Certains moments sont plus difficiles à soutenir. Mon matin commença très bien bien et après, j'ai vu ma sœur et elle m'a parlé des histoires tristes qui lui arrivent en ce moment. Alors, j'ai eu trop sommeil et la journée m'est devenue lourde. Après le repas en famille j'ai dû sortir en courant pour emmener mon fils à faire un devoir de l'école chez une amie. Donc, mon après-midi de travail m'a été difficile à reprendre. Mais j'ai quand même arrivé à changer mon état de détresse. Ma méditation avant de peindre m'a beaucoup aider. En plus, je me suis reposée car j'étais trop fatiguée. Le matin j'ai révisé l'art étrusque qui est très intéressant. J'ai surtout aimé les pièces en céramique et on soutient dans mon beau livre d'art que les étrusques aimaient raconter des histoires en illustrant ces pièces car avant il n'y avait pas de livres et c'est ainsi qu'ils transmettaient le savoir. Quelle idée magique! J'était émerveillée de la connaître. Je me souviens alors du livre de Pamuk que je lis maintenant sur les illustrateurs arabes et il dit qu'en réalité eux ils illustrent les regards de Dieu et pas les histoires qui racontent les livres. La relation entre la parole et la peinture a plusieurs façons de s'interpréter. Et quand je pense à ces pièces étrusques, je réfléchis sur le moment avant des lettres, là, c'était l'idée et l'image pour raconter l'histoire. Je crois que quand on ajoute la parole, tout change. La direction de l'interprétation de l'histoire devient plus claire et en même temps, ce nouveau scénario nous ouvre des possibilités. L'histoire racontée par les images et après par les images et par la parole. L'histoire se ferme plus ou s'ouvre plus? Les deux peut-être? C'est vrai que maintenant qu'on a les livres et l'internet, on n'utilise plus les pièces décoratives pour transmettre une histoire ou des messages, c'est triste, c'est une belle idée. Parfois comme humanité on perd certaines bonnes idées sur le chemin, pourquoi? Je ne crois pas qu'on ajoutant on gagne toujours. Pour moi ce sont de façons différentes de raconter et elles sont importantes seulesvet accompagnées, elles sont belles et il ne faut jamais perdre la beauté sur terre. L'illustration sera toujours une histoire en elle même. Les disciplines différentes doivent marcher seules et unies, comme les couples, comme les humains. C'est plus facile d'arriver en art et littérature qu'entre humains. Trop souvent, les humains deviennent dépendants les uns des autres d'une faćon négative. Il nous faudrait apprendre de nos propres créations et ne jamais les laisser de côté. Le quotidien nous domine et aussi l'idée d'une façon de vivre utilitaire. Tout doit avoir un but et devenir de plus en plus efficient. J'aime la vie plus méditative car toutes les créations sont importantes tout simplement pour nous faire jouir ou réfléchir, pour nous aider à vivre plus heureux même si les buts sont toujours importants, l'instant de beauté doit demeurer dans nos cœurs comme prioritaire. L'utilité n'est pas plus importante que la vie même.
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