Grace Nehmad

jueves, 13 de febrero de 2014

Mes temps sur terre



Le temps me pousse. Ma montre me domine. Je n'y tiens pas. L'intensité de ce jour déborde mes limites. Mes mots s'entrecoupent, mes instructions ne son que des signes. Et pourtant je dois dire, ice et aujourd'hui! Dans un message pour une amie, dans un rêve qui échappe les nuages de mon cerveau. Et en plus manger ceci et cela, méditer et ne jamais oublier d'enlever la négativité de mon cœur el remplir ma poitrine de lumière. Ainsi, la musique classique déchire mes veines, mes larmes ne peuvent plus rester dedans. Qu'est-ce que je pleure? Que ça marche trop vite ici-bas! Le temps ne doit pas devenir notre cage. Je veux revenir vers mes livres, je veux les lire sur mon lit enchanté. Je dois pouvoir échapper cette vitesse ridicule. Le jour continu et j'irai voir mon amie Jenny pour discuter nos lectures de poésie. Je suis contente car je croyais qu'elle avait quitté ma vie pour de bon et après deux mois d'absence, elle revient vers moi avec une nouvelle force. Peut-être que cette fois-ci nous ferons, après à peu près quinze ans, notre travaille ensemble. Nous sommes à peine sur le point de le faire. Avant, on divaguait. On était un peu inconscientes. Jeunesse. Et nous avons partagé des tas d'espaces, nous avons tout essayé. Nous étudions la bible ensemble, en groupe, nous écrivions ensemble, je donnait des classes de peinture dans son café et pendant ces années, toujours nos conversations, nos échanges interminables pour résoudre le monde. Ma belle Jenny, que tu es importante dans ma vie. Tu as lu mon deuxième roman que je n'ai jamais publié physiquement. Tu donnais des classes en ce moment et tu a été toujours un exemple pour moi. Après, c'est toi qui voulais me suivre. Maintenant, peut-être comme jamais auparavant, nos cœurs s'ouvrent et nous toucherons les étoiles ensemble. Je me suis rendu compte que tous mes cafés sont transcendantales. J'ai décidé de les avoir un peu plus éloignés les un des autres pour travailler plus, mais ne jamais les abandonner. Les dialogues avec mes amis et ma famille sont centraux pour le développement de l'œuvre. Toutes mes relations sont mes miroirs, elles sont trop intenses. Hier j'ai aidé mon neveu de deux ans peindre un petit tableau. J'ai rêvé que j'avais des messages importants pour lui. J'espère que ses parents comprendront que je dois lui montrer le chemin de la peinture et nous laisseront travailler ensemble dans les repas en famille. Rien n'est évident car après, j'ai dû me laver très vite pour lire la tasse de café turc à mon père et à ma sœur. Ce qui est bien, c'est que chaque activité que je fais, m'élève spirituellement et je profite de mes instants sur terre. Dans la vitesse qui me possède, j'essaye de ne pas courir et de respirer profondément à chaque instant.  J'ai une amie qui me dit. En ce moment, à part les horaires des enfants, je ne fais que ce que je veux le jour le jour. Je vais au cinéma, aux musées, je lis, rien. Où est donc le rien? Qu'est-ce qu'elle devrait faire pour qu'elle puisse dire qu'elle fait quelque chose? Donc mes jour sont aussi remplies de cette rien. Je m'en fiche! Mais je suis très différente car j'ai des programmes très strictes à suivre, comme au Lycée. Je peux me laisser aller, devenir très libre dans chaque activité, mais jamais vivre le jour le jour comme mon amie. Je dois avoir des désirs programmés et c'est ainsi car en réalité j'habite les étoiles et c'est le chemin que je m'ai construit sur terre pour ne pas m'envoler. Si je ne faisais pas attention à mes horaires et mes plans, mon corps serait vide, mon âme serait ailleurs, là où elle appartient. Que c'est difficile de rester collée sur terre, je n'est pas de gravité. Il paraît que mon corps, oui, mon âme, pas du tout. Je conduis ma voiture et mon fils doit me rappeler de tourner à gauche ou à droite, il le déteste. De toute façon, heureusement, j'arrive où je dois 'comme tout le monde'. Je m'en vais résoudre le monde avec Jenny, à bientôt!

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