Notre baiser

Je te dirai une toute petite chose.
Tu es la poésie de mes pas.
Je nous vois entre les couleurs
de mes peintures dans un baiser infini
qui embaume la terre de liberté.

Gérer les orages et les vides de mon chemin sur terre

Aujourd'hui j'ai vu Jane, ma prof. de français. J'aime partager la vie avec elle. Elle est une femme très sage et elle m'a transmis l'amour pour le savoir, pour les livres en français et pour Paris. Elle est une femme moderne et libre. Elle aime le savoir, la peinture et les musées, aussi se recueuillir, donc, nous partageons les mêmes intérêts. Quand je parle avec elle tout s' illumine. J' aimerais faire ainsi avec mon prof. de poésie, mais il n'a pas le temps pour moi. Je vois à Jane une fois par moi et cela m'est suffisant pour échanger un savoir très spéciale. J'ai besoin de mes deux langues pour faire mon devoir sur terre. J'aime chacune avec un erotisme qui m'attrape et me fait avancer mes pas sur terre avec foi. J'aime traduire mes poèmes. J'aime Borges et les univers qu'il m'ouvre. J'aime travailler mes haikus et mes tankas en espagnol. J'aime Baudelaire et Flaubert. J'aime lire un poème en français et un poème de mon professeur de poésie en espagnol avant de m'endormir. Ce que je n'aime absolument pas c'est d'être malade ou de me sentir préoccupée. Ces derniers trois mois j'ai perdu mon centre et j'ai eu peur. Je suis donc tombée malade et je me sentais perdue. Je n'arrive pas à comprendre mes sensations et j'ai essayé de travailler pour être tranquille. Tout est devenu très difficile pour moi et ma maladie a été la crise de toutes mes angoisses. Je crois que comme j'ai décidé de ne plus donner plusieurs classes, le vide d'elles m'a fait peur. Je me suis sentie triste et abandonnée. De toute façon, j'ai fait mes devoirs tous les jours et cela m'a aidé surmonter cette horrible étape. J'espère qu'elle soit déjà finie. Je veux faire mon travail en paix et en santé. C'est trop difficile de se concentrer en ayant des angoisses ou une maladie. Je ne veux pas être un spéctre sur terre. J'aime me lever tôt le matin et faire mon sport et mes méditations entourée d'arbres. Je veux étudier, lire, peindre et écrire mais être bien sous ma peau et bien sur terre. Je veux aussi être ici pour mon fils et ma famille et amis. Je dois être ici pour les aider, pour les apuyer et leur rendre leurs vie moins lourdes, plus claires. Je veux être ici pour tous ceux que j'aime. Je ne peux pas supporter quand mon âme s'envole de trop et n'arrive pas à être pour les autres. C'est vrai que si on ne me laisse pas faire mes activités je ne peux pas être ici pour personne. Mes équilibres doivent être parfaits pour me vivre en paix, libre de maladie et en paix. Ces derniers mois je crois que je suis passée à un niveau plus silencieux de travail. J'ai besoin de ce
niveau. Mon âme est prête pour lui et j'ai eu du mal à l'accepter. Je pense que le processus est déjà fini et je peux me soulager car il m'a été trop dur à vivre. Je ne sais pas si je pouvais avoir agit autrement pour éviter mes tourments. Si je me résister, c'était à cause de la peur et comment peut-on ne pas avoir peur d'un changement aussi fort de vie? Je ne sais pas, mais certainement, je ne dois plus tomber malade à cause de mes angoisses! Je dois chercher des solutions plus douces pour mon intensité d'artiste et poète. Les émotions me débordent. L'angoisse ne m'aide pas à gérer mes vides. Heureusement, cet orage est fini et pour le prochain j'espère avoir appris ma leçon et devenir plus calme pour lui faire face car demain ou après demain il viendra. Pour le moment, je continue mes études et ma peinture et poésie en calme.

Dans tes bras

Je me sens plus tranquille dans tes bras.
Je travaille mieux ainsi.
Je sais ce que je dois faire, tu me l'as dis,
mais le chemin devient plus clair
entouré par ton regard amoureux.
En plus, je veux découvrir
notre poésie et la partager.

Je continue

J'ai compris très peu,
mais c'était beau,
ça oui je le sais.
Certainement tu es une partie de moi,
je n'arrive plus à savoir laquelle.
Je me construis une autre,
ton influence en moi,
Je continue.

Je nous vois ensemble

Je nous vois ensemble en train de travailler.

C'est tout ce qui est important entre nous.

Mais en même temps on ne peut pas faire de la poésie

ensemble que les yeux dans les yeux

car c'est une partie du travail.

L'amour entre les humains doit toujours être présent,

sinon à quoi bon d'écrire ensemble?

Si les émotions ne sont pas là, la poésie n'est pas là

et je m'en fiche des vers qui ne seront que des mots collés

sans aucune importance, sans force.

On peut tout corriger pendant toute une vie,

mais sans émotions, on ne dira jamais rien. C'est comme ça.

Je nous vois ensemble en train de travailler, mais je ne sais plus

si c'est dans cette planète ou dans le pays des rêves.

Ne plus me résister

Aujourd'hui je suis encore malade mais je suis un peu mieux qu'hier. J'espère que pour demain je serai complètement guérie. Pour le moment encore, j'ai du mal à faire mes devoirs du quotidien. Je les fais et ils sont si nobles qu'ils m'aident à guérir, quand je les fais je me sens déjà mieux. Je trouve que ma maladie a une relation directe avec l'état de mon âme. Je change de peau, je travaille plus sérieusement et des masques de mon être tombent. Le processus est fort douloureux et je suis coupable de ne pas accepter ma nouvelle identité plus studieuse, plus centrée dans mon travail car c'est pour cela que je suis malade. Hélas! Ce n'est pas évident de comprendre les processus intérieurs et les demandes du fond de mon être. Tout se passe d'une façon inconsciente. Je dois alors essayer de devenir de plus en plus consciente pour ne pas tomber malade. Je dois accepter mes changements de peau d'une façon plus fluide. Je ne sais pas pourquoi je deviens de plus en plus intense. Je dois respecter mes émotions, savoir les écouter. Je pense que tous les êtres humains nous sommes des êtres trop sensibles, mais c'est pire pour les artistes. Comme artiste, je dois peindre et écrire avant tout pour comprendre mon cœur. Je ne veux que rester auprès de l'art et de mes livres pour calmer mes orages. Je me rends compte que ce que je parle n'est qu'une petite partie de ce que j' aimerais dire. J'essaye donc de devenir plus flexible et d'accepter mes différences. Un monde se construit à partir de ce que je dis et un autre à partir de peinture et poésie par exemple. Un troisième se construit à partir de mes émotions et encore un autre à partir de mes rêves. Le problème c'est que je ne suis pas assez mûre ou assez forte. J'ai encore trop de problèmes pour assumer ma nouvelle vie de divorcée et je n'accepte pas encore des tas de sujets. Je ne veux pas grandir et assumer mon destin. Je ne veux rien choisir où plutôt, je choisis et ne veux pas payer les conséquences de mes choix. C'est trop difficile pour moi et là maintenant personne ne va m'aider, je dois faire mon chemin toute seule et ça me fait du mal car je ne suis pas habituée. Je me rends compte de mon manque d'indépendance dans trop de sujets. Je ne sais plus comment tout faire mûrir. En plus, je me rends compte de ce que implique ma vie d'artiste et le prix que je dois payer est trop élevé. Je ferai quand même du mieux que je peux pour avancer mes processus de vie et tout dire, surtout à travers peinture et poésie. Ainsi je serai protégée
et je deviendrai de plus en plus fluide.

