Grace Nehmad

domingo, 8 de marzo de 2015

Mes jours sur terre



Aujourd'hui je me suis réveillée de bonne heure le matin, j'ai fait mes exercices et mon yoga et mes méditations et je suis allée lire au café. J'ai aimé mes lectures car j'avance mon livre de Balzac et un nouveau livre de méditation que j'aime beaucoup! Ma cousine Eugenia me l'a recommandé et il me fait du bien. Je trouve en lui des réponses importantes pour mes méditations et de vie. Un projet de vie clair naît en moi. Que j'ai cherché et cherché ma formule exacte pour peinture et poésie! Ma formule exacte de vie est là. J'ai reçu toutes sortes de coups horribles et inattendus, maintenant je suis consciente, je connais la violence sur terre, je l'ai souffert sans rien comprendre. J'accepte la dualité de l'existence et mon chemin célibataire sur terre. Je me rends compte que c'est mon chemin. Ma vie se projette ainsi pour le travail en peinture et poésie et pour le travail spirituel. C'est difficile, c'est beau. La dualité de l'existence sur la planète est présente pour tout le monde et dans tous les niveaux. J'aime mon Balzac! Maintenant, le poète du roman doit écrire des articles pour le journal auquel il travaille comme on les lui demande, même s'il ne croit pas en ce qu'il écrit, il pleure. Je souffre comme tous sur terre, les manques de l'existence sont épouvantables! Mais du moins, j'écris la vérité de mon âme, je n'écris pour personne ou plutôt pour mon professeur de poésie d'une façon émotionnelle parce qu'il m'a montré le chemin des lettres et à travers lui, pour l'humanité. J'écris pour arriver aux profondeurs de mon être et partager les bijoux qu'il cache aux autres. Le travail est intense. Il faut que je me déchire ici et là, mais je sais que seulement ainsi j'arriverai à élever la conscience de l'humanité. Maintenant j'écris et après, j'irai voir mon fils danser. Heureusement, mes parents iront avec moi car je déteste d'aller seule à cette sorte d'événement. Que c'est difficile d'exister comme femme célibataire dans ma communauté! Je ne dois pas écrire ce que je ne veux pas, mais il y a un prix à payer qui s'appelle célibat. J'aime mon célibat et mon travail spirituel mais je trouve que je ne devrais pas avoir à payer ce prix et c'est évident que je dois le faire si je veux développer mon travail en liberté. Heureusement, maintenant je comprends mieux les réalités inconscientes de ma société. Je crois que de toutes façons je choisirais mon chemin spirituel si je vivais dans une société plus permissive, mais c'est horrible de comprendre que même si ma communauté se chante libre pour les femmes, ce n'est pas du tout vrai. J'ai compris la violence contre les femmes dans mon mariage et mon péché a été celui d'être peintre et poète, c'est dommage! Heureusement, je suis "libre" maintenant pour faire mon travail sur terre. Donc, malgré tout, je suis heureuse.

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