Grace Nehmad

martes, 10 de septiembre de 2013

Je dois faire mon travail

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de peinture et mes élèves étaient heureuses de la prendre. Je suis mal à l'aise dans ma peau dès le matin et je traîne. Là vraiment je ne sais plus quoi faire pour avancer ce jour. je me suis arrêtée de prendre mes médicaments car je me sentais très bien et tous les maux retournent à moi. C'est injuste. Je reprends donc les médicaments, mais il me faut supporter un jour pour que mon ventre se stabilise à nouveau et j'en ai marre de cette étape de vie. J'aimerais être ailleurs dans mes pensées et mes méditations. Mon ventre me retient dans la douleur, ce n'est pas du tout beau. Ainsi je vie avec trop de difficultés et je ne peux même me reposer car la douleur est là. Mais je continue mon travail sur terre, même ainsi j'ai pu écouter un livre de Proust, j'ai peint et écris et je fais de mon mieux pour rester tranquille. Je travaille et ainsi, je ne pense pas tout le temps à ma douleur. Je veux faire des projets pour l'année et l'énergie me manque. Je suis seulement capable de faire mes devoirs du quotidien, rien de plus. Et comme je ne me sens pas bien, la tristesse ne me quitte pas. Je suis déçue de ma vie dans l'amour et je voulais que certaines portes s'ouvrent pour recevoir l'œuvre, ce n'est pas le cas. Il faut se battre pour chaque petite chose, je suis fatiguée de mes luttes et maintenant elles sont de plus en plus solitaires. J'aimerais sentir une main magique sur mon dos. Un soutient, une caresse. Il n'y a rien à faire. Personne n'a le temps pour moi. Je traine donc avec mon œuvre et je me bats pour elle. Si je pense que Van gogh n'a pas pu vendre aucun de ses tableaux en vie, je ne dois pas me plaindre. Mon œuve se vend tout doucement et elle s'expose ici et lá, même si chaque espace m'est difficile á trouver et même si exposer me coute car les peintures et toiles coutent, les coktails, faire encadrer les aquarelles, les invitations, transporter l'œuvre. Bon, la liste est longue. Le travail du montage est peu reconnu, le travail artistique en générale. Mais c'est mon chemin et les lettres aussi, donc je fais mon travail peu reconnu de plus en plus en silence. J'essaye de mettre de côté les mauvais temps et applaudir le beau sur terre. Même si en ce moment, c'est plus difficile qu'avant. Je dois maintenir ma foi même si les moments sont durs à vivre. On m'enlève tous mes espaces aimés et je dois me taire et continuer. C'est mon chemin de peinture et poésie, je dois l'aimer et le partager.



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