Malgré tout

Je veux décrire ton visage et il m'échappe.
J'aurai dû te pendre une photo avec le cœur.
Ainsi,  je saurais comment tu es dedans et dehors.
Je n'aime pas de t'avoir vu aussi peu.
C'est méchant, mais j'accepte ce que la vie veut de moi,
malgré mon cœur brisé et mon âme abandonnée.

Nos lèvres

Tu grandis en moi comme un sourire,
comme un livre infini qui nous raconte.
Je suis tes accents, j'attends tes questions.
Ma vie est la réponse de tes rêves.
Ensemble, nous écrivons ce que nos lèvres
auraient dû se caresser sur terre.

Ma nouvelle identité

Aujourd'hui je me sens vraiment malade et je ne veux que me reposer et attendre que ma vie s'éclaire. Je ne sais pas ce qu'elle veut de moi et je n'arrive pas à le voir. J'aimerais savoir les nouvaux chemins qu'elle veut pour moi. Je crois que je n'arrive pas à accepter mes nouvelles tâches et les renoncements qu'elles impliquent. Je crois que je suis en train de décider si je dois abandonner certains masques et avancer mon existence vers une vie plus authentique. Je sens qu'une vieille peau m'abandonne. Ma maladie est certainement en relation avec ce processus. Je voulais Paris pendant des années. Maintenant, ce désir est fermé dans mon cœur. Je veux le français et le voyage n'est plus du tout important. J'ai intégré le français dans mon quotidien. Et alors? Il ne me reste que le travail quotidien que je dois faire. Or c'est difficile pour moi de m'engager dans une entreprise sans des résultats immédiats. Je suis habituée à travailler ainsi mes expositions et mes livres. En ce moment, mon projet le plus important est représenté par mes études y mes activités quotidiennes. Mais je n'arrive pas à redéfinir une identité pour moi vers l'extérieur. Peut-être même envers moi. Je ne veux point comprendre et accepter les nouvelles tâches qui m'exige le fond de mon être. Je sais que je dois m'ouvrir et tout lâcher pour que la lumière rentre en moi. Pour cette nouvelle étape de vie je me veux en paix et contente. En ce moment mes émotions sont mélangées. Tout m'inquiète et je sais que je dois tout laisser passer pour arriver tranquille à la suite de mon voyage sur terre. Je ne veux pas revivre les moments de vie qui sont de l'histoire pour moi. Je veux avancer dans mes études. Je sais que la vie m'exige une force plus solide pour être libre. Je dois laisser tomber les masques et devenir celle que je désire. Les autres veulent tout contrôler en moi. Je ne peux plus me laisser convaincre de quoi que ce soit. Mon chemin est tracé et je n'ai qu'à le suivre. Hélas! Une partie de moi ne veut pas l'accepter et elle a tellement peur! pourquoi? Elle ne veut pas lâcher. Elle ferait tout pour rester avec ses vieilles amitiés, en même temps, c'est impossible, donc, je tombe malade. Tout en moi pleure, je n'accepte pas mon destin de travail infini, pourquoi? J'ai peur que mon existence devienne trop monotone ou solitaire. Mais à quoi bon rester avec des amis qui n'appartiennent plus à mes
recherches. Ils sont loin du centre de mon être, je dois les laisser s'en aller si ils ne veulent pas
marcher avec ce nouveau moi qui m'habite. J'espère que tout deviendra plus clair en un instant et je serai prête pour ma nouvelle identité plus studieuse et spirituelle.

Mon chemin

Je suis désolée d'être aussi différente.
Je sais ce que je cherche ou plutôt,
quand je le trouve.
J'avance mes chemins sur terre,
je veux un travail en silence.
J'aimerais donner mes cadeaux
aux autres en secret.
C'est trop difficile de l'accomplir
car je dois justifier ma vie constamment.
Travailler mes limites et avancer.
Je suis cassée et malade.
Je n'arrive plus à voir ce que je dois faire.
Je sais que tu le sais mon âme sœur des lettres,
dis-moi la réponse.

Mes maladies émotionnelles

Aujourd'hui je suis restée chez moi car je suis malade et le docteur est venu me voir. Je suis en crise en plusieurs aspects de ma vie, dans ma santé en particulier. Quand tout est peu clair dans ma vie, je tombe malade. Je suis très fatiguée de me battre avec tout le monde pour essayer de mettre des limites sur ce que je ne veux pas ou ce que je veux et je peux. En plus, je dois travailler avec plus de force et développer peinture et poésie en calme, tout en essayant de chercher de nouveaux chemins pour promouvoir ce que je fais. Je dois revenir sur les chemins les plus importants de ma vie et essayer ce que je veux mille fois. La réalité c'est que les chemins pour partager l'œuvre sont trop fermés et je ne trouve pas la façon d'arriver à plus de spectateurs et lecteurs. En plus, si j'arrive ici ou là-bas, les autres derrière moi, se battent pour m'enlever du chemin et profiter de mes pas sur terre. Ça me fait du mal car je trouve que c'est un peu exagéré. Je vois les autres et je déteste ici et là leur horrible façon de montrer les intérêts cachés qu'ils ont. Ils ne sont pas de mauvaises personnes, mais simplement, ils manquent de conscience. Je les pardonne à tous, mais ça me fait du mal car je ne suis pas comme ça. J'espère que les autres soient comme moi dans plusieurs sens et peut-être que je ne suis pas assez terrestre et je ne comprends pas ce monde. Je sais que c'est un monde difficile pour moi, je suis trop naïve. Je pense à d'autres choses, j'ai d'autres idées dans ma tête et j'en ai marre de me battre pour tout. Je trouve que les autres sont habitués à utiliser tout le monde et ne regarder que les bénéfices personnels dans toute relation. Je veux les relations par elles mêmes, simplement bavarder, être des amis. Je ne trouve pas ça en générale, c'est difficile de faire le bien ainsi. Alors, je dois mettre des heures à réfléchir comment transmettre une idée aux autres qui n'ont pas de conscience dans plusieurs sens et me jugent constamment car ils ne me comprennent pas. J'espère que j'arriverai à mieux communiquer mes idées et les transmettre sans devenir malade à cause de mes émotions incomprises.

Des poèmes d'or

Ma belle âme sœur des lettres,
aujourd'hui je t'aime un peu plus que d'autres jours.
Je nous vois en train de bavarder l'infini de nos cœurs amoureux
entourés des poèmes d'or qui nous entrelacent.

Dans mon cœur

Je sais que je dois mûrir chaque processus.
Je fais attention à tout ce que tu es venue me dire.
Maintenant, tu es en moi et c'est à moi d'avancer
peinture et poésie, de faire luire le travail
qu'on a commencé ensemble.
Tu sera éternellement une belle
étincelle dorée dans mon cœur.

