Grace Nehmad

martes, 11 de junio de 2013

Mon intensité se verse en peinture et poésie

Aujourd'hui je suis allée faire mes activités quotidiennes et après je suis allée prendre un café avec mon ami et professeur Rodolfo qui m'a mise au courant de sa vie et moi je lui ai parlé de la mienne. Puis, j'avais un rendez-vous avec mon professeur Carlos López. Je me suis perdue pour y  arriver comme presque toujours et je sais que c'est ridicule, mais c'est ainsi. Ce que je n'aime absolument pas c'est arriver en retard. C'est quand même un miracle d'être arrivé. Je crois qu'un ange me guide car les embouteillages étaient affreux et je n'était pas aussi en retard que ça. J'étais tellement frappée par notre rencontre que je ne sais plus où la placer? Il paraît que mon chemin devient de plus en plus clair. Je dois tout simplement peindre et écrire tous les jours de ma vie et étudier beaucoup. Hélas!, parfois c'est tout à fait décevant car j'apprends des choses qui me frappent et me font du mal, je ne veux plus savoir. Mais je ne peux pas m'arrêter d' étudier et d'en savoir un petit peu plus à chaque pas. J'ai dû me dépêcher pour manger et courir vers ma toile pour tout peindre et écrire. Je comprends très peu de tout ce qui m'arrive et de l'existence, mais je brûle dedans, ça je le sais. Peindre et écrire sont les moyens qui m'aident à me soulager un tout petit peu. Le problème est que quand j'avance dans mes recherches, je me rends compte de l'immensité de l'existence et de ma vulnérabilité. Qu'est-ce que je fais? Rien et tout. Ma méthode, mes activités quotidiennes et écouter la voix qui me guide, celle de mon professeur, la mienne. Il est tellement en moi que c'est difficile de nous sèparer. Je ne questionne plus rien, je fais ce que je sais faire et j'attends les réponses de la vie. Bon, mes questions sur la littérature sont infinies, mais là, c'est une autre histoire. Et c'est ça ce qui arrive, un faire absolu sans rien questionner, un savoir dès le centre de mon être qui me pousse vers mon travail et par contre, du point de vue de la littérature, toutes les questions sont en moi, infinies, interminables, même parfois les mêmes questions posées d'une autre façon. Mon oncle qui est mon ami m'a dit un jour, peut-être que tu es venue sur terre tout simplement pour poser des questions et quand j'ai autant de questions comme aujourd'hui, je crois qu'il a raison. Cela brûle dedans, même maintenant que j'écris ces lignes. Or je sais qu'après quelques heures je vais m'apaiser, surtout en lisant un peu. Mes expériences sont fortes, mais je ne m'inquiète plus car tout s'apaisera et demain recommencera avec une intensité un peu plus équilibrée et ainsi de suite. Il me faut gérer mes forces et les donner aux autres à travers mon travail. C'est très simple, mais aussi trop compliqué. J'écoute un opéra tout à fait dramatique et cette même passion m'habite en ces moments. C'est  bizarre car l'art et la littérature parlent des gens comme moi et dans mon milieu je ne vois pas l'intensité qui m'habite dans les autres. Ils ont leurs passions, mais le degré est complètement différent. Je suivrai ma méthode en calme et tout sera bien pour moi et pour les autres car je les aiderai à travers ce que je fais, je le sais.

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