Grace Nehmad

lunes, 14 de diciembre de 2015

Me laisser être



Aujourd'hui je suis allée au club et il faisait trop froid, mais peu à peu, le jour est devenu ensoleillé. Ça me fait du bien car je déteste le froid. Je deviens de plus en plus libre dedans et c'est magique car c'est important pour l'œuvre. Elle se développe peu à peu et devient plus sûre d'elle. Je suis ainsi prête pour les vacances. Mon fils est énorme. Il est prêt pour faire son voyage d'un an qu'il fera avant de rentrer à l'université. Je le vois très bien et je suis tranquille car il n'était pas du tout bien avant mon divorce. Ce n'est pas évident de développer l'œuvre dans ce milieu aussi matérialiste et peu spirituel, mais je crois que je suis ici pour montrer le chemin aux autres, pour les aider à trouver leurs réponses existentielles, à faire leur chemin intérieur. C'est agaçant tout ce bruit extérieur que je retrouve! Malgré tout, je comprends mes chemins sur terre et je développe mes histoires avec moins de rejet. On commence à peine à m'accepter, à me laisser être! Je trouve ici et là les arguments pour les calmer et ils commencent à comprendre ce que je fais. Bon, du moins, un peu plus. En plus, ils se rendent compte que je suis bien et que peut-être ici et là je suis mieux que la majorité. On commence à peine à respecter mes espaces et à se rendre compte que je travaille, même si ce n'est pas leur façon de travailler. La vie m'illumine et me donne peu à peu les arguments pour qu'on me laisse travailler en paix. Je suis aussi moins angoissée avec mes temps et je profite de ma nouvelle vie comme divorcée, peintre et poète. Auparavant, j'étais tout le temps accompagnée et peu à peu, mon temps est à moi à nouveau. Du coup, avoir trop de temps libre devient difficile à gérer. Peu à peu je sais profiter de mon temps sans m'angoisser ou avoir peur du vide. Je retrouve mes interlocuteurs dans ma peinture et poésie, dans mes textes et mes méditations, dans mes livres et mes histoires. Les autres sont mes personnages de vie, mais ils deviennent secondaires car le centre se trouve dans l'œuvre. Mes dialogues s'ouvrent vers elle. Mes professeurs me guident ici et là et me donnent l'air que j'ai besoin pour savoir me regarder et gérer mes énergies débordantes. Parfois quand même, le poids de ces énergies encore me domine et je dois méditer plus fort, m'éloigner de tout le monde et m'écouter, écouter les voix de mes guides et prendre mes nouvelles décisions pour travailler l'œuvre et la laisser m'habiter sans peur. Je travaille avec le mot permettre ce mois. Je veux permettre plus et laisser l'œuvre rentrer plus dedans, sans peur, ne plus la contrôler. Je veux qu'elle soit complète et révèle sa magie et sa beauté étincelante aux autres. Elle me fait tellement peur ici et là! J'ai peur de la laisser être dans toute sa majesté car les autres peuvent m'attaquer et me détruire à cause de ça. Ils sont tellement ignorants! Mais je sais que j'arriverai là, peu à peu, pour ne pas être attaquée, pour trouver les bons chemins. L'œuvre dois briller dans toute son expression! Ma vie d'agit d'elle de la laisser m'habiter sans peur, de l'aimer et la donner aux autres. C'est trop ésotérique, même érotique, je le sais, mais c'est vrai et c'est ainsi et c'est ma vie et ce que je suis venue faire!

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