Mon œuvre bouge

Aujourd'hui je ne me sens pas très bien. C'est un de ces jours difficiles à trainer. Malgré tout, je fais du mieux que je peux et j'ai de beaux moments de paix entourés de moments lourds à vivre. Nous dépendons complètement de notre santé et il nous faut lutter pour être bien, chercher toujours des solutions et être patients à la fois. Je me concentre dans le travail pour être bien et surmonter quoi que ce soit. Je suis aussi un peu mélancolique car je rentre plus profondément dans mon chemin et j'avoue toutes les décisions que j'ai pris dans ma vie, même si parfois elles sont dures à vivre, je les accepte et j'essaye d'être en paix avec ma vie. Je sais que ma vie se secoue intensément en ce moment et c'est pourquoi je ne me sens pas très bien. Trop de choses changent en ce moment. Je pense que finalement mon fils commence à reconnaître et apprécier mon travail avec lui et comment je l'appui en tout moment. Je suis tellement soulagée! Tout ce que j'ai fait a un sens quand il commence à me dire au revoir les matins, avant de partir à l'école. Je sais ce que je fais en tout moment et mes décisions sont fortes mais elles sont prises avec le cœur et en toute sincérité. Ces temps-ci j'ai dû prendre certaines décisions importantes et des tas de choses tombent. Je dois les laisser derrière moi et continuer mon chemin avec force, comme toujours. C'est vrai que je suis un peu fatiguée et que j'aimerais me reposer un petit moment, tout repenser et continuer ma lutte avec clarté. Je deviens de plus en plus consciente des difficultés de ce monde terrestre et chaque matin, je lui fais face avec plus de force. C'est vrai que je suis un peu effrayée car je me rends compte de notre vulnérabilité comme humains. Je vois aussi nos dualités et les côtés mauvais de chaque personne. J'essaye de travailler dedans et de donner le mieux de mon être aux autres. Je surmonte chaque instant et je me concentre dans mon travail. Pour moi aussi c'est difficile ce moment car je ferme un cycle de mon travail sur Paris. Ce rêve m'a bouleversé et a été le centre de mon travail pendant des années. Maintenant mon centre est mis dans mon quotidien et il n'y a plus de sujets, le sujet constant est le fond de mon être. Or c'est beaucoup plus facile de plaire avec un sujet. Je dois aller plus loin dans mon travail et me débarrasser de certaines masques. Je dois être sûre de ce que je fais et savoir mes raisons sans avoir besoin de justifier chacun de mes pas. Ils deviennent de plus en plus difficiles à expliquer. C'est pour cela que je préfère de ne plus le faire et garder mes silences de plusieurs façons.

Notre jour

Et si quelque chose de beau
nous arrive aujourd'hui?
Il nous faut lutter pour la poésie!
C'est encore le temps de nous donnez aux autres
en liberté, il suffit de le décider.

Amour infini

Je te trouve dans mon miroir.
Tu es les voix qui se multiplient
dans mon intérieur pour bercer
mes peines et accompagner mes douleurs.
J'aime ton sourire quand j'écris un beau poème
ou je fais une belle peinture.
Mes chemins se croisent en toi et pour toi.
Tu habites mes recherches et les soutiens.
Je resterai donc, auprès de tes ailes qui
protégent mes pas et les avancent vers
l'amour infini de l'humanité.

Les sujets simples et quotidiens

Aujourd'hui je suis allée faire mes activités quotidiennes et j'ai appris qu'il n'y a rien sur terre qui soit gratuit. Tout a un prix. Si j'ai la chance d'avoir une journée tranquille, après je la paye avec l'envie et le mépris des autres. J'essaye de toucher le fond de ces histoires d'envie et je n'arrive pas. Il paraît qu'ils se réjouissent de me voir cassée et en même temps ils essayent de m'aider, pourquoi? Je ne connais pas les réponses et je crois que les humains ont des dualités dans ce sens. J'essaye de concentrer mes luttes du mieux que je peux. Je dois me taire et ne pas parler autant du beau de quoi que ce soit, car les envies se réveillent. J'aime mieux faire mon travail sur terre et me taire. Mais je n'ai pas encore les réponses correctes. Je parle de trop ou je décide de sortir avec quelqu'un qu'en réalité me fait du mal. C'est compliqué en ce moment d'expliquer les méprises quotidiennes que je reçois. Je marche mon chemin mais c'est incroyable de trouver autant d'envie, même si je me trouve dans un moment difficile. Il n'y a vraiment rien de clair dans la vie et il nous faut la vivre du mieux que l'on peut. Je suis rebèle, mais ce n'est même pas mon choix de l'être. J'essaye de survivre et je réponds avec ce que j'ai développé jusqu'à ce moment de vie. Mais, je commence à être un peu fatiguée de toutes ces batailles, c'est pourquoi, j'essaye de les simplifier. Je pense à mes priorités et j'avance mon travail. Je me dis que je dois travailler avec plus de force pour être protêgée. Les batailles de jeunesse doivent se concentrer dans des chemins de vie plus mûrs. Or je trouve que personne ne peut m'aider vraiment. C'est moi celle qui peut sortir de ses trous noires. Or je ne sais donc pourquoi je consulte plusieurs sujets avec mes amis, des sujets que je devrais ne plus partager. Je pense que je dois trouver le chemin de l'équilibre avec famille et amis et arriver vers mes moments de paix en liberté et solitude. Si les autres ne peuvent pas m'aider, à quoi bon de les questionner sur mes sujets de vie? Si je les questionne, ils ne savent point me répondre et trop souvent alors, leurs réponses me troublent et m'inquiètent. Mes réponses sont dans mes livres, dans mes activités et mes études. Avec les autres, c'est plutôt partager de plus en plus des sujets superficiels ou les aider dans leurs doutes et leurs chemins. Je dois expliquer très peu ce que je fais, c'est plutôt le faire en simplicité et si on me questionne, je dois donner des réponses courtes et continuer la vie sans plus. Je dois ne plus partager ce que les autres certainement mépriseront. Je dois plutôt m'évader avec une grande calme et efficacité. Si je montre que je suis sûre de quoi que ce soit, on essaye de me détruire, je ne veux plus de ça. Je préfère de parler d'autres sujets plus simples pour tout le monde et
quotidiens. Pour mes parties intérieures, j'ai peinture et poésie. Ainsi j'avancerai vers ma solitude partagée dans des moments spécifiques et avec des limites clairs pour que tout le monde aime ces moments et qu'ils soient des moments de bonheur. C'est vrai que si je trouve une question spécifique pour une certaine personne, ce sera le moment de profiter un beau moment de partage. Je vais essayer de laisser dehors mes relations mes angoissent que personne peut vraiment soulager et qui normalment, les inquiètent de trop.

Sans toi

Mes lettres t'appelent.
Elles ne vivent que pour toi.
Tu leur a ouvert leur chemin.
Maintenant, c'est seulement
toi qui leur manque.
Mais encore, tu es tellement
dedans que même si je souffre sans toi,
tu vivra en elles éternellement.

