Grace Nehmad

martes, 26 de noviembre de 2013

Les germes




Aujourd'hui je suis allée faire mon sport et mes méditations et après, j'ai lu mon Zola. Je suis entrain de lire la fortune des Rougons. J'ai déjà lu Germinal qui m'a frappé à cause du savoir autour de la vie des ouvriers des mines, des conditions horribles de travail et des révoltes qui n'ont eu point de succés mais sont, comme dit Zola, le germe pour que les choses changent. Ça fait du bien de savoir que les choses ont changé, que l'humanité bouge, du moins un petit peu. Car parfois, il semble que tout est perdu. Dans ma nouvelle condition de divorcée, je me rends compte que c'est un peu ainsi. Je n'aime pas la place des femmes qui comme moi, divorcent et ne veulent pas se marier. Sans une famille, sans enfants, il paraît que les hommes ne veulent pas faire un travail de couple et rester avec une seule femme, ce n'est pas du tout beau. Il faudra peut-être que l'humanité bouge pour sortir les femmes de cet horrible endroit éphémère de rien. Aujourd'hui toi, demain une autre. Il n'y a pas l'idée de faire un travail intérieur pour s'aimer. Seulement pour les enfants, les hommes bougent un peu, du moins ils essayent. Donc, pour cette vie, je crois que je resterai célibataire, concentrée sur mon travail que j'aime autant faire et en élevant mon fils. En revenant sur les Rougons, l'histoire raconte les ambitions d'une famille de paysans au moment du coup d'état en France et de l'installation de la république.  Le couple pense à tous ses mouvements pour devenir riche et profiter de la situation politique. Le roman en plus fait une description merveilleuse de chacun des enfants, leurs personnalités et leurs professions. Je ne peux pas croire que les gens agissent ainsi et maintenant que je suis plus mûre et divorcée, j' aperçois les intérêts cachés de la majorité des personnes, c'est dégueulasse! J'aimerais ne point savoir de tout cela, hélas! C'est trop humain. Moi je ne vois pas les choses ainsi. Tan pis pour moi, la réalité humaine est ainsi. Donc, le roman est magnifique. Je rentre à travers lui dans une époque et dans cette famille paysanne. J'ai lu des intrigues d'amour cachés et ce que font les femmes dans leurs vies pour tromper leur mari ou pour avoir des amants. Dans ce cas la femme, Félicité, se cache mais pour avoir une fortune ou plus de pouvoir. Elle ne veut pas que son mari triomphe sans elle car elle resterait sans pouvoir. Elle lit les lettres de son fils pour son mari en cachette. Je ne comprends pas ceci. Il me paraît qu'une éthique importante se casse ainsi. On ne doit pas lire les lettres qui sont pour une autre personne. En plus, elle veut agir plus vite que son mari pour avoir du pouvoir. Je ne comprends pas ces ambitions. Mon énorme ambition est celle de voir mon fils grandir et de pouvoir travailler en paix pour partager peinture et poésie aux autres. C'est sûre que je veux être bien pour pouvoir accomplir ces missions, mais ma vie n'ambitionne ni de l'argent, ni du pouvoir. C'est pour ça que quand dans ma famille on se bat pour des choses ou pour un pouvoir de dominer les autres, je m' écarte de tout. Je n'aime pas discuter avec personne, ça m'ennuie. Or ces discussions sont partout. Les gens veulent montrer aux autres qu'ils savent plus ou qu'ils sont plus et ils passent leurs existences dans ces disputes que je déteste. Mais dans le roman, ceci que je déteste dans la réalité, devient fascinant, pourquoi? Quel espèce d'exorcisme nous font les livres? Et d'une façon aussi subtile!  Félicité me rappelle les cachettes que j'ai dû faire pour échapper à la violence de mon ex mari, là oui, pareil. Quelle est donc la différence? Je pense que c'est comme pour un crime, si c'est pour défendre ta vie et celle de ton fils, tu peux le faire. On pourrait dire que Félicité le fait pour sa famille, mais Zola nous la décrit plutôt égoïste. De toute façon, tous les actes sont difficiles à juger. À la fin, ça dépend peut-être des intentions de chacun. La conscience à la fin de la vie n'est que tout à fait individuelle. Dans ce sens,
il n'y a plus de préjugés pour les aimants. Tout est possible et ça dépend de la relation de chaque couple. Mais, c'est vrai qu'il y a une généralisation sociale et des paradigmes qui nous poursuivent et pour se débarrasser des préjugés, il nous faut bouger et faire pousser ce germe dont parle Zola. Je pense qu'à travers mon divorce, j'ai poussé ce germe. Toute ma famille a grandi avec moi. J'ai ressenti leurs valeurs cassés et j'ai tout compris. Maintenant, je me rends compte de leurs parties positives. Je vois que malgré leurs défauts et leurs manques, leurs valeurs sont du mieux que je connais. Donc, malgré tout, je me sens bien en famille maintenant et ils me laissent travailler en paix, pourvue que je sois en silence et je serai ainsi. Donc, j'essaye de travailler pour ce germe et de faire face à mon chemin avec toutes mes forces, tranquille. À différence de félicité, mon ambition est mise dans le bien-être de mon fils et mon travail en silence. Or, ces petites tâches sont énormes pour moi et j'espère qu'à chaque pas, j'aurai la chance de laisser un germe pour l'évolution de l'humanité.

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