Grace Nehmad

martes, 3 de septiembre de 2013

En correspondance avec le fond de mon être

Aujourd'hui j'ai donné ma classe de dessin et peinture le matin et j'étais heureuse de le faire car j'ai décidé de rester avec deux classes seulement pour pouvoir lire, peindre et écrire plus. Donc j'étudie mes sujets du savoir, mais renoncer à plusieurs de mes classes m'a été un processus trop difficile. Ces derniers mois je m'adapte aux demandes de mon œuvre. C'est difficile de gérer mes vides et de n'avoir personne qui puisse m'aider. Je suis dans un point de développement et de travail individuel que c'est seulement moi celle qui puisse se comprendre et prendre les bonnes décisions. Je suppose que c'est important pour mon indépendance, mais ce n'est pas évident car je suis habituée à partager ma vie avec d'autres. Ce n'est plus possible, je suis loin de tous les êtres qui sont auprès de moi et je me réponds moi-même, je mûris. Dans le passé mes parents dormaient avec moi dans mon lit avec mon mari et peut-être aussi ma sœur. Hélas! Ce n'est plus possible pour moi de vivre ainsi. Mes vides se multiplient et je dois les gérer toute seule.  Ce processus est nécessaire, mais douloureux. Des tas de problèmes me frappent tous les jours et je dois leur faire face. Personne ne peut comprendre pourquoi j'ai décidé de quitter certaines classes que je donnais et comment même si c'est ma décision, le vide est énorme et je dois lui faire face. Parfois j'exagère quand même car je peux avoir plus de patience avec moi et ne m'exiger autant en si peu de temps. Bon, ce sera peut-être pour la prochaine fois. En ce moment, j'ai déjà donné les pas et j'espère que je serai contente pour ce semestre. Maintenant je suis à la bibliothèque de mon club de sport et tout est en silence. Mon professeur de poésie serait très heureux avec moi. Mais pour moi ce n'est pas aussi beau que ça car j'aimerais avoir un café avec moi et ma musique classique. J'aime travailler ainsi et ici ce n'est pas possible. C'est vrai que le silence me va et je dois résoudre les autres aspects, je prendrai mon petit café avant de venir et je serai ainsi prête pour le travail en silence. Ce silence doit être présent dans plus d'espaces et de moments dans ma vie et je dois l'accepter en paix. Je ne prends pas vraiment ces décisions. C'est ma vie qui m'indique les pas à suivre. Je dois emmener mon fils au club et si je ne suis pas à la bibliothèque on veut bavarder avec moi et je ne peux pas travailler, donc, je décide de travailler et je
m'adapte à mes nouveaux scénarios. La vie me place à un certain endroit et je décide mais, c'est sûr qu'il n'y a pas un autre chemin pour moi, alors je ne sens pas mes décisions. La majorités des personnes prennent la vie plus à l'aise et ne se rendent pas compte des sujets qui se décident pour eux ou qui les poussent dans une certaine direction de vie. Pour moi c'est trop évident et je n'y peux rien. Je comprends ce qui est derrière mes pas de vie. La conscience est difficile à gérer et l'inconscience domine notre monde. Avec la conscience, mes jeux de vie se compliquent mais je crois en cette conscience et je sais qu'à la fin c'est moi qui décide, même si presque tout est décidé. Il y a toujours une décision à prendre en conscience et des sujets à adapter avec créativité pour avoir de meilleurs résultats à chaque pas et mieux vivre en correspondance avec le fond de l'être.

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