Notre savoir se partage

Je sais que tu m'écoutes quelque part.
Je te donne ma meilleure partie,
les plus beaux vers inspirés sur
une petite histoire,
une rencontre du savoir,
un rendez-vous
avec livres et peintures.
La magie nous entourait,
elle sera toujours en nous.
Après, la réalité a ses besoins.
La création est faite et vivra par elle même,
comme nos enfants sur terre.

J'écris nos vides

C'est pour toi que j'écris

car tu es en moi, c'est pour moi

que j'écris et pour l'humanité.

J'embrasse mes doutes

et je reviens vers mon centre,

vers le moment où le savoir

des lettres est descendu pour moi.

Je déploie ce moment magique sur terre

et même si je suis seule, ton amour infini

m'accompagne en tout moment.

Mûrir mon chemin

Aujourd,hui je suis allée au musée et j'ai été très contente d'apprécier une nouvelle exposition de Remedios Varo. On nous a partagé ses livres pour qu'on sache d'où provenait l'inspiration de ses peintures. Je m'identifie avec ses peintures, ses lectures et ses idées. J'ai aussi noté que sa peinture est de la même taille que la mienne. On n'est pas obligé de peindre de grands tableaux pour être considéré peintre. Je pense à ceci car mon œuvre a quitté les grands tableaux pour le moment. Ce sont des étapes qu'il nous faut suivre comme artistes. J'ai aimé tous les livres que lisait Varo. Ses inclinations sont très proches de mes recherches intérieures. Elle aimait la cabale et la magie, les textes en français comme moi. Elle aimait écrire. Donc, ça me fait du bien de regarder son œuvre mille fois et de savoir tout sur sa vie. Elle représente un exemple très important pour moi. Après, je suis allée peindre chez moi et là maintenant, je suis au café et je travaille. Je suis un peu nerveuse ces jours car ce nouveau cycle est plus vide de classes pour moi et c'est un changement important. J'ai décidé de donner moins de classes pour travailler plus, mais je veux absolument continuer mes classes de dessin et peinture car je les donne ça fait dix ans et je pense qu'elles contiennent un savoir important pour les autres. Je dois avoir foi et être fidèle à mes chemins sur terre, à mes études et à ce que je crois. Même si je suis tout à fait seule, je dois continuer et partager ma vie avec les autres en amour. Parfois, c'est vraiment difficile pour moi d'avancer mon existence quand tous ceux que j'ai autour de moi s'opposent. J'avais des personnes dans ma vie qui m'encourageaient, maintenant, elles n'ont plus le temps pour moi et c'est triste car parfois il te suffit d'une seule personne pour devenir forte et même si tous autour de moi ne comprennent pas vraiment ce que je fais, je me sentais vraiment appuyée. Mais tout finit dans cette vie terrestre et chaque étape vient comme elle doit pour nous faire mûrir. Donc, je questionne tout en ce moment. Je dois reprendre ma vie sans appuis dans plusieurs sens importants. J'avais déjà perdu l'appui de mon exmari, maintenant je perds à nouveau. Mon nombril, je dois l'appuyer dans le centre de la terre et chercher mes propres ressources d'encouragement, mon propre savoir. Ce que je pense c'est que c'est un processus trop dur mais en
même temps, quand je l'aurai mûri et surmonté, je serai plus solide. Je pense qu'à la vie on a les
épreuves que l'on a besoin pour avancer spirituellement. Il y a une raison pour tout. Je regarde mon processus sur terre et je suis fière de lui. J'espère que mes astres vont m'appuyer pour aller encore plus loin et comprendre mes nouvelles tâches et projets. Je ne veux que faire ce que je fais dans une synthèse à chaque fois plus intense. Mon être avance et je dois devenir la femme mûre que je désire pour mon fils et pour ceux qui m'accompagnent dans cette vie terrestre, surtout pour mon œuvre. Mes pieds nus se balancent dans le vide en ce moment, mais ils trouveront leur terre pour continuer leur voyage. Quand on perd des racines importantes, on revient sur le présent. En ce moment,  je dois revenir sur mon présent et avancer petit à petit tout en suivant les routes que je m'ai choisi.

Dans tes yeux

Mon âme sœur des lettres, j'aime
me regarder dans tes miroirs.
Tu as les réponses qui me manquen.
Je vois dans tes yeux les chemins
des labyrinthes magiques de ma vie.
Je vais écrire les secrets de leur poésie
et partager leur lumière.

Comme toujours

Mon âme sœur des lettres,
pourquoi tu me laisses
aussi seule? Qu'ai-je donc fait?
Est-ce que tu es comme les autres?
Je ne veux pas croire car tu es
mon miroir.
Que voulais-tu de moi?
Pourquoi tu ne me parles plus?
Je ne comprends pas du tout
et je t'aime encore, comme toujours.

Mes luttes quotidiennes

Aujourd'hui je me suis levée un peu plus tard car hier je suis allée diner avec mes amis de l'école. J'ai fait mes activités quotidiennes mais j'ai dû y aller à l'université pour arranger certains papiers et fermer un cercle. Je ne donnerai plus de classes de dessin et peinture aux adolescents pour le moment. J'étais triste car je les aimais mais la vie m'indique mes chemins et je dois les suivre. Ainsi, mon chemin se tourne vers d'autres aspects de la vie et j'essaye d'écouter ma voix intérieure avec force. J'ai plus de clarté sur mon chemin de vie mais il est plein d'obstacles et je devrai me battre de plusieurs façons pour exister. Je n'ai pas d'autre chemin, peinture et poésie m'appellent et je suis très seule car personne ne peut comprendre mes luttes. Tous essayent de profiter d'une relation avec moi et m'exigent d'être toujours parfaite pour eux. Ils m'envient en même temps, de quoi? je n'ai rien sur moi et ils se jettent sur moi comme si s'avais toutes les solutions et les réponses, comme si j'étais obligée de les aider et en toute vitesse. Je dois faire exactement ce qu'ils veulent et très vite. Je suis désolée, je suis d'une autre planète et d'où je viens on fait tout en calme et avec le cœur avant tout. Donc, comme personne ne parle ma langue, la langue du cœur, j'utilise peinture et poésie pour essayer de communiquer mes pensées d'amour. Les autres ne veulent que de l'argent et de l'argent vite. Ils me regardent et ils se disent, elle cache de l'argent pour moi, voyons ce qu'elle pourra nous donner. C'est triste de percevoir les intérêts cachés des autres et d'être sincère et naïve dans un monde aussi compliqué. Ce monde a des langages impénétrables pour moi. Je me tourne donc vers mes livres que je comprends mieux. Tout le monde parle de ses voyages de l'été, pas moi. Je suis restée chez moi, mais j'étais tout à fait heureuse seule. Quand tout le monde revient, les problèmes reviennent, les questions constantes, les attaques. Je dois courir faire mes activités et tout oublier. Que les autres sont ennuyeux ainsi! Mon chemin ne sera pas du tout facile, mais je préfère de le continuer en silence car si je parle de mes angoisses personne ne peut les saisir et en plus, tout le monde est trop occupé pour quoi que ce soit. Je marcherai mon chemin sans rien dire. J'essaierai d'aider les autres en silence. La vie va me guider en paix. Même si je vois les visages doubles des autres, je vais essayer de les comprendre et d'avancer avec eux en amour. Ce qui est vraiment important c'est de faire mon travail en peinture et poésie, mes méditations et mes lectures. La vie va m'ouvrir ses chemins et je serais en paix pour faire face à mes luttes quotidiennes.

