Aujourd'hui je suis allée faire mon sport et mes méditations et j'ai eu un appel de ma mère où nous avons eu une dispute. Je suis désolée, parfois les questions interminables de ma mère me cassent. Mais après, nous avons arrivé à des accords et tout a marché très bien. Après, comme c'est samedi, j'allais voir ma cousine Eugenia, mais elle n'a pas pu me voir. C'est dommage, mais je profiterai pour continuer avec mes projets pour mes expositions en paix. La journée se déroule très vite et j'arrive peu à peu à accomplir mes devoirs. Je voulais aller voir un film, mais je pense que cette possibilité s'éloigne de moi à chaque instant. Je travaille de plus en plus isolée et je sors avec la famille et mes amis de moins en moins. Mon professeur de poésie Carlos López insiste pour que j'ai une vie de plus en plus enfermée et, même si j'ai un peu peur de cette vie, c'est ce qui m'arrive et je ne peux pas échapper mon destin. Je ferai mes activités auprès de la nature et j'essaierai de donner quelques classes, mais pour le reste, c'est vrai que je m'isole pour étudier et faire mon travail. La vie me pousse dans ce sens et je n'y peux rien. Par exemple, je voulais continuer mes classes à la ibero, mais je ne pourrai plus le faire et ceci m'oblige à être plus en moi, avec mes lectures et mon travail. J'ai lu dans un journal qu'un écrivain très célèbre ne lisait même plus, il écrivait des romans et ne faisait que ça avec un contact très léger avec sa famille et ses amis. Ma tendance de vie m'appelle dans le sens de l'isolement et ce qui m'inquiète un peu c'est que si maintenant je suis loin des autres, je ne veux pas penser au futur. Une partie de ceci est très belle, l'autre me fait peur car c'est comme abandonner mes origines, le ventre maternel et aller vers la lumière qui m'appelle. C'est comme si cette vie terrestre devenait de plus en plus un pont vers l'autre vie qui sera complètement isolée. Je commence à vivre une vie après la vie sur terre. Mon enfance et ma vie jusqu'ici ont été plus terrestres, même si j'étais toujours très différente du reste. Là maintenant, je m'éloigne de ma vie antérieure et je vie en peinture et poésie, de plus en plus en moi et j'assume mon futur. En ce moment, j'ai même mal au nombril, comme si on me coupait le cordon ombilicale. Je dois donc assumer mon processus et le vivre en paix. La séparation de mon professeur de poésie me fait du mal et en même temps, je comprends que c'était ce qui suivait dans mon processus. Je sais qu'il m'a déjà montré le chemin que je dois faire. Je
pensais que c'était beau d'être plus avec lui, mais je lui pose des questions dans un autre niveau et il est toujours avec moi, en moi. Donc je continue ma vie et je fais mes travaux sur terre en calme. La vie nous indique toujours nos chemins, il nous faut tout simplement l'écouter et la suivre en amour.
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