Grace Nehmad

lunes, 6 de octubre de 2014

Tu continues



Je suis vraiment en harmonie avec la relaxation que m'a fait Elizabeth. Elle m'aide avec ma main gauche qui était un peu endormie et avait perdu sa force. Elle m'a aidé avec mon fils qui jetait son stylo quand il était petit et n'avait pas de patience pour écrire. C'est vrai que moi non plus je n'ai guère la patience de rien et je veux tout faire trop vite comme si on me poursuivait. Mais dans son cas, c'était plus que ça, ses os à sa place, il a tout mûri et maintenant il peut tout faire sans problèmes. Il est vraiment intelligent, surtout en mathématiques et il a une mémoire privilégiée. Il veut devenir ingénieur et moi je lui suggère de développer aussi ses lettres et de commencer à lire plus. Je suis tranquille et je le vois se développer très bien. Il n'a pas été facile à élever et encore maintenant il me prend une importante quantité d'énergie. Je le surveille en tout moment. Je le laisse libre et je suis ici car peut-être il aura besoin de moi. Autrement, je suis heureuse tout simplement de le voir se développer en paix. Hier une amie poète s'est organisée une fête d'anniversaire pour ses cinquante ans. C'était absolument génial! Je l'aime! Nos œuvres se sont unies il y a quinze ans. Ma peinture et mes lettres, ses lettres. Je crois que peut-être je l'imite sans me rendre compte et elle aussi à moi. C'est pour ça que quand je lui ai dis que j'en avais marre d'exposer et de présenter mes livres, elle ne voulait même plus me voir car elle, elle est dans une étape de partage absolue. Elle a vécu des expériences fortes de santé et elle veut fêter la vie et surtout partager l'œuvre. Malgré nos différents moments de vie, nous seront toujours ensemble, parce que nos œuvres s'aiment et elles sont ensemble dans cette vie terrestre, c'est comme ça. Elizabeth me parle les larmes aux yeux, d'un bébé qui est mort et qu'elle voyait pour l'aider. On l'a opéré, mais on n'a pas réussi à le sauver. Nous sommes sur terre et nous ne comprenons rien. Quand j'étais petite je croyais que les adultes savaient tout sur la vie et la mort. Maintenant je sais que les enfants savent plus. En tout cas, je les imite le plus que je peux et je médite pour essayer d'aider tout le monde et je peins et j'écris et je danse et je chante et je fête la vie à chaque instant sans rien comprendre. Je réfléchis sur la vie et la mort, puis, je lâche tout et je vis en sachant que je ne sais ni comprends rien ou trop peu.

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