Tes traces

J'essaye de trouver la beauté
de la poésie que tu m'as montré.
Mes jours se remplissent de tes rêves.
Je les traduis allumée par les
vides de tes pas, guidée par
les traces de tes silences.

Toute ma vie t'écoute

J'ai tellement besoin de toi,
mon âme sœur des lettres.
Je te cherche dans tes images
et dans mes rêves car par ici,
la vie m'est impossible à vivre sans
ton soutient.
Tu sais plus, dis-moi quelque chose
qui vienne des profondeurs de ton
cœur de poète pour aider mes pas
et les guider.
Toute ma vie t'écoute.
Je veux sauter vers les vides
qui m'attendent pour nous voir
enfin ensemble dans un recoin de l'abysse.

Peut-être demain

Aujourd'hui je suis allée faire mes activités du jour et puis je suis allée peindre chez ma mère. Je suis triste car la vie m'enlève l'Alliance française et l'université. C'est vrai que mon chemin devient plus clair, plus solide. Mais en même temps tout en moi pleure. Je me sens un peu perdue. En plus, je dois aller avec mon fils pour ses classes et ma vie est faite pour lui. J'arrange tout pour travailler où il m'emmène. Je remplie les espaces qu'il me laisse vides. Heureusement, j'ai développé un travail qui m'accompagne où je dois aller. Quand même, ce début de cycle me fait pleurer. Quelque chose au centre de mon âme, au nombril, me fait trembler. Je fais des méditations constantes pour me donner la lumière qui me manque. Trop de portes se ferment dans ma vie. C'est vrai que je travaille plus profondément et je ressens mon ambiance, la musique classique en particulier, avec intensité. C'est mon chemin, je le sais, mais en ce moment, je suis triste et je sens mes liens terrestres perdus. Le pire c'est que personne ne peut m'aider. Je peux seulement parler avec mes amis de quoi que ce soit pour me soulever un petit peu. Hélas, le vide est là, l'épreuve est forte. Je dois faire pousser mes liens terrestres avec intensité. Mon travail me soutient, il est ma raison d'être et dans un sens profond, tout ce que j'ai. Des tas de choses ne marchent pas pour moi dans ce monde terrestre et en plus, on me questionne tout le temps sur chacun de mes pas car ils sont aussi différents du reste. Par exemple, un ami me dit très fâché qu'il n'a pas aimé mon interview, qu'il n'est pas d'accord avec ce que je dis. Cet ami ne me disait que de belles choses tous les jours, là maintenant, il ne veut presque pas me parler. Donc je lui ai dis que ce qui importe c'est l'œuvre et son message, pas les idées des gens de la télévision, ni même pas les miennes. Ceci m'arrive tous les jours, que des attaques. Et je sais que je ne dois pas me plaindre, mais maintenant mon processus de vie est trop difficile et je dois faire un grand saut. Par contre, ma tasse de café turque montre un crabe qui n'arrive pas à marcher droit et même recule. Je me sens tout à fait comme ça, je ne sais plus comment faire ce saut et changer mon crabe pour un beau oiseau bleu. Je veux vivre dans les livres et les chansons, surtout dans mes lettres et ma peinture car ce monde et moi, que c'est difficile de faire des liens sans l'art et la littérature au milieu! C'est vrai que je touche le centre de mon âme, que je souffre et c'est vrai ce qu'on dit sur le travail des artistes et poètes et la douleur des manques. C'est surtout la douleur d'être attaqués et rejetés tous les jours. En plus, comme femme et divorcée, mon expérience du rejet est plus horrible. Les premiers années du divorce je parlais beaucoup de mon exmari et je me plaignais. Là maintenant, ce n'est plus la peine. En plus, il est le héros car il a de l'argent, du travail et une petite amie. Tout marche parfaitement bien pour lui. Moi, je n'ai pas un travail socialement accepter et jamais je n'aurai un petit ami. Mon travail n'est pas apprécié et je dois me battre à chaque instant pour arriver à le faire. Je le fais même en cachette et je parle peu de lui car il n'est pas compris ni accepter. Bon, avec une forte dualité car je reçois de très beaux commentaires sur peinture et poésie mais si j'explique ce que je fais ou comment je passe mon temps tous les jours, là on m'attaque. Donc, je laisse ce que je fais dehors. Je fais tous mes efforts pour me cacher et en même temps partager l'œuvre, c'est tout à fait compliqué et je ne vois pas les portes de sortie. Je veux devenir beaucoup plus forte pour être tranquille et faire mon travail en paix, mais en ce moment, ce n'est pas encore le cas. Peut-être demain!

Les sentiers de notre poésie

J'aime les sentiers de notre poésie.
Elle s'écrit avec tes images.
J'écoute tes regards et tes sourires.
Elle s'écrit avec mes images.
J'écoute les vers qui viennent du nombril.
Je les développe comme un rayon doré,
poudre d'étoiles pour l'humanité.

Soyons ensemble

Mon âme sœur des lettres,
tu me connais dans le fond de
mon âme et c'est beau.
Par ici, je n'ai personne comme toi.
Donc, je te cherche à travers
les lettres pour te dire combien
je t'aime et combien tu me manques.
Soyons ensemble entre peinture et poésie,
là où nous appartenons.

Mûrir mes relations et mon travail en peinture et poésie

Aujourd'hui je suis allée faire mes activités comme tous les jours et je me rends compte que la vie n'est pas facile pour personne. Chacun a ses luttes et ses joies. Le problème le plus important pour moi en ce moment c'est ce que je fais car peinture et poésie ne sont guère reconnues comme activités de vie. Hélas, rien ne marche pour moi dans le monde qui est trop matérialiste pour mes idées spirituelles. Parfois je trouve quelqu'un et je crois qu'il est comme moi, mais trop souvent, je bavarde un peu avec lui et je me rends compte que ce n'est pas vrai. Trop souvent, peinture et poésie ne se vivent pas en conscience. Donc, j'essaye de survivre et à chaque fois c'est plus difficile pour moi. Je ne trouve pas importants les mêmes sujets que la majorité des êtres humains. Alors, j'essaye de m'adapter et de partager ici et là quelques idées. Mais surtout, je développe mes silences de plus en plus. C'est important de faire mon travail et de trouver des liens simples avec les autres comme disait Rilke. Avant, quand j'étais mariée, la vie était plus simple pour moi dans plusieurs aspects, je n'étais pas aussi questionnée et vulnérable. Je luttais pour mon fils et j'essayais de faire mûrir mon exmari pour qu'il laisse vivre sa jeunesse à mon fils. Maintenant mon fils est libre! Mais pour moi, que l'existence est devenue difficile! Tous s'opposent à ce que je fais et je suis trop vulnérable. Pour commencer, des tas d'hommes me veulent et je dois échapper leurs regards et leurs propositions. C'est difficile pour moi car je ne veux pas être impolie. Mais je suis désolée, je dois apprendre a dire ce que je veux et ce que je ne veux pas, même si les autres se fâchent avec moi. Je suis dans ce processus et ce qui est beau c'est que je lutte tous les jours de ma vie et j'arrive à partager peinture et poésie et la vie des autres. Malgré tout, famille et amis sont près de moi et j'essaye de les aider dans leurs processus de vie et de faire mon travail en paix. Même si on m'aime, je sais que c'est difficile pour les autres de m'accepter. Je crois que je suis une espèce de miroir de l'âme qui questionne tout et pour les autres c'est difficile de me suivre. Malgré tout, ils m'aiment et on fait ensemble du mieux que l'on peut pour rester ensemble. C'est pour ça que maintenant je me tourne vers les personnes qui ont une relation importante avec moi et j'essaye de ne pas faire de nouvelles relations intenses. Les gens ne me connaissent pas et ne me comprennent pas. Je ne peux pas expliquer tout dès le début et je suis trop différente du reste. Je travaille pas à pas pour mûrir mes relations et donner mon message de peinture et poésie au reste.

