Grace Nehmad

domingo, 30 de junio de 2013

Dans le regard des autres


Aujourd'hui je suis allée au concert avec mon oncle et on l'a beaucoup aimé. Après, je suis allée manger en famille et après, nous sommes allés au tailleur mon fils Alex et moi car la fête de mon neveu approche et nous devons arranger nos vêtements. J'ai aimé ce jour car le soleil nous a accompagné et j'ai pu porter une robe rouge qui me va très bien. J'aime la couleur rouge elle est intense et j'aime sa sensualité. L'après-midi m'a été un peu plus triste car mon professeur de poésie Carlos López m'a dit qu'il ne pouvait pas me recevoir pour travailler ma poésie profonde et je me sens tout à fait seule au monde. Je me sentais soutenue par son regard tendre et par son guide. Mais il a du travail comme tout le monde et personne ne donne de l'importance à ce que je fais. Il paraît que je ne fais rien car on ne me paye pas directement pour peindre et écrire et ce n'est pas un boulot comme tous les autres. Je suis vraiment désolée et en ce moment je me sens seule et triste. Je pensais que j'avais trouvé un compagnon de vie pour mes lettres, mais il n'a plus le temps de me guider. La vie veut que je marche seule et ce n'est pas une situation agréable, mais c'est ainsi. Carlos López m'a aidé énormément et je lui serai toujours reconnaissante. Son monde est trop beau, mais trop loin du mien et je sais que je n'étais qu'une visitante, mais oh que j'ai aimé visiter son monde, ses livres et sa poésie, sa façon de vivre et tout ce qu'il m'a appris. Hélas!, la vie décide de nous séparer, j'en sais rien. J'ai fait du mieux que j'ai pu et je marcherai toute seule dès ce moment. La vie veut mon indépendance et c'est comme ça, je dois l'accepter. Je pleure et ça me fait du mal, mais je dois mûrir et continuer mon séjour sur terre comme je le peux. La vie me place dans un endroit bizarre. Il paraît que je n'ai pas besoin d'argent, pas vrai. Tout me manque car je dois vivre dans une communauté plus économiquement élevée que ce que j'ai mais je n'ai pas le choix de m'en aller ailleurs. Je dois élever mon fils ici dans ma famille et avec son père et sa famille. Alors, je souffre pour dédier ma vie à peinture et poésie. Mais c'est mon chemin et c'est comme ça. Toutes les aides sont bienvenues et j'essaye toujours de les payer de retour. Je suis la première qui paye toujours ses révisions de textes et si je ne le fais pas avec de l'argent, j'accorde les aides que je reçois. Je veux toujours retourner les aides qu'on me donne. J'aime donner des cadeaux d'amour ici et là et des cadeaux physiques et économiques aussi. Carlos López m'a donné un savoir que je ne croyais pas possible et il m'a donné les clefs pour faire mon travail indépendant sur terre. Je sais que je peux travailler toute seule mais je voulais travailler toute ma vie avec lui. Je voulais être son élève éternelle et être auprès de lui. Ce n'est pas possible, je le comprends. Bon, disons que je l'accepte et je continue mon chemin sur terre. Je travaille de trop, je le sais. Je ne peux pas abandonner mes relations, mes amitiés de vingt ans ou plus, mais j'essaye de diminuer un peu leur intensité et je fais toutes mes activités le jour le jour qui maintenant ajoutent la poésie profonde à leur histoire. Quand le jour finit, je suis épuisée, mais j'accomplis mes devoirs sur terre et je fais ce que je peux pour survivre mes caractéristiques qui sont aussi différentes du reste. Je suis un être trop intense. Je dois tout parler et je parle des sentiments à tout le monde. Ce monde matérialiste ne me comprend guère, je suis désolée. Peinture et poésie me traduisent et je survis comme je le peux. Je me défends tous les jours comme je le peux. Les relations humaines sont difficiles et j'aime tout le monde et j'adore mon professeur même s'il n'a pas le temps pour moi. Je sais que c'est vrai et je suis désolée pour ce monde et pour ses priorités, un jour peut-être nous aurons tous le temps de bavarder sans limites et retrouver les miroirs et les réponses du fond de nos âmes. Ces réponses sont les plus importantes sur terre, pas l'argent et le matérialisme et même si nous nous croyons des victimes du système qui nous exploite, il nous faut agir et donner aussi notre temps aux échanges entre humains. C'est un rêve qui commence au centre de notre être et seulement ainsi on appellera à la conscience de l'humanité dès sa racine dans les regards des autres qui partagent la vie avec nous.

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