Grace Nehmad

lunes, 24 de junio de 2013

Tamayo et Borges en moi

Aujourd'hui je suis allée faire mon sport et mes méditations et j'ai completé toutes mes activités en paix. Je n'ai pas donné ma classe de dessin et peinture car j'ai eu une cancélation. Je me suis rendue compte que pour être en équilibre je n'ai pas vraiment besoin de donner mes classes. C'est beau de les donner mais c'est suffisant pour ma mission sur terre de peindre et écrire. Je dois aussi étudier et faire attention à ma santé avec mon sport, mes méditations et ma nutrition. Mes classes me donnent une joie importante mais elles ne sont pas mon but sur terre et ces jours je questionne leur importance dans ma vie car maintenant qu'une partie d'elles est fini à cause de la fin du semestre à l'université, je me trouve plus tranquille et j'attends le mois de juillet pour pouvoir travailler avec plus de force en peinture et poésie et dans mes lectures. Je ne veux que travailler plus en profondeur et arriver à l'intégration de mon être, à sa paix. Je sens que je m'ouvre et je suis de plus en plus en calme. Je travaille pas à pas et je ne me plains de rien. Si je dois souffrir quoi que ce soit, je m'observe et je laisse passer l'angoisse et la douleur. Avant, j'aimais tout parler, tout nommer. Maintenant, je préfère de rester en silence et attendre en calme que le mal passe. Je n'aime pas discuter et me fâcher, pas du tout; je laisse passer. Ça ne veut pas dire que je ne pense pas à des solutions, mais je le fais en calme. Je veux être comme Borges surtout dans sa poésie, je l'aime. Comme Tamayo pour ma peinture et philosophie de vie. Tamayo est apolitique comme moi et pour Borges, j'aime ses réalités qui se multiplient, sa mystique. Je suis d'accord avec Tamayo car j'aime sa peinture et ses recherches mais aussi, sa simplicité. Il est humble et il se voit comme un être du monde dès ses particularités mexicaines. Mon essence marche dans le chemin de ces deux et la musique classique les verse. Je ne crois pas que je pourrai comprendre cette vie et ma vie créative sans l'influence de la musique classique et des livres. Je pense comme Borges que les livres sont sacrés et ça me fait terriblement du mal de penser aux gouvernements fascistes qui ont décidé de les brûler, c'est affreux! Cela m'est absolument insupportable! Je ne veux qu'élever l'humanité et l'aider éliminer ses racismes, ses violences, ses maux. Un jour peut-être nous arriverons à devenir tout simplement nos belles parties, libres des peurs et des violences qui nous habitent.

No hay comentarios:

Publicar un comentario