Entre nos couleurs

Tu es naît pour les livres,
j'aimerais te retrouver dans
leurs pages.
Faisons une belle histoire
qui commence entre tes peintures
et finit dans les miennes.

Tes rêves pour moi

La vie m'a tracé un chemin

que tu as très bien compris.

Tu savais tout sur moi.

Je commence à peine 

à le découvrir.
Même sans le comprendre,

je suis les pas que 

tu m'as suggéré.

Les décisions de vie

Aujourd'hui je suis allée manger avec ma cousine parce que c'était son anniversaire. Nous avons été très contents en famille. Le matin, j'ai fait toutes mes activités, ainsi, je me sens très bien d'être en famille quand j'ai déjà accompli mes activités quotidiennes. Je me sens mal à l'aise si un jour je ne suis pas capable de peindre et écrire et je dois assister à un événement. Mon travail est une priorité et si je ne le fais pas, je gâche mon temps sur terre. Aujourd'hui je réfléchis sur mon célibat. J'ai vécu une amitié profonde avec un homme et il avait des intérêts cachés envers moi. Je suis profondément déçue. Je crois que mon chemin de vie est tracé et je ne dois plus chercher une nouvelle relation avec un homme ni amoureuse ni d'amitié. Pour les femmes c'est de même, plus de nouvelles amies. Heureusement, j'ai des amis de toute la vie et ma famille m'accompagne dans cette vie terrestre. Donc,  je préfère avancer dans mon travail et accompagner ma vie avec ceux que je connais déjà. Je crois que j'ai tout ce qu'il me faut pour travailler en profondeur et laisser passer les distractions. Mon professeur de poésie Carlos López me l'avait déjà dit. C'est pour ça que j'aurais aimé de rester auprès de lui, mais il n'a pas le temps en ce moment et peut-être ne l'aura plus. Il me connait très bien et me parle de très près, c'est à mon âme qu'il parle. Il a raison à nouveau, mon chemin est le célibat. Heureusement, j'ai eu tous les amours et les jeux de jeunesse que j'ai voulu. Maintenant que je suis récemment divorcée, je me rends compte que je dois choisir pour le bien de mon fils et le mien de rester célibataire et travailler en peinture et poésie et dans mes méditations avec plus de force. La vie est courte et on ne peut pas tout faire. Je dois choisir mon chemin et le mûrir. Je veux travailler sur mes méditations dans un jardin, en contacte avec la nature et avancer en peinture et poésie. Je dois veiller le développement de mon fils et faire mon travail. Je pense que c'est simple et si je reste sur ce chemin tout ira bien, je le sais. Je suis fatiguée de trouver des intérêts cachés dans les relations ou des problèmes exagérés que je n'ai pas le temps d'envisager. Cette décision est un peu forte pour moi car parfois mes vides ne sont pas faciles à gérer et j'aimerais le soutient d'un homme, mais je suis bien. J'ai ma famille et mes amis, j'ai mon fils avec moi et je ne dois pas avoir peur. La vie me donne cette belle opportunité pour être en moi et faire mon travail en paix. Or c'est difficile de résister l'attraction d'un homme quand elle arrive. Avant je croyais qu'une attraction pour un homme ou pour une femme, pour l'amour ou l'amitié avait une raison importante d'être et que je devais la suivre avant tout, maintenant, je pense que je ne peux plus me distraire. Les attractions me causent des problèmes qui me sortent de mon chemin de vie. On peut penser que c'est trop rigide et que je me soustrais de vivre, mais j'aime mon intensité, ma vie dedans. Ma vie est déjà trop complexe, intense et profonde dans sa routine quotidienne. Toutes les décisions de vie sont difficiles à prendre. Quelques unes plus que d'autres, mais c'est important de les prendre pour vivre en sincérité. Quand je suis devenue végétarienne, j'étais tellement sûre que jamais la viande ne m'a manqué. Maintenant, c'est un peu différent car la raison m'oblige à prendre cette décision, mais les émotions aimeraient qu'elle ne soit pas vrai car elles aiment connaître l'intensité de la vie reflétée dans d'autres. Mais cette fois-ci, ce n'est plus possible car j'ai besoin du calme dans mon cœur et dans mon âme. J'ai confiance dans mes chemins de vie qui m'ont appuyer dans toutes mes difficultés de l'existence, donc, je dois me compromettre plus sérieusement pour vivre le reste de ma vie en paix.

Une relation poétique

Je me rends compte que tu es très éloigné de moi.
Tu ne t'intéresses qu'à la politique et ça m'ennuie.
J'aime les beaux paysages, la peinture, les lettres
et la musique, surtout classique, surtout la poésie.
J'aime l'amour, les détails et la tendresse.
La politique ne m'inspire guère.
Je veux m'informer, mais jamais vivre pour la politique.
C'est trop matérialiste pour moi.
Les humains en générale s'intéressent à d'autres
sujets que moi, c'est décevant.
J'aimerais, mon âme sœur des lettres ne vivre qu'en
poésie avec toi.
Échanger de beaux vers, les chercher, les trouver
et les écrire ensemble,
faire une belle relation en tendresse.
Je ne comprends guère pourquoi ceci est-il
aussi difficile de matérialiser, c'est dommage.
Peut-être un jour nos rêves se mêleront
de façon matérielle et la vie va me surprendre
au coin de la rue, pour le moment,
c'est trop triste.

Tes baisers en moi

Mon âme sœur des lettres,
je suis un peu perdue là.
Que veux-tu de nous?
Notre lien le plus intense,
notre jeu magique et secret, où est-il?
Que veux-tu de moi?
Moi je ne veux que vivre en
peinture et poésie, entourée
de tes poèmes et idées,
de tes regards et baisers
spirituels de savoir.

