Grace Nehmad

domingo, 3 de agosto de 2014

Tout recommence



Aujourd'hui je voyage vers le Mexique. Je retourne chez moi après deux semaines de voyage en famille. Je suis fatiguée et je ne veux qu'être chez moi. En même temps, j'ai peur de recommencer mon quotidien. Je trouve que mon existence est difficile à vivre. La chaleur d'être accompagnée me manque. La solitude est difficile à gérer mais je ne veux pas risquer ma stabilité pour essayer de vivre en couple à nouveau. J'aime peinture et poésie et j'espère que dédier ma vie à les développer sera suffisant pour vivre en paix et heureuse pour le reste de ma vie sur terre. Je trouve que vivre sans couple est trop puni dans ma communauté, dans ma famille, et la violence constante de mon milieu envers ma vie de femme seule, peintre et poète souvent devient insupportable. L'image de mon professeur de poésie m'accompagne dans mes moments de détresse. Sa voix m'aide surmonter mes vides et mes angoisses. Son influence en moi est forte. J'essaye alors de rester célibataire et dédier ma vie à peinture et poésie tout en suivant ses conseils. Il a raison, que pourrais m'offrir une existence auprès d'un homme de ma communauté qui ne va jamais me laisser développer peinture et poésie en paix? Je suis trop différente pour mon milieu et si ma famille 'm'accepte' ainsi, à quoi bon risquer mon sort à nouveau? C'est vrai que de l'autre côté je n'aime pas d'être seule. Je ressens la différence. Maintenant, après deux semaines d'être accompagnée, je ne veux pas vivre sans la chaleur chez moi de ceux que j'aime. Mais une nouvelle relation avec un homme me cause de l'angoisse, même de l'imaginer elle me fait du mal. La solitude est lourde à porter. C'est beau d'avoir avec qui parler tout le temps, un pair d'yeux pour regarder et quelqu'un qui te désir et qui veut te caresser. De l'autre côté, mon essence, aucun homme ne l'accepte. Les hommes veulent des femmes pour se battre avec elles et les maudire, pour les faire responsables de tous leurs maux. Moi je veux seulement faire mes devoirs sur terre et partager un film, un livre, une conversation avec mon couple. C'est trop demander des autres. Peut-être je marche en famille car les limites sont clairs maintenant et je suis avec tous et en même temps, avec personne. J'ai ma liberté dans ma famille. Et quand je rentre chez moi, ma liberté devient aussi une solitude insupportable, c'est dommage. Je dois travailler mes vides et la surmonter tranquillement car je ne crois pas pouvoir arriver à un meilleur scénario de vie avec mes caractéristiques. Alors, je fais mon travail sur terre et je cherche tout le temps les causes profondes de mes angoisses. Il y a une solitude que j'aime. Quand je développe peinture et poésie, je suis bien. Mais ici et là, ma solitude devient négative, pourquoi? Je cherche partout les causes. Il y a les causes originaires comme humaine, tous les humains ont peur de la mort, des vides. Et il y a les causes quotidiennes d'une famille et d'une communauté qui ne peut pas accepter mes conditions de femme divorcée peintre et poète. Peut-être je ne trouverai jamais une solution et il s'agit tout simplement d'essayer de mûrir pour accepter mes conditions et mieux leur faire face. Je suis dans ce chemin et j'espère sue peu à peu, je serai plus forte pour vivre mes élections de vie,es coordonnées sur terre.

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