Grace Nehmad

jueves, 19 de septiembre de 2013

L'indépendance de l'œuvre

Aujourd'hui je suis allée nager et j'ai fait toutes mes activités en paix. L'après-midi je suis allée manger avec mon fils et nous avons été contents ensemble. Aujourd'hui ma journée s'est développée particulièrement en paix, mais je réfléchis dès le matin à mon processus de vie. J'essaye de comprendre toutes ses maniféstations. J'ai fait autant de choses sur terre et je n'ai que quarante trois ans! Je ne veux plus vivre ce que j'ai déjà vécu. Je veux me vivre d'une façon plus spirituelle car c'est mon chemin. Tout mon travail se centre dans une recherche intérieure pour comprendre plus, pour mieux me vivre et aider les autres à travers mes recherches. Pour une certaine raison inconnue je crois au pouvoir de ma peinture et poésie, en celui de mes méditations. Je sais comment travailler et je le ferai ainsi. Je ne vais plus me questionner sur mon travail, je vais le faire et essayer de le partager du mieux que je peux, tout en sachant que ce n'est pas vraiment ma place de le faire. Moi je dois travailler le jour, le jour et les propositions viendront à moi. C'est ainsi qu'on m'a fait une interview à la télévision. Ils sont arrivé à moi à travers mes blogs et ma page. Je ne dois pas perdre mon temps dans cette partie du boulot qui ne m' appartient pas. C'est vrai que si je vois une opportunité d'exposer, j'aime la prendre. Mais en réalité, je crois que je dois lâcher l'œuvre pour qu'elle fasse son chemin toute seule. Elle commence à le faire car mon exposition de Paris sous la peau est partie faire le tour sans moi vers toutes les Alliances françaises du mexique. Je ne suis plus avec l'œuvre et ça n'est pas évident pour moi car je dois la laisser partir. Elle doit devenir absolument indépendante. Ce n'est plus moi qui la garde. Elle doit être pour les autres. Or je ne suis pas habituée à la laisser toute seule et j'aime sa présence, l'énergie qu'elle me donne. Mais si je veux vraiment que son message arrive aux autres, je dois la laisser faire son chemin indépendant. C'est une partie importante de mon travail spirituel, de la laisser partir. De l'autre côté, je dois travailler de plus en plus profondément, vraiment auprès de l'âme de ma peinture et poésie. Je pense que ce processus est le même qu'avec un enfant. On doit laisser grandir les enfants. Ils doivent mûrir et faire leur chemin indépendant et en même temps c'est très important de rester auprès de leur cœur en tout moment pour les appuyer sur leur chemin de vie. C'est vraiment la même histoire pour peinture et poésie. J'essaye en ce moment de donner les pas détérminants pour faire possible ce rêve d'indépendance magique, distante et à la fois très proche.

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