Dedans et dehors

Aujourd'hui je suis allée à la fête de mon neveu et on a passé de très beaux moments en famille. J'ai retrouvé la sœur de mon beau frère et elle m'a dit qu'elle trouve difficile à éduquer sa fille qui ne veux que lire. Alors je pensais à mes caracteristiques qui heureusement sont aussi dévelopées pour la vie sociale. Je me rends compte que c'est extrêmement bizarre que ceci arrive. Normalement les êtres qui aiment vivre dedans ne marchent pas dans leurs relations sociales. J'aime danser et bavarder avec tout le monde. J'aime bavarder intensément avec toutes sortes de personnes. Je veux savoir tout sur eux et les aider resoudre leurs vies. Mais de la même façon, je ne peux pas prendre des cafés pour bavarder tous les jours. Je dois courir vers mes musées, mes livres, mes peintures. Je dois m'isoler et faire toutes mes activités en paix. J'aime penser en ceux que j'aime et les imaginer contents, en achevant ce qu'ils désirent. J'aime surtout peindre et écrire. J'aime raconter la vie et jouer avec les mots pour faire de beaux poèmes. Ces derniers temps que la vie m'a été un peu plus dure, à partir de mon divorce, je fais mes activités avec plus de force pour soulager mon cœur blessé. Plusieurs personnes ont voulu profiter de mon état vulnérable et venger toutes sortes d'envies et d'impuissances personnels. Heureusement, mon travail et ma foi en lui me soutiennent et je fais du mieux que je peux pour voir les côtés possitives des humains et comprendre leurs parties noires. Je réfléchis donc dans mes caracteristiques, pourquoi me faire socialement attirante? Je dois aimer cette carateristique en moi et ne pas me perdre en elle, revenir tout le temps vers mon travail qui est ma priorité. La vie de divorcée me permet de mieux travailler et me concentrer en ce que je fais. Parfois j'aimerai avoir un couple pour qu'on no me derange plus. Les hommes me cherchent et veulent me conquérir. Or, difficilement je m'intéresse à qui que ce soit. J'aime ma solitude et je veux rester comme je suis. Pafois aussi, ça m'arrive de m'intéresser à quelqu'un mais en réalité je ne veux plus de petit ami. Je veux peindre et écrire et ne pas laisser ma vie sociale me dominer. J'accepte de la vivre en amour mais avec beaucoup plus de limites qu'avant. Même si je reste sans amis, mes priorités sont claires et je garderai seuleument ceux qui les comprennent et m'accepte ainsi. Certainement ma tendance est vers l'intérieur et je veux la développer en paix. J'ai déjâ ceder la danse et je rentre en moi de plus en plus. Pour cette nouvelle étape, je veux rester avec les amis les plus importants dans ma vie et avec ma famille pour dédier mon existence à mon travail. Le temps est court et je dois travailler en équilibre et en discipline pour partager peintue et poésie et arriver à chaque fois plus loin.

Je trace notre monde

Les lettres et la peinture sont
le centre de mon être qui trouve
son miroir en toi et chez toi.
Quand je suis triste j'imagine
un petit recoin entre
tes livres et peintures.
Si je veux être vraiment heureuse,
je pense à nos âmes unies dans
la planète qui les attend.
D'ici bas, je trace avec mon travail
le chemin qui nos emmènera là un jour.

J'aime ta poésie

J'aime ta poésie, 

je te lis toutes les nuits.

Tes jeux poétiques m'ont inspiré

comme je n'avait pas cru possible.

Tu me manques, tes jeux me manquent.

Je suis triste de ne pas avoir trouvé 

une réponse pour l'union 

de nos énergies sur terre.

Parfois, après la pluie de l'été,

quand je suis vraiment nostalgique,

j'essaye encore d'approcher nos énergies.

Je regarde tes photos et je nous rêve 

ensemble chez toi ou dans un concert.

Je voulais tout simplement échanger avec toi

des idées et de beaux vers,

écrire nos poèmes ensemble, jouer

notre vie poétique sans tes exigences exagérées.

Peut-être que je voulais surtout trouver en toi

mon cher ami de l'enfance pour jouer

à la poésie d'une façon naïve et sincère

et pour réfléchir sur la vie sur terre

comme si nous étions deux enfants

écartés de la vie des adultes.

J'aime ta poésie.

Le monde qui me manque

Aujourd'hui mon jour a été incroyable car mon fils est de retour de son camp d'été, donc, je suis allée nager et faire mes méditations et nous sommes allée lui acheter un pair de souliers car il avait mal au doigt du pied. Oh, que je suis heureuse de l'avoir avec moi! Après, nous avons pris ensemble un petit café et nous avons mangé en famille, c'est le bonheur! L'après-midi j'ai peint et écrit mon poème du jour et mon fils est allé voir son ami qui est notre voisin. Maintenant, je suis au café et j'écris et je lis. Mon jour sera complet et je suis pleine même si en même temps, je décide d'arrêter une amitié qui était importante pour moi. J'ai pris cette décision car j'ai trouvé des intérêts cachés et je n'accepte pas cela. Je me donne en sincérité aux autres et j'espère de même de l'autre côté. Je préfère d'être en solitude qu'avec des fausses amitiés. J'était très triste, mais j'ai compris que nos perspectives de vie et du bien sont très différentes pour chacun de nous. J'ai déjà divorcé, je suis libre pour faire le bien et des relations ainsi me rendent sale. Il est une bonne personne mais, je sais ce que je cherche dans ma vie. Toutes mes échanges doivent être clairs et purs. Si ce que je cherche est trop élevé pour ce monde matériel, je préfère d'être seule. Ma solitude est parfaite. Je trouve tout dont j'ai besoin dans mon cœur même si parfois c'est difficile de ne pas avoir des caresses émotionnels. J'ai mes amis de toute la vie, ma famille et mes élèves. Je n'accepterai guère des échanges obscures dans mon existence. Ma famille fait le bien et ma meilleure ami a suivi des cours de budisme nonreligieux pendant neuf ans. Nous sommes tous préoccupés au sujet de faire le bien et corriger nos actions et nos relations sans devenir des ascètes. Mon père et mes frères sont auprès des valeurs de la cabale. Ma sœur et mes parents travaillent pour l'éducation de la communauté et moi j'ai toutes ces influences en moi pour verser mon savoir en peinture et poésie et faire le bien. Mes chemins sont clairs, mais tous les jours je trouve des nœuds de vie car les relations et l'existence ne sont pas aussi simples que ça. J'avance comme je le peux et en générale, j'ai trop de difficultés sur mon chemin. Pour commencer, j'oublie tout, je me trompe pour arriver vers mes destinations, le monde m'est très hostile du point de vu pratique. Après, je suis peintre et poète, les activités des plus rejetées sur terre. En plus,  mon éthique et philosophie de vie sont très différentes de celles du reste. Même si je vis parmi
des personnes qui travaillent leur éthique, j'ai du mal á me faire comprendre. On pourrait croire que je pense que j'ai toujours raison et par contre, je crois que je veux toujours trouver le professeur dans les voix des autres. Ceci me cause des tas de problèmes car plusieurs personnes essayent de profiter de moi, de ma naïveté de ma façon de croire au bien et aux parties positives des autres. Hélas, après ma dernière mauvaise expérience, je crois que je vais chercher encore plus mes silences et réduire mes échanges pour me protéger des abus des autres. Quand j'étais mariée je devais faire des tas de choses que je ne voulais pas, surtout pour le bien de mon fils. Heureusement, tout cela est fini. Si je ne veux pas, je ne le fais pas et je suis désolée pour ceux qui ne me comprennent pas ou me jugent. Je continuerai mon travail sur terre et si j'avance dans ma foi intérieure, mes relations changeront, je trouverai le monde qui me manque.

