Grace Nehmad

jueves, 27 de septiembre de 2012

Tout écrire pour aider les autres, et moi?

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de dessin et peinture et mes élèves étaient très contentes. Elles ont bien travaillé. L'après-midi je suis revenue chez moi pour peindre. Mais quelque chose de bizarre m'arrive. Je monte ma peinture à facebook et tout de suite, elle s'efface. Je ne comprends guère ce qui se passe. Alors, cela me fait du mal et je suis frustrée. Je me sens un peu persecutée. Je ne sais plus très bien comment m'y prendre? C'est mauvais signe. Je me souviens d'un article sur facebook que j'ai lu le matin. Il disait que l'internet était un danger si on l'utiliser beaucoup. Maintenant je m'en doute, est-ce que je dépends trop de l'internet? Et oui, le monde moderne nous pousse vers ces dépendances, c'est dommage. Et je commence à penser si quelqu'un veut me faire du mal ou a un problème avec moi. Peut-être que cela est en relation avec ce que j'écrit? Je me questionne, pourquoi écrire mes histoires? Finalement elles ne peuvent être jamais complétement vraies. Elles sont faites pour faire réfléchir. Ainsi, un jour je peux défendre un sujet, et l'autre le contraire. C'est dans la nature surtout de ceux qui aiment écrire de la poésie et réfléchir, mais comment expliquer cela qui me parais aussi évident aux lecteurs tous les jours, impossible. Et j'ai peur à cause de cela car je ne pourrai plus aider les autres réfléchir si on voudra me juger pour chaque petite chose que je dis. Je suis tellement naïve et je ne sais quels interpretations exagérées puissent donner certaines personnes a ce que j'écris. Surtout si leur mentalité est fermée.  La peur de me dire m'envahit.  Je me bats comme toujours avec l'idée de devenir célébre et qu'on puisse me faire du mal. Je ne saurai me défendre, qui pourra me protéger?  Je ne sais plus d'où sortir mes forces? Je suis seule sur ce chemin et je dois prendre mes décisions tous les jours. Ce métier de l'écriture est difficile pour un être aussi différent comme moi qui a du mal à se vivre dans une planète matérialiste. Kafka dit qu'il s'en doute des lettres, je pense que ce n'est pas mon cas. Moi je m'en doute des mauvaises interprétations que peuvent faire les autres d'elles.

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