Grace Nehmad

martes, 23 de junio de 2015

Renaître sous ma peau

Aujourd'hui je suis allée nager et j'étais heureuse car les mardis je ne peux pas y aller pour le moment puisque j'ai ma classe de judaïsme et ce sera ainsi pour deux ans. Mais j'aime beaucoup mes classes, donc je suis heureuse même si je ne peux pas nager les mardis. Aujourd'hui j'ai profité des vacances de l'été. C'était parfait! J'ai même retrouvé ma sœur sans le savoir et nous avons bavardé un peu. J'ai pris mon café près de chez moi et résolu des histoires différentes du quotidien qui étaient inachevées. Après, j'ai continué ma lecture de Maupassant. J'aime les romans classiques! J'ai acheté un protecteur solaire pour mon fils qui part un mois pour diriger un groupe d'enfants aux états unis. Il est heureux. Il va me manquer mais on doit s'habituer tous les deux car l'année prochaine, il part toute l'année en Israel. C'est quand même fort, c'est plus fort que des tas de choses qui paraissent fortes et en fait, elles ne le sont pas autant que ça. Mais je ne me ferai pas de soucis à l'avance. En plus, on va pratiquer notre séparation avec son voyage de cette année. Après, je suis revenue chez moi pour manger, peindre et écrire et chanter. L'après-midi j'ai eu un événement, la naissance du fils du fils de ma cousine. Je suis allée avec ma mère mais je l'ai senti nerveuse tout le temps car elle avait un diner et elle est très fâchée avec mon père ces derniers jours. Je viens de rentrer chez moi, c'était long. Très beau,  mais long car je savais que je devais revenir chez moi pour écrire et que si j'écris tard, je me fatigue de trop. J'ai fait une méditation intéressante après mon repas. Elle parlait d'une renaissance dans la même vie pour laisser derrière les vieux procédés. Je suis d'accord et ça me fait du bien de savoir que je ne suis pas la seule à vouloir et désirer une façon très différente d'expérimenter l'existence sur terre, avec une dimension cosmique. Je m'intéresse de plus en plus à mes activités et de moins en moins à ce qui arrive dehors. C'est développer l'œuvre ce qui m'intéresse, c'est le centre de mon existence terrestre. Pour le reste, parfois j'aime un rendez-vous ou une fête, parfois d'autres aspects de l'existence terrestre me rendent triste. Par exemple, pourquoi nos masques et nos solitudes? Pourquoi les violences dans tous les niveaux et dans tous les sens. Pourquoi les manques et les maladies? Pourquoi la douleur? C'est vraiment difficile de s'en sortir des situations négatives et les mauvais cercles nous prennent à la gorge. On aimerait, comme suggère la méditation, vivre autrement, pour des projets cosmiques. Comment renaître dans cette vie avec les personnages d'autre fois? Ce n'est pas évident, le milieu nous coince. Comment écrire des nouveaux contrats? Des relations plus libres? C'est ce désir intense celui qui m'habite et j'espère que c'est possible de l'accomplir sans attendre une renaissance ou en vivons une renaissance sous la même peau.

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