Grace Nehmad

viernes, 7 de septiembre de 2012

Écrire la lumière

 Je suis au café. Mes amies allaient venir mais elles ne sont pas là, c'est dommage. C'est vrai que j'aime les cafés et je travaille et ça ne fait rien, mais j'avais envie de les voir et je ne sais pas ce qui c'est passé? Bon, c'est pas grave, je me recueil, je travaille. Plus tôt le matin j'ai vu Jane, ma prof. de français et on a révisé mon nouveau livre de poésie qui parle de mes trois accouchements: mon fils, ma peinture et mes lettres. On a voyagé ensemble. Je sais bien qu'on fait l'amour à travers la poésie et ce que j'aime avec Jane c'est qu'elle n'est pas violente avec moi. Elle me pousse rêver et arriver au centre de mon être, mais jamais en violence. Parcontre, mes expériences en espagnol sont violentes, j'apprends comme même mais je n'aime pas cela. Je ne vois pas pourquoi on doit apprendre en violence. Il y a autant d' histoires horribles dans le monde, la poésie m'élève je ne désire pas cette violence. Je suis sûre qu'on peut apprendre en beauté. Moi dans mes ateliers comme prof. de peinture et dessin c'est ce que je cherche, je veux emporter mes élèves au travail sérieux mais dans une acceptation du centre de leur être et pour se partager en amour. Je veux me dire pour pousser les autres au côté clair de l'existence et aider les autres à se dire ainsi. À quoi bon de rester au côté noir de la vie? car ainsi on fera réalité l'obscurité et pas la lumière de la planète. La tecnique est très importante mais il nous faut l'apprendre pour jouir et faire jouir, peu à peu et tout doucement.

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