'avoir à expliquer mes besoins de temps pour travailler. Et en plus, dès que je dis que mon œuvre doit se travailler sans rien d´autre, ils me regardent de côté comme pour dire, tu ne fais rien et je ne te crois pas. Je suis désolée, je ne dois plus justifier mes devoirs sur terre avec personne. Inspirée par Van Gogh, je ferai mon travail en paix, c'est tout!

Questions dorées

Tu cherches ton ombre.

Elle te parle des mystères

de tes rêves dorés.

Tu t'effaces pour te partager avec force

Parfois tu deviens

peu claire. Tes limites s'absentent.

Des lignes profondes t'aiment.

Je veux tout guérir en moi et dans les autres

Je suis devenue un mouchoir interminable. La grippe n'arrête pas de me pleurer dessus. Qu'est-ce qu'elle me veut? C'est vrai que je me suis sentie un peu abandonnée ces jours-ci et je sais que tout mon corps réagit à ces manques, mais c'est suffisant! Je ne veux plus être malade. J'en ai assez avec mon quotidien. Il m'est trop difficile déjà de le pousser, de pousser peinture et poésie et du moins, mon corps devrait me répondre avec plus de force. J'espère que j'arriverai à faire de mon corps un corps à la hauteur de l'œuvre. Il veut toujours tomber malade. Il me trahit. Je veux être indépendante et il me pousse vers un gouffre de dépendance trop connu dès mon enfance. J'essaye de chercher partout les solutions pour mon corps et je ne les trouve pas. J'essaye de travailler sur mon régime, sur le yoga et la méditation, sur le sport et les thérapies. Rien ne me sauve de tomber malade ici et là, de vivre suspendue des ailes de mes parents. Peut-être que finalement ils veulent me lâcher et alors c'est moi qui a peur car surtout ma mère me lâche dans un abandon exagéré. Quand j'allais me marier elle a fait mes balises trop vite pour ne pas être triste, mais pour moi c'est fort car elle ne m'accompagne jamais dans le processus de m'en aller comme c'est naturel et la peur de l'abandon me fait rester dépendante de plusieurs façons. Cette semaine elle me laissa sans secrétaire sans le parler auparavant, elle ne m'a pas prévenu, c'est horrible. Après quinze ans de dépendance, mon secrétaire disparaît. Même si je sais que c'est mieux, du moment, je souffre. Et là maintenant, surtout physiquement. Ma tristesse est devenue une mauvaise grippe. Le secrétaire travaille pour ma mère et je ne peux point dire. Donc, je ne dis rien mais c'est trop froid et je ne sais plus me conduire sur cette terre. Je me sens trop seule et je ne suis point habituée. Je m'ouvre aux vents de la vie et je n'essaye plus de m'opposer à quoi que ce soit, je dis de moins en moins et j'avance mais les difficultés grandissent avec l'âge. Ma complexion fragile ne m'aide point. Et bon, c'est comme.  J'accepte ma vie qui est très belle aussi et je suis ses chemins en silence. Le temps m'aidera mûrir et je deviendrai celle que je suis venue être sans me faire de soucis.

Nous nous aimons ainsi

Mon âme sœur des lettres,

tu remplis mon cœur 

d'une magie que peinture

et poésie aiment partager

à l'humanité.