Le côté spirituel de la vie me fait vivre ses couleurs en paix

Aujourd'hui je suis allée déjeuner avec mon oncle et je n'ai pas vraiment arrivé à parler avec lui. Je ne sais pas pourquoi. Il voulait parler de certains sujets que je n'arrive plus à partager. C'est ainsi car je me rends compte que je ne suis plus une petite fille et hier on riait ensemble des aspects les plus intimes de ma vie. Aujourd'hui mes sujets sont trop éloignés de ses conceptions de vie. C'est dommage car notre relation change. Nous sommes ensemble mais il devient trop fermé pour moi. La vie pour moi est un quotidien qui se développe et lui il se fait des soucis de certains aspects qui me paraissent du quotidien. C'est pour ça peut-être que même si c'était toujours très beau d'être ensemble ce matin, je me rends compte à nouveau que je dois changer ma façon de bavarder avec les autres. Ils n'arrivent pas à saisir mes joies ni mes détresses, ne les comprennent guère et pensent que mon histoire est un drame. Et si je parle beaucoup de mes joies, ils deviennent tristes pour ne pas avoir ce type de joies. Je ne veux pas ça, pas du tout. Je veux que les autres soient heureux. Mais ils me posent des questions et je dois répondre. Le côté des relations avec les autres humains devient de plus en plus difficile. Pour mon travail, c'est merveilleux! J'arrive à chaque pas un peu plus loin et je suis en paix. Toutes mes activités sont très belles et j'aime les faire! Mon proffesseur de poésie me montre très bien le chemin à suivre, il s'agit d' une vie simple de peinture et poésie et d'études. Je la fais petit à petit et en silence. Je sais que mon milieu parfois me retient d'aller plus loin, mais j'essaye de m'avoir patience pour ne pas briser les structures de mon existence qui aussi me font possible le travail et d'élever mon fils en paix. Pour mes relations, j'essaye ici et là de partager de beaux moments avec les autres et de continuer mon travail tout en sâchant qu'il n'est presque plus possible de parler de lui. Il décolle, il est tout à fait différent de mon milieu, comme moi. Je dois mûrir mes pas sur terre et ne point parler de ce que je fais ou pourquoi je le fais. Si quelqu'un me demande de méditer pour lui, je le fais, mais si on me demande d'expliquer mon travail de méditation, ils ne croient pas la moitié de mes réponses donc c'est mieux de ne rien dire pour ne pas sentir le mépris des autres. Je préfère d'évader ce genre de réponses et de partager d'autres aspects de la vie. Le froid continu et j'essaye encore de trouver les espaces chauds pour mon corps. Ce n'est pas évident, mais la saison des concerts recommence et la chaleur de la musique élévera mon âme. Le froid terrestre sera peu important, je le sais. Pas à pas, je me concentre dans les beautés spirituelles de l'existence et le reste j'essaye de le gérér du mieux que je peux.