Les besoins de l'œuvre m'appelent

Quand je crois que j'ai un temps pour moi, quelque chose arrive et je dois arranger mon travail autour des besoins de mon fils. Aujourd'hui j'étais stressée tout le matin car mon fils a trois invités de Guatemala et je dois les prendre et les emmener ici et là. Je cours et je fais mon travail quotidien comme je peux. Je viens de m'asseoir et déjà mon fils veut que je les emmène chez une autre amie. Rien à faire. Aller et revenir, reprendre mon travail. Et après, il va falloir les prendre à nouveau. Donc, je m'adapte et je cherche les petits espaces ici et là pour travailler. J'ai une amie qui veut me voir dès le mois de mars et je n'arrive pas à le faire! Je suis fatiguée et je dois faire un peu plus d'exercice chez moi les jours que je ne nage pas. Seulement une demie heure de plus, je fais déjà mon yoga et mes méditations mais si c'est une recommandation de l'ostéopathe que je vois pour guérir ma main gauche, je dois le faire. Je vais me réveiller une demie heure avant pour faire du sport avant de lire les jours que je ne nage pas. Je pense qu'ainsi je serai très équilibrée. Mon père ne fait pas du sport et heureusement, tout va bien avec lui. Pour moi c'est différent. Je sais que je ne marche pas sans mon sport. C'est une partie importante de mes équilibres, de ma santé. Je n'ai pas le choix. Heureusement que j'aime faire du sport. C'est vrai que je ne voulais pas avoir à me réveiller plus tôt trois fois par semaine, mais c'est ainsi. Chacun doit réviser ses équilibres et ses besoins. Dans mon cas, c'est comme ça. Je dors moins de sept heures et on doit dormir huit heures, je n'arrive pas à finir le travail. Ma vie avance trop vite et même si je me fais plus de temps pour travailler, mon fils a toujours des besoins inattendus. Hier j'ai eu une intense méditation mais je ne me laisse plus distraire du vrai travail. C'était comme un cadeau et un exemple de ce que je dois faire pour approfondir sur le travail de direction et concentration de l'énergie. Mais, je ne peux pas m'excéder ou me distraire et je dois être claire en tout moment car même si je sens très beau quand je médite, je ne me laisse pas aller. Je fais mon travail, je ne joue pas. Il y a toujours une cause humanitaire derrière. Méditer m'équilibre et me fait du bien, mais je médite surtout pour aider les autres. Si je trouve de nouveaux savoirs, je les ajoute à mes méditations quotidiennes. Il y a trop de travail à faire sur terre. Dans mon cas je dois garder mes équilibres et lutter pour chaque petite chose. J'aimeras pouvoir faire mon travail plus à l'aise. C'est stressant. Hier une amie est venue chez moi et m'a acheté un tableau, le plus grand que je n'ai jamais fait. Et en plus, je lui ai lu son café turque. Tout ça me prend de l'énergie mais c'est très important pour promouvoir l'œuvre. De différents types de travail m'exigent toute mon attention et je fais du mieux que je peux pour les accomplir tout en sachant que la priorité est mise dans peinture et poésie.