Grace Nehmad

lunes, 21 de octubre de 2013

Un moi intégré et simple

Aujourd'hui je suis allée faire mon sport et mes méditations et je suis revenue chez moi de bonne heure pour lire et écrire car l'après-midi je serai occupée. La vie se déroule en calme et en même temps, je n'arrête pas de faire des tas de choses. C'est bien d'être active mais à la fois, je pense que je dois être consciente de l'importance d'avoir mon temps pour faire tout ce que je veux faire. Je dois étudier de plus en plus et ça me fait du bien. Je ne peux pas savoir ce que la vie voudra de moi à chaque pas. Je fais du mieux que je peux dans tous les sens. Ce n'est point évident car tout marche trop vite pour moi. La vie est comme ça, surtout en ville et si je suis ici, je ferai des efforts pour faire mon travail en paix et en même temps profiter de tout. Les équilibres sont présents pour moi dans chaque décision et peu à peu, j'arrive à savoir décider à qui j' offre mon temps. On ne peut pas avoir tout et si mon être me demande de plus en plus une vie intérieure, je veux l'écouter. Même le parasite que j'ai eu dans le ventre m'appelle à une vie plus intérieure car je dois suivre mon régime et faire conscience des différences qui me séparent du monde extérieur. Je suis ainsi et je dois m'éloigner du bruit comme je sais la faire. Je dois finalement écouter le fond de mon être, répondre à ses appels. Je ne veux plus autour de moi les êtres qui n'acceptent pas mon essence, ils me font du mal. Maintenant que je suis divorcée, je suis une femme libre et je dois savoir prendre mes décisions à chaque pas. Je peux décider celle que je veux être et m'entourer des relations qui me feront grandir, qui me font du bien. À quoi bon à cet âge d' agir pour plaire à qui que ce soit. Les relations qui s'éloignent de moi, je ne les chercherai plus, j'accepterai ce que la vie m'offre et je travaillerai en paix. Je n'ai plus besoin de me battre pour quoi que ce soit. Je trouverai les âmes qui veulent partager leurs vies avec moi. Je ferai les efforts quand il y a une réciprocité ou parce que je le veux si c'est clair pour les deux parties de la relation. C'est vrai qu'avec l'âge on ne veut plus bouger. J'ai mes devoirs sur terre et je ferai des efforts pour bouger si je pense que c'est important de le faire. Il ne faut plus que je m'écarte du
chemin central de mon existence. J'arrive à comprendre de plus en plus toutes les parties de ma vie et je m'écarte des masques de l'extérieur. Quand je ne veux pas quoi que ce soit, je le dis avec politesse.
Je dois le faire constamment et c'est fatigant, mais j'espère que ça ira un peu mieux chaque jour car on va finir par me connaître et savoir mes limites. Mais je ne sais pas, peut-être que ceci ne finit jamais. Je préfère le dire en tout moment, même si c'est fatigant car sinon, je souffre les conséquences après. Ce processus est dur pour moi car j'étais habituée à ne rien dire et faire surtout tout ce que mon mari voulait. C'est ma leçon de vie car si on ne met pas de limites les autres nous font du mal et sans s'en apercevoir. Je crois que ma liberté dépend de ma capacité de mettre des limites. Pour moi c'est difficile car mon milieu ne me comprend guère et je dois me battre sans repos seulement pour
pouvoir être. Que c'est difficile! Mais j'ai le droit d'être et je suis contente avec qui je suis, donc, bienvenues les luttes, je les ferai en calme, comme je fais ma peinture et poésie. Je suis sûre qu'alors les portes de tout ce que je cherche, s'ouvriront pour moi. Tout est compliqué, mais peu à peu même
mes luttes seront plus faciles à faire et avec un moi intégré et simple.

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