Aujourd'hui je suis allée faire mon sport et mes méditations et j'ai aimé nager car ma sœur m'a partagé ce qu'elle allait nager et je l'ai imité. Ça fait longtemps que je ne conte plus combien de métros je nage. Je nage une heure, c'est tout. Mais aujourd'hui j'étais obligée de nager plus vite pour suivre ma sœur et ça m'a fait du bien. J'ai abandonné cette façon de nager car je m'obsédais et je voulais nager de plus en plus vite. Je devenais de plus en plus mince et ce n'était pas bien pour ma santé, mais j'aime nager de plus en plus vite. Donc aujourd'hui, j'ai trop aimé nager! Je sais que je dois rester en équilibre et peut-être que je nagerai ainsi seulement une fois par semaine. Hier j'ai lu pendant quatre heures et de la même façon qu'avec mon sport, je décollais de cette terre. Alors, aujourd'hui, j'ai fait le reste de mes activités en équilibre pour ne pas me perdre. J'aime lire, mais je sais que je dois le faire en équilibre. Quand même, j'essaye de lire de plus en plus tous les jours car je fais mes recherches et j'avance sur mon travail, c'est important. J'ai bavardé avec ma sœur après notre sport, on a déjeuné ensemble et ça m'a fait du bien car je resterai le reste du jour seule, chez moi, en travaillant. J'ai déjà peint et j'ai mangé. Après, je continuerai avec ma lecture de Zola et de Borges. Mon fils arrive demain de son camp du week-end. Donc, je ne pourrai pas y aller au musée, mais la prochaine semaine, j'irai avec mon oncle au concert de Chopin. Je suis heureuse car justement je suis entrain de l'écouter beaucoup ces derniers temps. J'aime ma vie célibataire. Je suis en paix en elle. Par contre, avec les hommes, je souffre. La vie célibataire est peut-être une meilleure vie pour moi, je suis en équilibre ainsi. Peut-être que l'amour pour un homme est comme une drogue pour moi, je perd la tête et je n'arrive pas à me gouverner. En même temps, tout devient magique, je décolle. Je crois que je suis trop différente et comme je sais qu'on ne va pas me comprendre, je cache mon savoir. Je fais tout ce que je peux pour ne pas montrer ce que je sais. C'est inconscient et ça me casse. Montrer mon savoir serait comme mettre en évidence que mes couples ne savent rien ou dans certains domaines savent moins que moi et normalement, j'ai appris, dès que j'étais petite que tout le monde enviait mon savoir et il me fallais le cacher et alors, je choisis de ne rien savoir pour que mes couples
ne se fâchent pas. C'est pire. Je pense que je vois mon père dans mes couples et je joue à devenir la
fille de mon amoureux. C'est tout à fait mauvais. La sexualité rentre
dans ce petit jeu que je ne contrôle pas vraiment. Bref, c'est trop compliqué et je ne crois pas avoir le temps ni la patience de mûrir avec un homme. Je préfère de le faire toute seule. De toute façon, la kabbale dit que la femme est complète et que l'homme par contre, a besoin des femmes pour évoluer et faire sa mission sur terre. Je ferais mon chemin pour mûrir avec un homme mais je pense que je dois faire mon travail spirituel et de peinture et poésie et appuyer le développement de mon fils. Or je n'ai pas la tête pour en plus, faire marcher une relation de couple. L'énergie a ses limites et je préfère
de ne pas engager mes priorités. C'est dommage car je voulais faire un travail intérieur profond à
travers l'amour de couple, au niveau de la sexualité, un peu comme le kama sutra que j'ai toujours voulu étudier en couple. C'est comme faire de la méditation en couple et en faisant l'amour. C'est dommage car on ne peut pas tout faire et je dois choisir pour cette vie terrestre ce que je ferai. En plus, je connais déjà les histoires d'amour pour moi. Même si je trouve quelqu'un qui est dans le
chemin de la méditation, normalement, mon niveau est plus élevé du moins dans certains domaines et je n'arrive même pas à l'avouer. Un jour j'aurai la force de faire face aux dominations des hommes,
car j'aurai fait la paix avec mon père. Ce jour, je serai une femme et pas une fille dominée par le regard de mépris de mon père. Ce fantôme je vais le faire disparaître de ma vie mais comme femme célibataire. C'est bizarre car j'aime mon père et j'ai une relation belle et forte avec lui. Je l'admire et il ne m'inspire que du respect. Hélas!, dans mon intérieur, ma petite fille a peur de lui et je projette ces peurs avec mes couples. Je me laisse violenter. C'est dommage car mon père ne m'a jamais fait du mal, mais il était très éloigné de moi dans mon enfance et il me faisait peur car il criait beaucoup surtout à ma mère et j'avais peur pour elle. Au niveau de la sexualité, évidemment il était dominant et jaloux, il ne voulait que personne me touche et j'ai dû m'en aller de chez moi en voyage pour arriver à avoir mon premier petit ami à l'âge de dix neuf ans. Je crois qu'il a fait un travail spirituel important, il ne cris presque plus et ma relation avec lui est tout à fait magique maintenant. Je mûrirai mes manques mais pas à travers le kama sutra, plutôt à travers peinture et poésie et mes méditations, je serai ainsi la femme libre et heureuse que je suis venue être!
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