Grace Nehmad

viernes, 28 de junio de 2013

Mûrir mon travail

Aujourd'hui je suis allée voir Rodolfo qui m'a attiré vers le chemin des lettres et a guidé comme professeur mes premiers pas comme écrivain. Maintenant il est mon ami. Il ne corrige plus mes textes mais nous discutons toutes sortes de sujets autour de la peinture et des lettres et son aide demeure très importante pour moi. Il est une de ces âmes qui voyagent auprès de la mienne cette existence. Il m'a expliqué comment il a connu René Avilés Fabila son professeur et celui qui l'a aidé publié ses quatre libres de poésie et être écrivain dans le journal mexicain Excelsior quand il était le plus important du Mexique. Maintenant il le voit très peu car il dit que son professeur voulait qu'il l'adule tout le temps comme ses autres élèves et Rodolfo n'est pas comme ça, il est très simple. Bref, maintenant Rodolfo continue son travail constant comme écrivain mais ça fait longtemps qu'il ne publie quoi que ce soit. C'est dommage. J'espère qu'il le fera bientôt. Je l'admire car il travaille beaucoup et malgré le manque  d'un revenu stable, il a décidé de devenir indépendant et vivre de la correction des livres qu'on lui donne pour corriger de différentes éditrices surtout du gouvernement. Heureusement il survit et il maintient sa fille, mais il passe des moments difficiles ici et là. J'aime son attitude de vie, toujours positive. Il m'a aussi raconté une relation avec l'une de ses élèves et je me rends compte que c'est facile pour un homme de trouver une femme pour s'accompagner. Pour les femmes c'est beaucoup plus difficile et nous bavardons de tout cela comme si la réponse aux relations de couple était dans nos mains. Pas exactement, mais, certainement réfléchir sur ces sujets nous aide à tous les deux. Nous sommes plus près de nos réponses car nous nous ressemblons beaucoup et ça nous fait du bien de partager nos angoisses et nos bonheurs dans les sujets qui nous intéressent. Bref, notre rencontre nous a fait du bien et après, je suis revenu vers le repas familiale et l'après-midi j'ai eu la chance de peindre, de lire et écrire car je n'ai pas donné ma classe de peinture et j'ai profiter de mon temps libre. Je pense que je mûris à chaque pas et j'arrive à la vie plus équilibrée dont j'ai besoin de vivre pour être en paix et en bonne santé.

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