J'ai commencé tôt ma journée avec ma classe de français, c'est le bonheur! Après, je suis allée peindre chez ma mère et j'ai envoyé le chauffeur de ma mère ramasser l'exposition de peinture et poésie 'Paris sous la peau' qui a parcourue les alliances françaises du Mexique et qui revient vers moi. Un cercle important se ferme dedans. Je me regarde dans un petit miroir que je viens d'acheter et je me vois femme mûre, plus libre, plus consciente et tranquille, plus heureuse, avec plus de rides. Mes lèvres sont légèrement peintes et je sourie. Mon chemin s'éclaire, que du calme autour de moi! J'ai pris des décisions importantes le matin. Je choisis mon chemin sur terre et je décide ce que je veux et ce que je ne veux plus. Je ne veux pas d'expositions, du moins pour le moment. Je me concentre dans mon travail et j'avance. Je ne dois plus expliquer mon travail aux autres ou le justifier. Je dois travailler dedans, peindre et écrire, méditer, chanter et danser. Je peux vendre mes tableaux si je voix une possibilité de le faire ou les donner. Je peux publier ou exposer si c'est important, mais ma tête ne sera plus là, elle sera pour travailler et surtout, pour travailler dedans et dans les chemins qui m'appartiennent. J'ai créé des espaces merveilleux pour moi et je n'ai plus besoin de les expliquer ou les justifier. Mon travail ne s'arrête jamais et poursuit des idées spécifiques, des domaines de développement. À la fin, je ne m'éloigne pas autant que ça d'un centre dans mes recherches. J'ai étudié sociologie et démographie, je peins et j'écris maintenant, mais la recherche demeure la même. Il s'agit d'aider la population et je fais des transitions entre un savoir plus extérieur et un plus intérieur. Mes méditations dominent mon existence et sont traduites en peinture et poésie. C'est peut-être un moyen de transmettre l'information que j'ai dedans. J'ai fait une méditation guidée qui parle des objectifs de vie et on m'a demandé de trouver un état où je me sens parfaite, même physiquement. L'image immédiate qui m'est apparue, est celle de quand je peins et j'écris mon poème du jour, tout en chantant, dans un état intense de méditation. C'est là où je me trouve complètement équilibrée, achevée et libre d'angoisses. J'écris ceci et des poids énormes m'abandonnent. Je ne dois plus rien faire pour plaire qui que ce soit! Bon, tout faire pour peinture et poésie!, pour plaire le centre de mon être.
No hay comentarios:
Publicar un comentario