Une sensation de solitude m'accompagne
Aujourd'hui je suis allée au club et il faisait froid, mais j'ai réussi à faire toutes mes activités en paix. Si je peux tout faire, j'aime observer les saisons changeantes tout en faisant mes activités, en méditant. Je n'aime pas le froid mais au club pour mes activités et méditations, oui. Là j'aime chaque instant, chaque saison et la sentir. Mais chez moi, ça fait trop froid et je souffre, je n'aime pas l'hiver chez moi. Je n'arrive pas à travailler tranquillement et le froid me fatigue. J'espère que cette hiver sera différente et j'aurai la chance de l'aimer, même chez moi. Après, je suis allée à la banque et maintenant, je suis dans mon café. Je travaille. L'après-midi je verrai ma sœur et j'avance le travail pour la voir. Je suis un peu triste aujourd'hui, je trouve que mon existence est difficile car je dois défendre celle que je suis à chaque instant. Le temps avance et je n'ai plus la force pour essayer d'expliquer ce que je fais. Donc, je reste avec quelques uns autour de moi et je fais mon travail en silence. Ce qui me casse c'est de penser que j'avais un autre projet de vie et l'existence m'a poussé où elle a voulu. Nous sommes aussi vulnérables! Ce que je fais est vraiment beau, j'aime mes jours sur terre et avoir la chance de développer l'œuvre. Hélas, que c'est solitaire! J'ai ma famille et quelques amis, j'ai des compagnons de classe et de très bons professeurs, mais la sensation de solitude est intense. Pourquoi? Je crois que c'est vraiment difficile d'être aussi différente que les autres dans mon milieu. Ceci ne s'arrangera jamais et ça me pèse. Ailleurs, c'est pire pour moi. Du moins ice j'ai ma famille et amis. Loin de mon pays et des miens je n'arriverai pas à survivre, mais cette façon de vivre est merveilleuse et trop lourde en même temps. Je n'ai rien pour faire face à mon destin, seulement ma peinture et poésie et mes méditations. Si je partage mes idées, c'est trop profond et on m'envie terriblement. C'est dommage! Je m'inquiète pour mon avenir car je ne savais pas que toute ma beauté et la magie de l'œuvre que je porte me feraient aussi méprisable. Mes parents m'appuient et ma famille en général et avec des mépris constants car c'est difficile pour eux de me suivre. Pour le reste, c'est encore plus compliqué. Ce qui m'est plus difficile à vivre en ce moment, c'est que j'étais toujours du bon côté des choses qui s'attendaient dans ma communauté. Maintenant que je suis femme divorcée, peintre et poète, je n'aurai plus jamais une acceptation, seulement une tolérance. Je suppose que tout est bien et la tolérance aussi car je dois faire mon travail et c'est tout! Une amie que je n'ai pas eu temps de fréquenter me dit l'autre jour que je la vois que je suis une mauvaise personne, ce n'est pas vrai! Je ne lui ai rien fait! En plus, je souffre de solitude, mais je dois faire mon travail. Je n'ai pas le choix. Quand j'étais à l'université on m'a choisi pour être chercheuse comme quelques uns. Eux ils sont ensemble et n'ont besoin de personne, ils sont comme une famille, pas moi. Je veux imaginer un peintre comme Dali ou Picasso, un poète comme Baudelaire ou Octavio Paz. Est- ce qu'ils vivaient aussi solitaires que moi? C'est pas vrai! Aussi contente avec mes activités et mon chemin sur terre, aussi solitaire et incomprise! J'espère que mes sensations de solitude s'apaiseront peu à peu, malgré mes circonstances extérieures.
No hay comentarios:
Publicar un comentario