Grace Nehmad

miércoles, 18 de noviembre de 2015

J'aime mon chemin sur terre!



Aujourd'hui je suis allée à ma classe de Bible et pendant un moi un rabbin nous donnera la classe. Elle a été très intéressante et avant j'ai vu à mes nouvelles amies du degré. J'ai dû me lever à cinq heures du matin pour les voir pour aller prendre un petit déjeuner ensemble. Mais j'ai beaucoup aimé de le faire. Nous partageons une expérience importante de vie et nous sommes très différentes mais nous avons cet intérêt en commun. Ainsi, parmi nous il y a une chrétienne, une nouvelle juive mariée avec un compagnon mien du Lycée, une divorcée et remariée avec quatre enfants, une grand-mère, deux hommes psychologues, une professeur d'une école juive, une femme qui fait des interviews à la radio sur des sujets juifs, quatre autres femmes plus jeunes et mariées et moi, la seule divorcée, peintre et poète. Notre âge mûre et notre diversité ne s'explique plus dans notre intérêt pour les études de Bible. Ainsi, chacun porte ses spécificités comme il le peut. Ce n'est plus évident à notre âge mûre. La diversité des discours nous habitaient pendant le matin. Chacun cherche ses réponses aux classes. Nous sommes tous un peu perdus et nous essayons de comprendre les expressions d'un passé qui nous concerne. Le point de vu académique et laïque nous intéresse et je suis sûre qu'aujourd'hui avec le rabbin en secret, chacun d'après son histoire se questionnait sur le pourquoi d'une classe avec un rabbin. Dans mon cas, les rabbins sont une partie importante comme figures de mon chemin sur terre. Quand j'avais des cauchemars mon père appelait le rabbin, quand je ne pouvait pas tomber enceinte, de même. Quand un rabbin très important venait au Mexique, on m'envoyait le voir pour recevoir ses bénédictions. Maintenant que je suis divorcée, d'une certaine façon on me conditionne d'une manière sous-entendue pour m'accepter, on espérant que seulement ainsi, auprès des études de Bible, je reviendrai sur le bon chemin. Heureusement, on me laisse étudier dans un milieu ouvert et académique. Mais bon, à la fin, je ressens quelque chose de torture ou un prix à payer pour avoir être coupable de divorcer. Or, c'est moi qui a trouvé le professeur d'une façon presque magique et je l'ai suivi. Mais c'est évident qu'autrement le prix à payer était impossible à payer, on me torturer de trop et j'était encore plus perdue et rejettée. Ici, je suis bien. Il y a une certaine torture dans mon nouveau chemin d'études, mais il parait qu'elle est nécéssaire et le prix à payer pour avoir la permission de développer ma peinture et poésie et mes méditations. Que c'est dur et difficile pour moi! Mais bon, je me tais car si je me plains on me cherche un nouveau mari. Un jour peut-être, la vie va me pardonner et je pourrai enfin travailler avec moins d'angoisses et de rejet extérieur. Un jour je pourrai faire mes activités, libre des tortures qu'on m'oblige à subir pour être tolérée. Je comprends tout maintenant, je comprends le langage qui est dans l'air, ce qui ne se dit pas. Je paye donc mes prix. Ça doit certainement me venir comme une dette d'une autre vie, mais je dois le faire en paix, en amour, en acceptation des privilèges qui viennent avec. Et bon à la fin, c'est intéressant et ça me concerne, donc, j'espère que ça va aller. J'aime mes études de Bible et d'hébreu malgré les raisons cachés qui les mènent à moi.

No hay comentarios:

Publicar un comentario