Grace Nehmad

lunes, 26 de mayo de 2014

Je reviens sur mes sculptures



Le vie me donne ses leçons et dans certains aspects, je reviens sur les mêmes points. Par exemple, inspirée par Calder, j'ai décidé de revenir sur mes sculptures que j'avais abandonné. Je les avais quitté parce que je n'avais pas le temps de tout faire mais aussi car mon professeur de dessin m'avais dit qu'elles étaient trop petites. Évidemment que je sais faire des sculptures grandes mais, je les aime ainsi. Maintenant, je me suis rendu compte que ce commentaire n'était plus important pour moi car je crois que tout ce que je décide de travailler avec discipline peut me donner des résultats intéressants et très importants pour le développement de l'œuvre. C'est vrai que j'ai décidé de quitter la démographie par ce qu'on ne me propose pas des choses assez intéressantes pour moi. Ici et là, on m'a proposé des choses peut-être intéressantes mais pas du tout réalisables. Donc, j'ai décidé de ne plus me battre avec ce chemin qui devenait peu clair pour moi. Je n'aime pas le manque de clarté. Je n'ai pas vraiment le temps de m'entretenir dans des sujets qui me font perdre mon temps. C'est comme avec mon ex mari, manque de clarté, au revoir! Je suis ainsi et je n'y peux rien. Or je ne comprends pas vraiment comment dans un moment donné, une force supérieure me prend du nombril et m'oblige à prendre une forte décision. Je crois que je dois m'ouvrir et faire ce que mon intuition m'indique à chaque pas. Je dois surtout croire dans ma bonne étoile et avancer mon chemin sur terre en paix. En ce moment, je suis tout à fait heureuse de laisser rentrer au monde mes belles petites sculptures qui sont trop spéciales et doivent se partager. Je vais les faire une fois par semaine et je sais qu'ainsi elles feront leur chemin sur terre. Revenir sur la démographie je ne crois pas car je crois que je peux tout dire sans l'appui des statistiques. La poésie est mon chemin sur terre dans ce sens mais c'est vrai que si quelque chose m'arrive et je sens que c'est important de faire un certain étude et ceci aide le développement de l'œuvre, je le ferai. Je crois que la sculpture va l'aider et c'est pour ça que je la laisse rentrer à nouveau dans ma vie. Pour la démographie c'est vraiment trop compliqué. Mais tout peut arriver dans ma vie, on ne sait jamais. Ma créativité m'appelle ici et là et je lui fais face du mieux que je peux. Inspirée par le film 'les choristes' j'ai commencé un travail important avec le chant. Maintenant, je chante en français tous les jours les chansons françaises qu'on m'a appris à mes classes de chant à Paris et c'est beau! Je ne veux pas chanter en public. Je pourrais le faire si je continue avec mes classes, mais je ne veux pas. C'est suffisant de chanter pour moi. C'est vrai que parfois la soif créative me domine et je veux tout faire. Je dois m'encadrer et revenir sur mes pas. Je répète avec discipline mes aspects à développer et je médite pour récupérer mon centre. C'est peut-être pour ça que j'aime lire plusieurs livres à la fois et en anglais, français et espagnol. Écrire en français et en espagnol m'aide aussi à développer ma créativité. Bon, je crois que c'est surtout un besoin de mon cerveau qui meurt de faim s'il reste sans ses différentes activités et chemins de développement. Ce qui est triste c'est qu'aux personnes comme moi, normalement la société les méprise. Quand ceci m'arrive mon âme pleure et se sens violentée. Par exemple, aujourd´hui, ma mère fêtait d'avoir inscrit à ma sœur au Lycée qu'elle n'a pas du tout aimé car c'est ainsi qu'elle a connu son mari. Incroyable! De sa fille qui écrit de la poésie en français, il n'y a rien à fêter car c'est moi et je suis divorcée. Donc, dans ce sens, elle ne remercie point le lycée, au contraire! C'est absolument dommage, mais c'est ainsi. Donc, je dois être très forte et avoir de la patience avec ma mère qui m'appuis et m'aime, mais elle a ses limitations et ne pourra jamais fêter ce qu'elle croit que le Lycée m'a enlevé, la possibilité d'un mari pour toute ma vie. C'est évident que je ne vais rien discuter. C'est peut-être à cause de ces horribles dualités que mon cerveau cherche toutes sortes de chemins créatifs pour éteindre la douleur qui me cause les rejets constants que je vie tous les jours. Mais je sais que je suis déjà sur mon chemin et que je dois me concentrer sur l'amour qu'ont mes parents pour moi et pas leur mépris. Donc, je ne crois pas revenir sur la démographie et je salue mes belles petites sculptures qui reviennent en moi.

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