Grace Nehmad

viernes, 18 de octubre de 2013

Les dimensions magiques de l'existence

Aujourd'hui je suis allée voir mon oncle tôt le matin. Que nous sommes heureux ensemble! Nous avons un langage à nous deux qui nous unit depuis trente ans. En plus, nous partageons la même famille et le même signe du zodiaque. Il a étudié biologie et a été mon premier professeur de yoga et de naturisme. Ma mère est d'une certaine façon sa mère aussi. Donc, mon jour commença d'une très belle façon. Après, j'ai lu pendant des heures! Oh, que je suis heureuse quand je lis ainsi! En plus, je cherche tous les mots et les personnages que je ne comprends pas. Je commence à faire des vraies recherches et ma vie devient une autre. Je suis revenue chez moi peindre une aquarelle et manger en famille. L'après-midi j'ai peint à l'huile et j'ai écris mon poème du jour. Maintenant, j'écris. Mon régime avance bien et je travaille en paix. J'espère pouvoir maintenir cette énergie tranquille de travaille en paix et en santé. D'autres jours je me réveille triste ou fachée. Ma psi dit que je laisse que mon côté noir dirige ma vie quand je me sens ainsi et il me faut appeler l'adulte en moi et continuer ma vie tranquille. Je vis dans les extrêmes et ça me fait du mal. Je pense qu'aussi je dois contrôler mes extases. Par exemple, quand  je lis comme aujourd'hui, je décolle et après, je peux tomber et me faire du mal. Donc, j'essaye de ne pas perdre le sol pour ne pas payer les conséquences après. Aujourd'hui je suis prise par trois idées de Borges: les miroirs, les histoires qui se répètent et l'infini. Je me souviens que quand j'étais petite, ma mère avait un miroir qui tournait dans une porte. Donc, je me mettais entre la porte avec le miroir et le miroir du mur d'en face, mon image se multipliait à l'infini. Alors, ces idées de Borges sont très claires pour moi dans l'inconscient, ce miroir de ma mère les matérialise. Des dimensios nouvelles s'ouvrent, je sais me regarder autrement. Un poème merveilleux de Borges parle de l'infini. Il dit que nous ne voyons qu'une toute petite partie du palace infini, c'est magique! Alors, du monde en générale, nous ne voyons qu'une petite partie. Je pense que chacun voit d'autres choses et que les dimensions se multiplient comme avec le miroir de ma mère. On peut regarder plus et faire que les dimensions s'ouvrent pour nous. Or ceci n'est pas facile d'accomplir. Il faut travailler dans l'inconscient et faire attention pour ne pas se perdre dans ces nouvelles dimensions. Borges est obsédé avec les miroirs et je crois qu'il a peur d'eux. Moi je pense qu'ils sont beaux et magiques. Je sais qu'ils ont un côté bizarre, comme un abîme infini qui peut nous faire peur, mais je les vois magiques et positifs. Je regarde en eux les possibilités infinies de notre créativité.  La relativité de l'existence et la possibilité de me voir de plusieurs façons même dans un certain moment qui se répète jusqu'à l'infini. Les miroirs nous donnent la possibilité de mieux nous connaître. Je ne peux pas imaginer une existence sans miroirs, la vie serait une autre. Je crois que les miroirs sont une réproduction physique de notre inconscient, tel comme l'internet est une réproduction de notre capacité humaine de nous communiquer télépatiquement. Or la matérialisation des miroirs et de l'internet nous aide développer nos âmes mais si nous restons auprès des côtés positifs qu'ils  nous offrent. La vie s'agit de voir plus mais petit à petit pour absorber ce savoir. Je vais essayer d'avancer mes regards de la planète petit à petit et de voir à chaque pas avec plus de clarté les univers que Borges m'ouvre.

No hay comentarios:

Publicar un comentario