Grace Nehmad

sábado, 25 de mayo de 2013

Attendre mon destin malgré mon impatience

Aujourd'hui je suis allée au concert de musique classique avec ma cousine et deux de ses amis. On a joué Beethoven, Chávez et Villa-Lobos. Tout a été très beau mais mon professeur de poésie me manquait car il m'a montré le plaisir d'aller aux concerts de musique classique comme une partie importante de la vie. Maintenant, je vais aux musées et aux concerts régulièrement. On a bavardé jusqu'à tard et on a passé des moments agréables mais quelque chose en moi voulait tout simplement être avec mon professeur. Je ne sais pas. Travailler ensemble et bavarder de poésie. La vie devient un peu plus difficile pour moi en ce moment parce que mes désirs de me recueillir sont forts. Même si je suis entre amis, si mon être se sent dépassé par le bruit extérieur, je n'ai envie que de retourner chez moi. Je crois que ceci m'est arrivé car nous étions ensemble pendant huit heures et normalement les samedis nous ne sommes que quatre heures ensemble. En plus, maintenant, je m'endors en écrivant et mon travail est ma priorité. Je suis déçue de ne pas avoir un petit ami et je n'arrive pas à comprendre comment je pourrais gérer ma vie avec un petit ami et d'où est-ce qu'il viendra? Je repense à ceci car on veut déjà me présenter des candidats et je ne veux pas les connaître. Je veux que ma rencontre avec un homme soit naturelle. Je veux voir si je peux m'intéresser à quelqu'un par une rencontre du hasard ou peut-être retourner à des histoires d'amour du passé. Sans un coup de foudre je ne suis plus capable de m'intéresser à un homme car je ne veux pas me marier à nouveau. Je veux une relation plus libre qui accompagnerait ma vie sur terre, est-ce aussi impossible de trouver? Dans cette étape de ma vie je veux ne plus poursuivre les choses. J'attendrai pour voir ce qui se passe avec tous les détails de mon existence. Mais cette attente ne va pas avec mon être qui se veut actif tout le temps. Je dois apprendre à attendre, je ne comprends pas vraiment ce verbe. Ça me fait trop de mal de rester bras croisés, pourquoi? En même temps, je mûris et je m'approche de mon vrai être, de celle que je suis, libre de masques. Je veux être entourée des personnes qui me touchent le plus profondément, pour le reste, je préfère être seule. Je pense que je deviens ma propre drogue, l'extase se trouve dans le fond de mon être et je n'accepte plus les masques! C'est intense et un peu effrayant en même temps.
Heureusement, mes équilibres me soutiennent et toutes mes activités quotidiennes sont la méthode de travail et de vie qui me maintient tranquille. Malgré les extases et les tristesses qui m'habitent, je me sens bien et je suis fière de mon chemin sur terre. Il me suffit de persister, même si souvent c'est presque impossible de le faire.

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