Grace Nehmad

jueves, 19 de junio de 2014

Peinture et poésie me protègent



Je dois m'arrêter de lire à nouveau pour écrire car l'après-midi mon fils va danser dans un théâtre et je vais aller le voir donc, je dois écrire maintenant. Bon, j'aime écrire mais la nuit c'est plus difficile de le faire et je lirai alors. Mon fils grandit, il s'en va dans un voyage d'un mois avec ses nouveaux amis de la nouvelle école où il terminera ses études avant de rentrer à l'université. Il est heureux maintenant et plein d'amis. Il commence à s'intéresser de plus en plus sur ses notes et ses études. J'espère qu'il commencera à lire plus car pour le moment, je n'arrive pas à lui transmettre le plaisir de lire, c'est dommage! Et pourtant quand il avait douze ans il lisait à la bibliothèque de l'école tous les jours. Je comprends que maintenant il est engagé avec ses études et avec ses amis mais j'essaye de lui montrer un chemin pour réintégrer la lecture dans sa vie. Il est allé au concert avec son père. Quand il était petit on dansait son père, lui et moi avec la musique de Beethoven. Son père avait un ami qui ne connaissait pas la musique classique et il m'a dit, je me souviens très bien, pauvre homme! Mais après, dans la dualité de mon ex mari, il be voulait jamais aller aux musées ou aux concerts ni emmener notre fils, pourquoi? Et maintenant que nous sommes divorcés, il va avec lui. C'est bizarre, mais je suis contente pour mon fils. Même si c'était méchant avec moi et si maintenant c' est aussi méchant, pourvu que mon fils aille aux musées et aux concerts, c'est parfait. Moi j'y vais toute seule. Mon fils ne veut pas de moi dans ces espaces. Je crois que son père lui interdit d'aller avec moi de manière inconsciente. Je crois que pour la lecture c'est peut-être la même histoire. Nier le savoir à son fils de manière inconsciente, c'est horrible! J'espère que mon fils va se rendre compte peu à peu et saura chercher son chemin en liberté, malgré les dualités de son père. Quand il était petit, j'inventais des contes pour lui de façon spontanée et son père m'a interdit de le faire. C'est lui qui a pris ma place et il lui lisait les nuits avant de s'endormir. C'était triste pour moi, mais pourvu que mon fils eu un contact avec la littérature, j'étais tranquille. C'est difficile pour moi encore maintenant car même si j'ai arriver à me faire valoir et respecter par mon fils, notre relation est difficile car son père nous éloigne. Je lutte tous les jours pour rapprocher notre relation, notre lien. Je veux qu'il soit libre et s'il se développe en paix. Je veux qu'il sache que sa mère est ici pour lui pour l'accompagner sur son chemin de vie et l'appuyer. Son père est malgré tout, une bonne personne et il est très près de son fils, mais ses dualités sont méchantes et horribles. En plus, il a peur de rester seule et de la vieillesse, donc, il s'accroche de son fils et ceci est trop mauvais. Je crois que tout le monde a peur de la vieillesse, mes parents aussi. Mais ma mère essaye de nous donner notre liberté et de s'ouvrir pour nous laisser suivre nos chemins sur terre. Moi maintenant, je n'ai pas peur de vieillir car mon chemin spirituel me fait comprendre que ce qui reste est l'âme et si on est forts dans ce sens, on est protégés. En plus, je sais que peinture et poésie me protègent de tout et de tous. Je fais mon chemin intérieur et mon temps sur terre est un cadeau pour grandir spirituellement. J'essaye aussi de méditer pour mon fils et de lui ouvrir son chemin sur terre pour qu'il puisse être libre malgré tout et avoir la clarté nécessaire pour vivre en amour. Quoi qui arrive, je me tiens fort de peinture et poésie et j'avance mon chemin spirituel sur terre.

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