Une journée très active dès le matin. Je me réveille tôt. Je fais mes exercices et je lis. Je fais mon Yoga et mes méditations et je pars à une fête de la nouvelle fille de mon cousin. Après je vais manger avec une amie du lycée et à la fin je reviens chez moi pour danser, écrire et essayer de lire un peu plus. La fête a été très belle, j'ai aimé un moment tranquille de conversation dans un très veau jardin. Avec mon amie du lycée on a mangé délicieux et on a bavardé intensément de nos expériences au lycée et de nos expériences de vie. C'est intéressant par ce qu'on partage une philosophie de vie similaire et on lit nos expériences de vie d'une façon ouverte. Récupérer une amitié ainsi m'est très important car dans ma communauté tout est très fermé. C'est de l'air dans mon chemin. J'étais tellement douée en mathématiques au lycée qu'elle me questionne tout le temps au sujet de mon destin de peintre et poète et pas comme chercheuse ou dans un espace de la sorte. Mais c'est la vie! Je ne suis plus fâchée avec mon destin, au contraire. Maintenant je trouve que je suis placée dans le meilleur endroit et que je suis exactement où je dois être pour approfondir en peinture et poésie et mes méditations. En plus, la vie m'a fait cadeau d'un fils et d'une famille que j'aime. Je suis entourée d'amis et tout marche très bien! Évidemment, le quotidien m'est difficile à gérer, mais j'arrive peu à peu à devenir de plus en plus tranquille. J'ai encore mes fantômes, mes trous noirs et je me sens malheureuse quand ils m'envahissent. Je ne sais pas pourquoi dans ces moments je me sens tout à fait seule et abandonnée. Alors, mon existence devient lourde et je sens comme si toutes les portes se ferment pour moi. C'est triste. Quand ceci m'arrive, je danse plus fort, je chante, je sors vers mon café et j'attends que la lumière rentre dans ma vie à nouveau. Ce sont des moments désespérés où personne ne peut m'aider. Je dois m'en sortir toute seule. C'est comme si un gouffre horrible voulait me dévorer. Je ne me laisse guère me prendre. Je trouve ici et là tout ce qui me fera du bien et je sors de cet état. J'essaye alors de comprendre comment j'en suis arriver là et pourquoi. Je fait l'analyse de toutes mes histoires, j'essaye de m'accepter. Je crois que je travaille mon côté ésotérique et intérieur car dehors on ne me laisse pas me développer. On a tué la mathématicienne et alors, la peintre et poète est née. Ce n'est pas seulement mon milieu qui a tué mon premier destin, c'est aussi la société mexicaine car j'ai vécu des tas de problèmes à cause des limitations dans le milieu de la recherche en démographie qui a été ma deuxième opportunité due l'interdiction chez moi pour étudier mathématiques. Donc je crois que d'une façon ou d'une autre mon destin comme peintre et poète m'attendait. Seulement ainsi j'ai la liberté dont j'ai besoin pour me développer! Je crois qu'aussi une relation de couple me limite. Les hommes veulent dominer et limiter les femmes, je ne le supporte plus. Je veux que mon être s'ouvre dans toute son expression, c'est le but de ma vie. C'est vrai qu'un homme me manque et j'aimerais que ce soit possible d'avoir mon travail et une relation de couple mais je crois que c'est trop difficile. Les hommes ne peuvent pas s'échapper de l'idée de dominer leur femme et lui couper les ailes. Je ne veux plus de ça. Maintenant, mon chemin est libre. Mon ex mari est content avec sa nouvelle femme et mon fils est dans le meilleur moment de sa vie jusqu'ici. Mon chemin est ouvert et je peux choisir ce que je veux. Je choisis ma vie tel qu'elle est, je ne veux plus rien bouger pour le moment. Je suis peut-être en train de chercher les façons intérieures de faire passer le message de peinture et poésie aux autres et peut-être que c'est seulement à travers Facebook et l'internet et de façon presque anonyme que le message passera aux autres. Je veux dire, sans un besoin de devenir célèbre ou d'exposer et publier plus. La vie dira, mais je suis bien ainsi. Seulement il me manque résoudre les trous noirs qui m'attaquent ici et là.
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