Grace Nehmad

lunes, 28 de julio de 2014

Mon voyage continue



Je suis à nouveau à l'avion. J'espère que cette fois-ci on volera vers Dallas en paix et directement. J'étais tout à fait heureuse à Vail et le voyage est fini. C'est dommage. Je suis triste car je laisse un important morceau de mon passé là-bas. À l'avion à Denver, je suis déjà un peu plus tranquille et prête pour mon voyage à Dallas pour acheter les vêtements dont j'ai besoin. J'aime acheter tout ce que j'ai besoin pour mieux vivre. J'aime le faire très vite et retourner vers mes activités quotidiennes sans me faire de soucis ni perdre mon temps pour quoi que ce soit. J'achète pour toute l'année ou pour le semestre et ne m'occupe plus de ça, c'est chouette! En plus, j'aime bien le faire en famille parce que on prend un petit café ici et là, on regarde un film ensemble et on discute toute sortes de sujets. Bientôt je serai de retour chez moi à México et je veux retourner pour peindre à l'huile, pour danser et faire du sport. J'aime ma vie mais aussi je me fais de soucis sur des tas de sujets. Je n'aime pas quand mes relations changent, ça me fait trop de mal. Je veux que ceux que j'aime reste dans les scénarios de mon existence toute la vie. Parfois ce n'est pas possible. Je dois les laisser changer ou s'éloigner de moi et revenir comme la vie le veule. Je ne suis plus une petite fille et je ne peux pas poursuivre les autres. Je suis désolée si la vie me sépare de quelques uns, c'est comme ça. Mais c'est vrai que ça me fait du mal. Je trouve qu'ils pourraient aussi me chercher. C'est vrai que mes intérêts sont différents maintenant et c'est difficile de sauver les points en commun avec les autres dans plusieurs relations. Je reste à chaque fois avec moins de personnes autour de moi. Tout simplement parce que je deviens celle sue je veux être, peintre et poète et une chercheuse. Je suis dans mes recherches et normalement les autres les détestent ou sont complètement indifférents de mes sujets de vie. J'étais tellement habituer à avoir plein d'amis autour de moi que maintenant qu'ils deviennent de moins en moins, c'est dur pour moi. D'un point de vu c'est normal car c'est l'âge qui éloigne tout le monde de moi. C'est un peu pareil pour tout le monde. Mais pour moi en plus, mes caractéristiques de chercheuse m'éloigne de trop des autres. Malgré tout, ce n'est pas grave mais c'est vrai que ça m'inquiète. Je dois tout lâcher et continuer mon travail, c'est tout. Je trouverai d'autres personnages dans ma vie et certains resteront toute ma vie auprès de moi j'espère. Je ferais bien de me vivre de plus en plus détachée des autres et ne pas avoir peur dans ce sens. Mais j'ai encore peur car j'aime mes relations et je suis faite pour aimer les autres. J'aime les humains, toutes sortes d'humains, grands et petits, avec toutes sortes d'histoires et de travaux. J'aime bavarder avec les autres et des classes de quoi que ce soit me manquent. Mais en même temps je sais que je dois rester en moi. Mes extrêmes me sont difficiles à vivre. J'ai des besoins énormes de solitude et puis après, je ceux bavarder, être en groupe, bavarder et bavarder. J'aime écouter et raconter toutes sortes d'histoires. En famille c'est beau, j'ai toujours ça, mais avec mes amis, ceci s'éteint un peu, je ne veux pas. J'aimais bavarder avec mon couple, je n'aime pas d'avoir perdu cette partie de ma vie. Je trouve des solutions pour mes manques ici et là et mes temps de solitude deviennent merveilleux! Mais, comment accepter mes pertes? Comment accepter que Vail est mon passé maintenant? Comment mûrir? Comment équilibrer mon être? Je ne sais pas? Les réponses viendront peu à peu. Ça, je le sais.

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