Grace Nehmad

sábado, 17 de enero de 2015

Exister en liberté



Ce samedi je suis allée au club et j'étais heureuse d'avoir eu du soleil pendant ma pratique de yoga et méditation car l'hiver est trop froid. J'ai peins et écris mon poème du jour, j'ai mangé et dans un petit moment, j'irai voir mes amis de mon cercle de poésie. J'essaye de rentrer plus en moi pour apprendre plus du centre de mon être et me partager. Malheureusement, la vie extérieure ne m'est pas facile à vivre. Je crois que c'est important qu'on me comprenne car ce sera une façon de ne plus sembler rude et qu'on me laisse travailler en paix. Malgré le désespoir que je vis dans plusieurs sens, mon travail devient de plus en plus solide. Je me concentre de plus en plus en lui et je partage ce que je peux tout en laissant de côté le mépris et les opinions des autres. Je lis les illusions perdues de Balzac et j'aime l'histoire et la façon de la transmettre de l'auteur. Il y a certains livres que je ne finis plus car j'ai trop de livres à lire et dans certains cas le final n'est plus important pour moi. La vie de Lucien. le jeune poète du livre de Balzac, est très intéressante pour moi car il est amoureux d'une bourgeoise et rêve du moment où l'époux d'elle mourra pour la marier. Ce ne sont que des illusions peu réalistes, mais c'est intéressant de vivre le feu de la passion du poète à la distance. En effet, moi même, peintre et poète, je souffre toutes sortes de malheurs à cause de mes passions. J'espère qu'en étudiant la vie de Lucien, je pourrai enfin devenir plus détachée de mes passions et arriver à les vivre comme s'il s'agissait de l'histoire de quelqu'un d'autre. Ce début de l'année me reçoit avec d'importants défis. Je plonge dans mon  travail et il s'éclaire pour m'illuminer.  Malgré le mépris de plusieurs personnes, j'avance. Chacun doit décider sa vie et la mienne, trop différente de celle des autres, surtout de ceux qui vivent auprès de moi, doit malgré tout, exister en liberté. 

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