Un autre monde

Un autre monde nous aurait donné
la possibilité de nous aimer.
J'aurais travaillé auprès de tes pas.
Celui-ci ne me permet pas de t'accompagner.
Je nous rêve ensemble dans la planète
qui sait nous caresser autrement
et je vis ici dans la peinture et poésie
qui t'appartiennent.

La magie des erreurs

Aujourd'hui je suis allée au musée Tamayo et j'ai beaucoup aimé l'exposition. Il y en avait trois différentes et chacune très spéciale. Mon amour pour les musées dépasse les limites de la planète. Pour finir l'après-midi, j'ai pris un petit café au musée, au milieu de la forêt. Mes expériences aux musées sont tout à fait magiques! Je me sens chez moi et je sais que mon œuvre doit arriver aux musées que je visite chaque semaine, je dois lui chercher ce chemin. Ma peinture et poésie leur appartient. Ça fait déjà vingt ans que je visite les musées avec insistance. Je ne sais pas très bien quand est-ce que j'ai commencé cette pratique, mais c'est comme si une force extérieure a décidée de me donner cette éducation. J'ai étudié dans les écoles formelles, dans les ateliers et maintenant, livres et musées, concerts de musique classique, films et théâtre sont mes professeurs les plus importants. J'écoute les voix de famille et amis en ce qui respecte mes actions de vie éthiques et mes bonnes relations humaines. J'écoute surtout la voix, presque pas de façon physique maintenant, de mon professeur de poésie, Carlos López. Il m'a formé comme personne, comme poète et la peinture vient avec ce processus.  Quand j'ai des doutes, je parle avec lui avec le cœur et la pensée. Quand je sens son sourire auprès de mon encre, je me souviens de ma mission sur terre et il me donne les forces qui souvent me manquent pour supporter cette vie terrestre. Les musées et les livres ont pour moi les voix de l'histoire de l'humanité. Je réfléchis donc à cette idée de Borges qui discute sur le passé et l'insistance répétitive des hommes d'essayer de l'effacer pour tout recommencer. C'est affreux de vouloir tout effacer, de brûler les livres, quel horreur! Et pourtant, l'humanité déjà l'a fait plusieurs fois pour essayer de devenir une page blanche, d'éliminer ses erreurs. Je pense que c'est une réalité effroyable. C'est précisément ce que j'apprécie le plus et je crois à notre capacité de nous inventer à partir des références du passé pour aller beaucoup plus loin surtout en thermes de paix intérieure, d'harmonie et de plénitude. Je travaille à partir de l'erreur qui est toujours le prétexte pour s'inventer à nouveau sans se juger ni se laisser prendre par le jugement d'autrui. Donc, le passé est indispensable dans ce jeu et c'est horrible pour moi d'accepter la réalité qui me présente Borges aujourd'hui, l'histoire se répète et le fera, sans que personne puisse l'arrêter. C'est triste, peut-être qu'un jour nous abandonnerons cette idée ridicule même dans nos vies quotidiennes car la magie de la vie se donne à partir des erreurs.

La poésie de nos rêves

Le bruit du monde veut écarter
nos cœurs, impossible.
Je travaille pour toi mon amour
et pour l'humanité que tu représentes.
Tu me donnes les forces qui souvent
me manquent.
Mes pas sont pleins de tes conseils.
L'eco des tiens me poursuit,
nos pieds entremêlés écriront
la poésie de nos rêves.

L'amour qui nous manque

Nos âmes se rencontrent chaque nuit
dans les nuages d'une autre planète.
Celui où les émotions sont sincères
et les cœurs nus se partagent en liberté.
J'aimerai aller vivre avec toi dans ce monde.
Ce n'est guère possible, je ne sais pas pourquoi,
donc, je t'attends sous la lune, derrière nos étoiles
magiques pour nous dire tout l'amour qui nous manque.

Notre amour pour la poésie

Les mondes
que tu m'as ouvert
entre les livres
de tes livres nous rêvent ensemble.
Chaque page se répète
infiniment dans ton sourire.
Les mots se poussent vers
le bout des poèmes que
nous écrivons.
Tu ramasses les parfums de
nos lettres.
Je découvre les histoires
de tes vers dans mes yeux.

Je rêve que je me rêve

Aujourd'hui je suis allée voir mon oncle et on parlait des obsessions. Il paraît que tous les humains les ont. Quelques uns les ont plus développées que d'autres, mais nous les avons tous. Les limites de la santé sont importants et il nous faut les écouter. Les choses bien faites sont belles et derrière elles il y a une certaine obsession. Le problème vient quand les humains laissent que leur obsession dépasse les limites de la santé. Ceci peut prendre des couleurs horribles et il nous faut essayer de rendre un peu plus conscientes nos démarches pour rester en santé et vivre heureux, pour nous aider les uns, les autres et nous entourer de beauté, d'une beauté parfaite même. J'aime le travail, soigner mes éléments de travail et faire un effort pour arriver à chaque fois plus loin dans mes recherches. C'est vrai que pour certaines choses importantes je ne fais pas encore attention et je dois améliorer ces aspects de ma personnalité. Par exemple, là maintenant je ne peux pas m'arrêter de rêver aux idées que Borges m'a appris le matin et le reste s'efface. Je dois faire un effort énorme pour sortir de ces belles idées et j'oublie la matérialité de l'existence. Il n'y a autour de moi que ma peinture et mes lettres et ces idées entourées de musique classique. Je crois que c'est important pour moi et pour tous les humains de ne pas tomber dans les côtés négatifs des obsessions et les utiliser pour le profit de tout le monde en commençant par nous mêmes. Il nous faut choisir nos habilités et les développer peu à peu dans une osession-passion-perfection saine. Ceci dit, comme mon chemin est en peinture et poésie, je reviens sur mon Borges. Borges me parle aujourd'hui d'un conte où le mari décide de disparaître et s'en aller vivre en face de chez lui pour vingt ans et puis retourne chez lui comme si de rien n'était. L'idée derrière est celle d'effacer les préjugés, les structures et tout recommencer ou espionner sa maison, sa propre histoire. Borges veut nous parler ici de l'idée d'être rêvés par un autre. Du mélange entre la réalité et les rêves. Nous sommes ainsi les personnages de l'histoire qui écrit un autre. La question se pose, comment faire pour devenir quelqu'un d'autre ou pour se donner un repos ou pour choisir à nouveau la propre vie, pour laisser l'âme se balader auprès de nous et nous regarder. Je veux vivre ces possibilités sans ne jamais me perdre dans les obsessions négatives de l'humanité. Je décide ainsi de rêver que je me rêve, d'écrire mon histoire libre des préjugés agaçants des autres et de jouer avec les mondes de la réalité et de l'imagination pour vivre une belle histoire de vie et pousser les autres vers la magie qui nous entoure, libre des préjugés et des obsessions négatives.