Grace Nehmad

domingo, 15 de febrero de 2015

Tu te regardes



Aujourd'hui je commence à écrire trop tard, mais je suis allée à mon cercle de poésie et je suis tout à fait heureuse! On a révisé la poésie de plusieurs poètes mexicains et on a lu notre poésie. C'est beau parce qu'on réfléchit ensemble et l'échange devient important pour mon travail. J'étais vraiment triste le matin et en ce moment je suis contente à nouveau. Le matin je ne pouvais que penser à mon ami Rodolfo qui est à l'hôpital et ne peut plus parler. Un jour on était heureux et on bavardait, maintenant, on ne sait plus s'il pourra parler à nouveau. C'est dommage et insupportable. Je ne peux même plus pleurer car la vie est là comme un souffle qui passe trop vite et il nous faut la vivre du mieux que l'on peut à chaque instant. À quoi bon d'être tristes? Je veux éviter ces moments de détresse et faire face à mon existence avec le cœur dans la main. Bon, je ne veux pas dire que j'échapperai mes émotions, mais je préfère de les mettre dans un endroit amoureux, les transmuter. Je préfère de mettre toute ma douleur dans un poème ou dans une peinture, dans mes chants et mes méditations quotidiennes. Il s'agit de tout vivre pour le mettre en peinture et poésie. La vie est magique et terrible à la fois. J'essaye de donner la même importance aux bonnes et mauvaises expériences et tout est là pour le vivre et peindre et écrire, c'est tout. 

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